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| Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] | |
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Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
Messages : 156 Date d'inscription : 04/08/2013 Localisation : Là où me porte l'odeur du sang
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| Sujet: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Mar 4 Fév - 23:51 | |
| Le dieu des batailles vient d' iciTonnerre. Grondant au-dessus de toi, supérieur et encore intouchable, il atteint tes oreilles malgré la rage qui te submerge. La foudre. Implacable et d’une infinie célérité, elle te heurte sans que tu puisses même tenter de l'éviter. Douleur. Douleur d’un corps frappé de plein fouet par la force de son père. Métal broyé et chair calcinée, c’est pourtant sans un cri que tu subis l’attaque du maître des nuées alors qu’il s’interpose à ta juste vendetta. Pitoyable, tellement pitoyable. Sauver son bâtard frêle et parfumé, Zeus n’avait alors que cela à l’esprit. T’empêcher d’ajouter un autre crane à ta collection, sauver ce jouvenceau pathétique d’une mort certaine où comme son grand père avant lui, il aurait fini amputé d’une certaine partie de son anatomie. Fracas, fracas terrible accompagnant ton exil. Au rythme des murs se brisant à ton contact, tu traverses le palais du roi des dieux, et tel un météore, tu embrases les cieux de la montagne du pouvoir. Rougissant l’azure de ton cosmos écarlate, tu souilles de tes cendres les temples situés en contrebas alors que plus bas, toujours plus bas, se poursuit ta chute. Tu reprends peu à peu tes esprits. Les mots assassins de ton père résonnent encore à tes oreilles alors que tu écartes tes membres pour te stabiliser, tu maîtrises désormais ton trajet et d’un œil fou, tu scrutes les environs à la recherche d’une victime pour évacuer ta fureur. Rien, aucune trace d’un quelconque guerrier à ce niveau, ni au niveau en dessous. Plein de fioritures, les temples de tes voisins ne trouvent à tes yeux aucune grâce et ne sont que poussière. Tu cherches déjà de tes vœux le seul endroit où tu pourras apaiser ta soif de sang, le seul endroit dans toute la création que tu appelles ton foyer. Resserrant tes bras et tes jambes, tu deviens trait de lumière écarlate, véritable météorite ardente de bronze et de fer noir alors que d’une vitesse vertigineuse tu te rapproches de l’entrée de l’Olympe et plus précisément, de la haute construction féroce se trouvant tout proche, ta citadelle d’airain, ton temple de sang et d’airain. Déjà tu la ressens, l’odeur du carnage, l’odeur du sang versé, l’odeur de la chair carbonisée. Tes élus sont là, depuis que tu les y as conduits. Tes berserkers sont là par légions, attendant la dernière bataille qui te couronnera roi des dieux. Par milliers, par millions ils s’entretuent encore et encore, affranchis de tout même de la mort, ils se battent sans fin pour ton seul plaisir et leur clameur guerrière t’arrache un sourire féroce. Enfin chez toi. Tu heurtes avec fracas la lande brûlée et cendreuse entourant ta forteresse, annonçant à tes fidèles ton grand retour. Tant de temps s’est écoulé depuis ta dernière venue, tant de temps qu’eux n’ont sans doute même pas ressentis, car en ces hautes murailles et ces fosses sanglantes, le temps ne veut plus rien dire. Presque un demi-millénaire, et pourtant à ton grand plaisir, tu constates que rien ici n’a changé. Obnubilés par leur fureur guerrière, tes soldats ne te reconnaissent pas encore, il te considère comme un intrus, un envahisseur, une victime qu’ils prendront grand plaisir à écorcher vif avant de la suspendre par les entrailles aux remparts. Tu réponds à leur clameur par la tienne, puissante et faisant trembler le sol. Tu contemples ceux qui comme toi comprennes la vérité de l’univers alors que sans l’ombre d’une hésitation, ils ouvrent les portes noires de ta citadelle pour se lancer à ta poursuite. Ils arrivent. Tu sens la fureur de ce lieu t’inspirer, la fureur de tes élus t’enivrer. Les cieux au-dessus de toi se chargent bientôt d’éclairs pourpres alors que se lèvent les tempêtes de pure rage. Déjà la terre sous tes pieds se fissure et la roche se craquelle, broyées par la fureur sans fin que tu laisses enfin éclater dans le