Temple d'Artémis - De bronze et d'argent [Entrainement staté Arès/Artémis]

Le membre 'Artémis' a effectué l'action suivante : Lancer des dés

'Attaque' : 4

Encore une dernière fois peut être (on peut dire que ça aura été du rapide °°)

Le membre 'Arès' a effectué l'action suivante : Lancer des dés

#1 'Chaos' : 1

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#2 'Blocage' : 1

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#3 'Attaque simultanée' : 4

Puissance au-delà de toute puissance, pouvoir au-dessus de tous pouvoirs, l’ultime cosmos divin s’était alors embrasé dans le minuscule temple de la déesse de la chasse quand y avoir seulement recours pouvait détruire des galaxies entières.

Aussi divine que fut cette construction, aussi puissantes qu’en furent les protections, le temple de la Chasse fut soufflé, anéantit jusqu’à ses racines par les souffles combinés de la pleine puissance de deux Olympiens qui en cet instant avaient tout donné.

Et alors que le chaos de la bataille retombait sur un paysage de mort aussi stérile qu’une pierre volcanique, deux champions divins se tenaient encore face à face, comme si même la mort ne pouvait pas les faire se séparer.

D’un côté se trouvait le corps meurtri d’Artémis, que de larges entailles balafraient de part en part, tandis que de l’autre, se trouvait le colosse écarlate, désormais couvert de morsures et de griffures ayant partiellement déchiqueté son corps redevenu de taille et de température aussi normales que possible étant donné ce qu’était Arès.

Le regard fixé sur Artémis, le dieu écarlate fixait son adversaire vaincue avec une seule évidence à l’esprit, les crocs de la Chasse l’avaient finalement atteint.

Oh dieu sanglant, dieu de haine et de fureur, quelle est cette lueur qui en cet instant anime ton regard ?

Devant toi se trouve ce que tu as toujours voulu, ta bâtarde de demi-sœur, exsangue et à genoux, n’attendant que ton coup de grâce pour la libérer de ses souffrances.

Tes sens t’indiquent à présent que malgré l’utilisation interdite du 9eme sens au sein de la montagne du pouvoir, Zeus ne réagit pas, et pour cause… Il n’est pas céans !

Désert, l’Olympe entier est désert, seulement Artémis et toi pour habitant. Qu’est-ce qui t’empêche alors de prendre cette tête pleine de fierté ? Qu’est-ce qui retient tes bras pourtant encore armés de tes deux haches qui lui portèrent le coup final ?

Un simple mouvement d’elles suffirait amplement. Sa chair est délicate, son pouvoir éteint, elle n’attend plus qu’une fin digne d’elle, une fin qu’elle sait imminente, tout autant que toi.

Zeus n’est pas là ! Zeus est parti ! Mort aux batârds ! Mort aux usurpateurs !

Mais qu’attends-tu enfin ? Pourquoi ton corps refuse-t-il même de bouger ? Pourquoi ton esprit ne parvient-il pas à accepter cette idée qui pourtant t’es si séduisante ?

Est-ce par crainte du châtiment de Zeus lorsqu’il reviendra ?

Il te suffirait alors de partir, de la laisser là à se vider de son sang pour que son corps soit irrémédiablement endommagé et que son âme ne soit perdue pour des décennies. Tout ce que tu as à faire c’est de tourner les talons et de t’en retourner chez toi, là où tu pourras panser tes plaies et savourer ta victoire ainsi que la disparition de cette batârde.

Dans deux boules de flammes écarlates, tu fais disparaitre tes haches avant de t’approcher de la déesse à genoux te fixant du regard sans te voir. Elle est déjà partie dans le monde des rêves, ses yeux sont désormais vides.

Est-ce eux que tu vas alors prendre comme trophées ? Oui. Ces yeux plein de défis t’ayant toujours méprisé, ces yeux maudits qui trop de fois t’ont regardé de travers ainsi qu’un chien gênant.

Mais que fais-tu Oh fléau des hommes ? Pourquoi tes bras ensanglantés la soulève-t-elle délicatement ? Pourquoi la prends-tu sur tes avant-bras avant de quitter ce cratère aux apparences lunaires ?

Où te portent maintenant tes pas ? Vers ta citadelle d’airain ? Souhaites-tu l’y accrocher comme un trophée à nulle autre pareil ? Souhaites-tu l’y voir enchainé pour toujours, à servir de pâture à tes chiens de guerre cuirassés ? Ou peut-être est-ce pour l’y plonger dans la brume de sang et la voir devenir ta servante sanglante ? Un trophée ou une esclave, voilà qui mérite toute ton attention.