maelstrom de violence que devient ton domaine. Tu es de retour. Sous tes pieds, la terre tremble, de hautes montagnes se dressent et s’effondrent en un instant comme autant d’épées lancées à l'assaut des cieux. Enfin des portes de ton domaine se répandent tes armées alors que d’un bond puissant, tu te lances à leur rencontre. Oh comme tu es heureux en cet instant seigneur des batailles… Comme l’odeur de soufre et de sang t’enivre alors que tu piétines les os calcinés parsemant ton domaine, les os de tous les êtres morts au combat. Comme tu es heureux en contemplant cette marée inhumaine, toute parée de lances, de glaives et de haches, s’élancer à ta rencontre alors que les volcans entourant ta citadelle déversent sans fin leur métal fondu. Comme tu apprécies le contact chaud et poisseux du sang alors que tu traverses les étendues écarlates jalonnant ton royaume, toutes ces rivières sanglantes sans cesse abreuvées par ceux tombés au combat. Bientôt ton domaine tout entier s’emplis de ta fureur et s’anime pour saluer ton retour, chaque pierre, chaque fragment de métal, chaque souffle de vent brûlant devient alors une arme n’existant que pour semer la mort et le carnage et ne voulant que trouver grâce à tes yeux. Et c’est dans ce cadre que tu apprécies par-dessus tous les autres que tu invoques de nouveau tes haches, fidèles parmi les fidèles, tes armes favorites avec lesquelles tu te fraieras un chemin jusqu’à ton trône macabre au rythme de tes beuglements furieux. Ils arrivent ! Ils sont là ! Un millions de lance obscurcissent alors les cieux accompagnées de projectiles enflammés de toutes tailles lancées par tes innombrables balistes et catapultes, tu rentres chez toi sous un baroud d’honneur alors que la marée de fer et de rage t’atteint enfin ! Tes mains se resserrent sur les chaines reliant tes armes à tes avants bras, et de ta virtuosité tu aveugle maintenant tes ennemis. Frappant de ci de là, tu ouvres de tes mains autant de crevasses sans fond au-sein desquelles s’engouffrent les rivières sanglantes et les corps brisés de tes adversaires. Tu sais que d'ici quelques instants ils seront de nouveau sur pieds et te combattrons de nouveau, car ici la mort n’a aucun pouvoir. Ici tu es le seul maître. Ici les combats n’ont pas de fin. Tu traces de sanglants sillons de tes armes divines et sans jamais ralentir, tu avances vers les remparts de ta citadelle. Par dizaines, par centaines, par milliers ils tombent sous ta poigne, mais ils accourent malgré tout. N’écoutant que leur fureur et leur soif de sang, eux parmi tous les autres sont ceux qui méritent leurs places à tes cotés. Ils sont nés dans la guerre, ils furent élevés par l’acier, et leurs bouches ne connaissent désormais plus que le gout du sang. Tes élus ! Tes guerriers ! Tes fidèles ! Ton cœur s’enorgueillis de leur vaillance, de leur maîtrise, de leur cri de défis ! Et alors que sans l’ombre d’une hésitation ils abattent leurs armes à ta rencontre, tu abats les tiennes sur eux ! Cuirasses et boucliers sont perforés, os et chairs sont déchiquetés. De tes coups puissants, tu démembres tes ennemis par légion et éparpilles leurs restes aux quatre vents avant d’enfin arriver aux portes colossales garantissant l’inviolabilité de ton domaine. Enfin les remparts ! Le premier des huit cercles te séparant de ton trône divin est désormais franchi ! | |
| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
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| Sujet: Re: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Mer 5 Fév - 19:28 | |
| Hautes tours d’airain et de marbre rouge veinées de fer, imprenables remparts parsemées de protubérances déchiquetées maculées de sang et rehaussées de bronze.
Tes horribles gargouilles grimacent depuis chaque parapets, prêtes à vomir leur flot de métal en fusion sur tout assaillant.
Tes douves ne sont pas remplies d’eau, mais du sang bouillonnant de tous les êtres morts à la guerre.
Oh comme ces visions te plaisent, dieu du sang. Tu es de retour chez toi.
En franchissant la première des huit enceintes qui compose ta citadelle sacrée, tu te heurtes de nouveaux à tes vaillants soldats, à ceux qui plus fous encore que tous les autres, ont réussis à conquérir les créatures cauchemardesques qu’abrite ton domaine impropre à la faiblesse.
Car c’est là, au creux des murailles hautes de plusieurs kilomètres creusées à même la roche de la montagne du pouvoir que se trouvent les enclos des juggernauts, dont les murs fissurés sont plus épais que des fortifications mortelles. Oh tu sais que pareilles clôtures sont nécessaires, car une barrière moindre ne saurait contenir la fureur de ces monstres démoniaques, ces créatures s’affrontant sans cesse, se chargeant et s’éventrant afin de prouver leur supériorité.
Et pourtant, il en est parmi tes champions, parmi tes élus qui bravèrent la colère de ces masses de muscles, d’acier et de fureur afin d’en faire leurs montures. Leurs restes méconnaissables ornent encore les fosses de ces créatures car seul les plus intrépides et les plus féroces peuvent sortir des grandes portes noires sur le dos d’une de ces bêtes meurtrières afin de rejoindre les rangs d’élites de ta cavalerie pourpre, ceux te chargeant à présent dans un tonnerre de hurlements furieux.
Contre eux non plus, tu ne retiens pas ton bras, pas plus que contre tes fantassins. Montures et cavaliers se brisent sous tes coups, renvoyés dans la fosse sanglante où ils y seront mis en pièce par leur semblable. Seuls les forts survivent en ton domaine.
Les rugissements des juggernauts sont bientôt couverts par les tiens, et dans une communion macabre, tu inspires de ta fureur tes élus, les plongeant dans une frénésie indomptable alors que le carnage se répand à tes propres rangs.
Le sang pour le sang ! La guerre pour la guerre ! Carnage éternel et destruction irraisonnée ! Peu importe la victoire ! Peu importe le sort des victimes ! Tu n’attends rien de tes soldats si ce n’est qu’ils se battent jusqu’à la mort ! Contre toi, contre eux, si les ennemis viennent à manquer, le frère peut se retourner contre le frère, l’ami contre l’ami ! Que coulent sans fin les rivières de sang et que tombent les cranes !
Laissant derrière toi un charnier sanglant ou frétillent encore les membres déchiquetés de tes victimes, tu pénètres maintenant dans la sixième enceinte où 888 pics incandescents se dressent en vomissant sans fin leur lave en fusion aussi brûlante que ton ire.
C’est là, en ces gigantesques fonderies infernales que triment sans relâchent les âmes des guerriers morts dans leur lits, réduit en esclavage par tes soins. Ici de hautes cheminées crachent d’acres nuages de fumée, qui se mêlent aux nuées émises par les volcans pour finalement recouvrir les cieux écarlates des déchets de l’industrie de la guerre. Immenses et infatigables, ces édifices sinistres veillent à ce que tes armureries soient toujours pleines, et leur travail constant arme de pied en cap tes légions sanguinaires.
C’est là que tu souris d’avantage en voyant les immenses marcheur de guerre, tout d’airain, d’orichalques et de bronze, émerger des forges rougeoyante, d’immenses fendoirs à la main et crissant sous le poids de leur épais blindage.
Avec une rapidité insoupçonnée pour de tels colosses d’aciers, ces monstres mécaniques se jettent sur toi, te toisant de toute leur hauteur démesurée en abattant leurs armes mortelles en ta direction.
De tels coups suffiraient à ouvrir les montagnes, à évaporer les océans, à embraser l’atmosphère terrestre, mais fort heureusement pour la création, tu n’es pas sur Terre, tu es à la base de la montagne du pouvoir, tu es au point le plus résistant de la création, et tu en es autant le défenseur que le perpétuel assaillant.
Frappant de toute ta force contre ces masses de bronze et d’orichalques acérées, tu parviens à dévier les coups tout en ouvrant au passage de nouvelles crevasses dans des gerbes d’étincelles. Les secousses s’enchaînent les unes après les autres alors que tu progresses pas à pas vers les immenses jambes de ces titans d’aciers te barrant la route.
Certes ils sont haut, certes ils sont terriblement puissant, mais ils sont aussi terriblement lent par rapport à toi, et tu sais où se trouvent leur faiblesse.
Te servant de ton élan pour gravir à présent le corps démesuré d’un titan au casque évoquant la gueule d'un chien enragé, tu ouvres de tes haches son blindage au point où passent les nœuds de puissance, provoquant ainsi la chute à genoux de l’immense créature qu’un building humain ferait encore passer pour un géant.
La masse du colosse provoque dans sa chute une immense vague d’énergie qui soulevant le sang et la cendre accumulés en ces lieux, te procure la diversion dont tu as besoin pour t’engouffrer plus loin dans ta forteresse.