Mais alors pourquoi montes-tu les marches d’or et de marbres blancs fissurées menant au temple en ruine du dieu des arts ?

Qu’est-ce qui te passe par la tête dieu des cranes ? L’envie d’y achever Artémis comme ultime acte de mépris au visage de son jumeau que tu hais bien plus encore ? Serait-ce là ton avertissement pour lui, lui qui à la différence d’Artémis a toujours ouvertement affirmé sa volonté d’obtenir le trône qui te reviens de droit ?

Plus savoureux encore qu’un trophée ou qu’une esclave, l’idée de voir le visage déformé de douleur d’Apollon devant le cadavre de sa jumelle est-elle celle qui te fait déposer alors la Chasse brisée sur un tas de feuille sèche, ultime vestige de son temple végétal à présent anéanti ?

Non… Si tes mains rêches fouillent dans les gravats du temple d’Apollon, ce n’est pas pour y trouver de quoi en finir avec Artémis. Si tes doigts puissants s’affairent sur les plaies de la Chasse en des gestes malhabiles et inexpérimentés, ce n’est pas par plaisir sadique, et si à son réveil, Artémis se retrouve ointe et pansée dans les restes du temple de son jumeau, une odeur persistante de souffre lui collant à la peau, son armure encore sur elle et son arc à ses côtés, ce ne sera pas par erreur ou parce qu’elle sera tombée dans l’autre monde.

Dieu du sang et de la guerre, qui aurait cru cela de toi ? Qui a jamais pu voir ce visage si dissimulé que même toi parfois l’oubli ? Qui à part l’Amour faite reine ? Qui à part Aphrodite ?

Citadelle d'Airain

récap de tour:

Stats en début de tour:

HP: 314
CS: 270
PA: 500

Etat: 9eme sens

Evénement(s) hors action(s):

Harbinger of Chaos: 1, Arès et le chaos deviennent brièvement un être unique, une force de destruction comme l’univers n’en a jamais connue et le moindre mouvement de cette entité de pure énergie suffit alors à anéantir des galaxies. Ce tour-ci les dégâts infligés par Arès sont doublés (on prend en compte les dégâts purs des attaques mais aussi ceux liés aux effets).

La biche aux cornes d’or et aux sabots d’airain : -9 à mon dé de blocage

Jet de blocage passant de 1 à -8

Les trois déesses lunes : Lune d’Artémis : les attaques d’Artémis gagnent un bonus de +10 HP de dégâts.

Coup(s) Donné(s):

Gorefather and Gorechild : attaque physique puissante = -30 CS

Attaque(s) Reçue(s):

En Plein Fouet: Maitresse de la meute (9eme sens physique)= -114 HP
En Normal: /
En Bloqué: /
En Simultanée: /

Effet(s) en cours:

Death or Capture : 4 = l’attaque gagne l’effet Poison (effet traité comme d’ordinaire en ce qui concerne le rapport coût de l’attaque/puissance de l’effet et nombre de marqueur déposés). L’attaque infligera alors 8 dégâts supplémentaires par tour pour une durée de 7 tours.

Capacité(s)en cours :

Airdashx3 pour infliger un malus de -6 au prochain jet de blocage d'Artémis= -30 CS

Stats en fin de tour :

HP: 314-114-10-8 = 182
CS: 270-30-30 = 210
PA: 500

Etat: 9eme sens

Atouts dévoilés :

Harbinger of Chaos:
Durant les deux milliers d’années que dura l’absence du roi des dieux, Arès chercha inlassablement un moyen d'accroître sa puissance pour devenir le champion de l’Olympe. Son voyage le mena aux confins de l’univers, là où nulle lumière n’a jamais brillée, là où les échos de l’aube des temps demeurent inviolés, là où se trouvent encore intacts et préservés les derniers fragments du chaos originel.
Sachant avoir trouvé là la plus terrifiante source de puissance n’ayant jamais existé, Arès compris que s’il voulait un jour faire jeu égal avec son père, le chaos lui était indispensable. Cependant, comme Zeus avant lui, Arès compris bien vite que le chaos pouvait se contrôler, personne, pas même le roi des dieux ne pourrait jamais plier à sa volonté cette puissance originelle à laquelle même le dunamis reste soumis.
Devant cette vérité implacable et l'absolue nécessité de ce don de puissance, Arès choisit alors d'accomplir ce que nul avant lui n'avait jamais osé tenter. Sans l'ombre d'une hésitation, il choisit d’accueillir en lui le chaos à la manière d’un hôte. Le pouvoir indicible du chaos se déversa alors jusqu'au tréfonds de l'essence du dieu de la guerre et par le plus grand des miracles, les deux entités parvinrent à trouver un point d'équilibre entre leurs deux essences.
Cependant cette cohabitation demeure plus que précaire, même au sein d'un hôte, le chaos reste le chaos et par conséquent, il reste imprévisible. Pour avoir obtenue la puissance d'un jour défier son père, Arès sait désormais qu'à chaque fois qu’il intensifiera son pouvoir et éveillera la puissance de la ruine, il risquera sa propre destruction.
Au début de chacun de ses tours, avant toutes actions/réactions, Arès lancera un dé qui indiquera l’évolution de la puissance de la ruine durant ce tour jusqu’au prochain lancer :

Sur un 1, Arès et le chaos deviennent brièvement un être unique, une force de destruction comme l’univers n’en a jamais connue et le moindre mouvement de cette entité de pure énergie suffit alors à anéantir des galaxies. Ce tour-ci les dégâts infligés par Arès sont doublés (on prend en compte les dégâts purs des attaques mais aussi ceux liés aux effets).
Sur un 2, l’équilibre entre le chaos et Arès atteint un stade quasi fusionnel et leurs pouvoirs tendent à se confondre, ce qui accroît considérablement les pouvoirs défensifs du dieu de la guerre. Ce tour-ci le dé de blocage d’Arès aura un bonus de 5 points.
Sur un 3, la synchronisation entre Arès et le chaos augmente sensiblement et le dieu de la guerre voit alors ses forces partiellement restaurées. Ce tour-ci Arès gagnera 20 CS.
Sur un 4, l’équilibre entre Arès et le chaos se voit perturbé, ce déséquilibre trouble alors le cosmos du dieu de la guerre qui voit son énergie sensiblement diminuer. Ce tour-ci, Arès subira une perte de 20 CS.
Sur un 5, l’équilibre entre le chaos et Arès est alors presque rompu. La puissance de la ruine se débat alors et amoindrie considérablement les capacités défensives du dieu de la guerre. Ce tour-ci le dé de blocage d’Arès aura un malus de 5 points.
Sur un 6, le lien unissant le chaos à Arès est temporairement perdu. Le chaos se déchaîne alors à l’intérieur de son hôte en accroissant prodigieusement les blessures du dieu de la guerre. Ce tour-ci, les dégâts infligés à Arès seront doublés (on prend en compte les dégâts purs des attaques mais aussi ceux liés aux effets).

Sire of the Word Eater:
Arès, seigneur des batailles, dieu de la guerre, représente l'avatar même du combattant accompli, ses performances martiales sont inégalables aussi peut-il en une fraction de seconde démontrer le fossé se trouvant entre lui et l’être assez fou pour le défier sur son terrain.
Arès ne peut pas refuser un défis lui étant lancé et dois défier tout adversaire passant à sa portée. Il peut ensuite choisir s'il désire commencer le combat ou s'il laisse l'initiative à son adversaire (aucun jet d'initiative n'est nécessaire).

Wall of Brass:
Le mur d’airain, le bouclier étincelant, l'écu flamboyant... Tant de noms pour un seul et unique objet, le bouclier du seigneur des batailles. Cinquième et dernier artefact forgé dans les profondeurs de l’Etna par le dieu forgeron, ce bouclier est capable d'encaisser les frappes les plus titanesques de la même manière que ne le ferai la fidèle kamui du dieu sanglant.
Le bouclier dispose de 100 PA et permet d'absorber une attaque cosmique comme le ferai une armure (Arès devra à chaque tour préciser dans son RP et dans son récapitulatif de tour s'il utilise ou non son bouclier).
Les dommages sont alors traités comme s'ils étaient infligés à une armure.
Lorsque le bouclier tombe à 0 PA, il est détruit et donc inutilisable jusqu’à sa reconstruction.