La sixième enceinte est franchie ! | |
| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
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| Sujet: Re: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Ven 7 Fév - 16:54 | |
| La sixième enceinte franchie, tu pénètres à présent dans tes armureries, le centre névralgique de ta forteresse, là où sont entreposés les infinis arsenaux des armées du dieu du sang.
Ton œil se réjouit en contemplant de nouveau les immenses salles aux murs et aux innombrables râteliers couvert d’armes de toutes sortes et de toutes tailles, certaines aussi grande qu’une dague, certaines hautes d’une dizaine de mètres.
C’est là que les légions mécaniques se dressent pour te barrer la route. Fruit du génie créatif du dieu forgeron et de tes propres serviteurs zélés, ces automates de bronze et d’airain haut comme trois hommes s’animent à ton approche, et tout en soulevant leur armes écarlates, se mettent en marche en rang serré ainsi qu’une vague invincible faite de lances et de glaives.
Au cœur de la vaste cour te menant à la quatrième enceinte, au sein d’une salle plus immense encore que le palais de ton père, cette armée vaste au-delà de l’imaginable gagne en vitesse alors que dans une cacophonie de crissement métalliques, elle fond sur toi de toute part, émergeant aussi bien des murs que du plafond.
Splendides statues immobiles en temps normal, ces gardiens fidèles veillent jours et nuits sur cette zone capitale, cette zone que tu dois maintenant traverser.
Tu sais qu’ils n’ont pour ainsi dire aucune faiblesse, leur corps est d’acier, leur volonté également. En leur enveloppe de bronze et d’airain, nul sang ne circule, seulement un feu sacré semblable au tien, une puissance pure qui anime chaque fragment de ces créations aussi terribles que superbes et qui restaure leur intégrité même en cas d’avaries sévères.
C’est pourtant sans l’ombre d’une hésitation que tu abats tes haches invincibles sur eux, perforant, déchirant et tordant leur corps comme s’il avait été fait de papier en ne tenant aucun compte de leur protocole de réanimation qui déjà les restaure sous tes yeux.
Avancer ! Toujours avancer ! Ne pas te laisser engluer dans un combat qui bien que plaisamment éternel, ne t’apporterait qu’une maigre satisfaction.
Aussi formidables que soient ces machines, ils leur manquent ce qui anime tes serviteurs de chair et de sang. Elles sont froides et mécaniques ; propres, minutieuses et hygiéniques. En leurs mains, leurs armes deviennent la mort en personne alors qu’en un coup fulgurant et précis, ils fauchent leurs ennemis aussi nets que la lisère tombant sous la faux du paysan.
Elles te plaisent autant qu’elles t’insupportent. Leur cas est une impasse. Elles sont de parfaits serviteurs dont la fidélité ne saurait être corrompue ou désaxée, mais elles ne connaissent rien de la fierté du guerrier ou de la passion du combattant. C’est pourquoi le rôle de gardien silencieux leur convient si bien. Invisible et discrète, sauf dans le cas où leur services sont requis, comme aujourd’hui.
Il te serait simple de les rappeler à l’ordre. Ta voix, ton cosmos sont leur sifflet. Il te suffit de les manifester pour qu’instantanément ils tombent à genoux, attendant tes ordres.
Mais tu ne le désire pas. Un combat reste un combat, et même si leurs coups sont dictés par un enchantement, et manquent donc de subtilités, elles restent de formidables adversaires qui méritent de tomber sous tes coups avant de se relever pour inlassablement te poursuivre. C’est pourquoi tu ne les épargneras pas. C’est pourquoi les unes après les autres, elles finissent en morceau à tes pieds alors qu’inlassablement tu avances encore et encore vers ta destination.
La sortie est en vue. De tes bras invincibles, tu décris de larges arcs de cercles au bout desquels tranchent et déchiquettent tes haches que d’incandescentes chaines d’airain relies à tes avant-bras.
Frappes précises et contre-attaque s’enchainent dans une maitrise parfaite alors que pleuvent les coups sur toi. Huit-cent quatre-vingt-huit gardiens de bronze avancent, tombent et se relèvent autour de toi.
Merveilles maudites que tu tolères plus que tu n’apprécies, il te tarde te retrouver des adversaires de chair et de sang, des adversaires qui comme toi, savent apprécier la guerre.
Derrière ces portes ! Derrière ces portes se trouve ce que tu cherches !