Attaques et leurs effets dévoilés :

Gorefather and Gorechild :
(Attaque physique puissante, surpuissante ou 7eme sens)
Coût au lancement : 30, 40 ou 50 CS
Dégâts : 30, 40 ou 50 HP
Deux des quatre armes du dieu de la guerre, les deux haches de batailles jumelles Gorefather et Gorechild. Forgées dans les profondeurs de l’Etna par Héphaïstos lui-même, premier et second artefacts du seigneur des batailles, les chaines qui y sont liées demeurent à jamais enchâssées dans la chair des avant-bras du dieu de la guerre. Entre ses mains, ces haches ardentes semblent disparaître l’espace d’une fraction de seconde avant que des milliards de coups ne s’abattent sur son adversaire dans un déluge de flammes.
Physique: (nécessite 2 marqueurs effets pour être activé)
L'attaque fera +6 /8/10 dégâts supplémentaires (en fonction de la puissance de l'attaque), soit aux HP si l'attaque est prise de plein fouet, soit au HP et au CS (moitié moitié) si prise en normale, soit aux PA si prise en bloquée.
Effet Spécial: Fléau des armures
Conçus pour déchiqueter, le fer dentelé de ces haches à un effet dévastateur sur les armures. Dès leur première utilisation et à chaque utilisation supplémentaire, ils infligeront 2/4/8 PA de dégâts supplémentaires et cumulables (exemple : en surpuissante, cette attaque infligera 4 pts de dégâts supplémentaires aux PA, puis 8, puis 12, puis 16, etc).
Si l’attaque se voit bloquée par l’adversaire, ces dégâts supplémentaires se verront doublés (exemple : en surpuissante, cette attaque infligera 8 pts de dégâts supplémentaires aux PA, puis 16, puis 24, etc).

Capacités dévoilées:

Airdash:
Coût d’activation:10 CS
Bien qu’il sache en théorie voler, Arès préfère de loin le contact d'un support fort sous ses pieds et la force que lui procure l’appui de ses deux jambes. Il n'a donc que très peu pratiqué le vol divin et ne sait que piètrement user de ses capacités gravitationnelles, ce qui le handicap grandement dans ses affrontements face à ses pairs où il ne fait que prendre appuis sur des plateformes cosmiques de sa création pour les rattraper.
Permet d'ajouter/d'enlever 2 pts au résultat donné par un dé (le sien ou celui de l'adversaire). Peut être suivie d'une attaque.

HRP:

lance le dé

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'Blocage' : 2

La blancheur, la clarté immaculée de la lune, qu'y pouvait-il avoir de plus beau en cet instant. Pas une fois, elle ne réagit, pas même lorsque les haches l'atteignirent de nouveau. Le temps de la Nature en ce lieu s'était écoulé pour renaître ailleurs. L'Olympe serait une de ces destinations mais plus en ce lieu qu'avait tant baigné l'ichor sacré de la déesse de la Chasse. Cela le rendait sauvage et vierge tout comme elle. Personne ne viendrait ternir cette oasis blanche au cœur de l'Olympe.

Une île sans pareille aussi brillante par endroit qu'un diamant. Une nouvelle source attendant simplement le temps de naître. Cela prendrait sans doute des années mais quelque chose renaîtrait. Personne ne saurait quoi avant qu'elle ne s'épanouisse totalement mais cette nouvelle oasis serait à la hauteur de la folie qui l'avait fait naître.

Quelle étrange ironie au fond, déesse vierge parmi les trois, elle avait apporté tant de fertilité en ces lieux...

Le temps s'écoulerait sans heurts à présent. La déesse reposait en un lieu qui lui paraissait si familier. Tant de chaleur et de bonté. Elle ne pouvait croire être au morne royaume de sa soeur, la sombre Perséphone. Elle ne savait où elle reposait mais cela lui apportait une certaine joie. Le temps s'écoulerait encore avant qu'elle ne reprenne conscience et ne mesure la réalité...

La Mort n'avait pas pris le corps de Diane. Non, Artémis était toujours en vie et reposait sur un lit de feuilles sèches, ignorant tout de ce qui avait pu se passer entre sa perte de conscience et son futur réveil.

== > Temple d'Apollon

Spoiler:

[HRP : c'est le dernier tour, c'est allé si vite Shocked

. A la prochaine fois, le temps de trouver une nouvelle maison]

Fin de cet entrainement aussi fulgurant qu'impressionnant.

Bravo à vous deux pour le très haut niveau déployé durant ces 4 tours, franchement, un tel échange d'attaques simultanées, couronné en beauté par un clash of the titans... bravo, du grand art.

Vous pouvez de ce pas aller chercher vos points de récompense (et rebâtir vos temples/panser vos blessures au passage ^^)

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