Un ultime tourbillon de lames dentelées te libère de tes poursuivants qui tels de frêles fétu de paille se font pulvériser par ta puissance avant d’aller se répandre aux quatre coins de la salle dans un déluge de pièces de métal tordues qui ne tarderont pas à se rassembler pour combattre de nouveau.
Invincible et superbe, tu quittes la légion de bronze et pénètre maintenant dans la quatrième enceinte, celles réservées à tes guerriers les plus précieux, ceux qui tombés au combat, trop blessés pour pouvoir se relever mais trop précieux pour pouvoir mourir, se sont vu amener à tes pieds pour devenir d’immortels combattants. Un mélange ésotérique de chair, d’acier et d’ichor enflammé conservant la personnalité et les souvenirs de leurs vies passées et combattant désormais pour l’éternité.
Ils sont tes plus grands combattants, ta plus puissante légion. Entre eux et toi résides plus qu’un simple lien de fureur et de carnage. Ils te connaissent, eux plus que tous les autres te reconnaissent et t’attendent déjà en formation serrée. L’invaincue légion d'airain t’attend déjà pour te livrer bataille !
Fier comme le serait un général devant la superbe de son armée, tu t’autorises de ralentir un peu le pas, savourant cette vue que rien ne saura remplacer à tes yeux.
Tu contemples leurs armes enflammées, brûlant perpétuellement du feu qui les anime, tu contemples leurs armures baroques criblées de lames et de pointes acérées, et plus que tout, tu savoure cette lueur intense brillant au creux des orbites sombres de leur casque ouvragés, la preuve qu’ils sont encore en vie, et qu’ils brûlent de te combattre.
A l’unisson, tes plus grands guerriers t’accueillent d’un cri de guerre qui jadis suffit à mettre des armées en déroute. Un cri où se mêlent joie et fureur. Un cri qui te pénètre jusqu’à tes tréfonds et auquel tu réponds par le tien, faisant brûler de plus belle leur ardeur combative et les plongeant dans la frénésie qui d’innombrables fois les mena à la victoire.
Pour eux, tu ne retiendras pas ta puissance. Pour eux tu fais exploser ton pouvoir dans un maelstrom de feu et de cendre. Redevenant l’ange rouge des légendes humaines, tu grandis et grandis encore au rythme de ton pouvoir qui enfle de seconde en seconde jusqu’à ce qu’à tes yeux, ces invincibles légions ne soient guère plus que jouets et insectes.
Haut à présent de plusieurs dizaines de mètres, tu soulèves ta jambe colossale avant de l’abattre sur tes fidèles. Le choc démonte le sol de bronze et de fer noir, creuse un profond cratère dans ta citadelle, et pourtant, nulle perte n’est à déplorer au sein de ton élite.
Avec une célérité que seule l’élite de l’humanité possède, ces soldats d’élites ont esquivés ton attaque pour fondre sur toi sans la moindre hésitation.
Ancien chevaliers sacrés, ancien marinas, ancien guerrier de temps immémoriaux. Peu importe leur ancienne allégeance, en tant que guerrier ils ont toujours été TES serviteurs, ils n’ont toujours servis que TOI !
Tu te rappelles encore leur noms, leur histoire, leur légendes. Chacun d’eux vaut plus qu’une armée mais ton cœur trépigne d’impatience en se remémorant qu’il y a encore meilleur au sein de ton invincible armée, les êtres rares et celés qui contrôle aux huit légions du dieu de la guerre, ceux t’attendant à la troisième enceinte.
Il te faut encore avancer, ton trône sanglant n’est plus bien loin et avec lui, le retour triomphal du seigneur des batailles se célébrera par le son des cors de guerre et des hurlements de fureur.
Tu sais la puissance de la légion d'airain, la plus puissante des huit. Tu sais qu’ensemble ils sont une menace, même pour toi. Huit cent quatre-vingt-huit berserkers aussi puissant que des chevaliers de bronze te barrent la route et t’assaillissent de leurs arcanes cosmiques. Contre eux, tu ne peux retenir ton bras et simplement les attaquer de tes haches.
Il te faut plus, beaucoup plus. Il te faut une arme spécialement conçue pour défaire les défenses les plus invincibles. Il te faut une arme qui autant qu’un sceptre prouve ta royauté, il te faut ta lance.
Et c’est ainsi, dans un tonnerre d’éclair et de fumée qu’apparait ton arme symbolique, celle que l’humanité à retenue de toi. La Khaos Spear vibre à présent entre tes doigts, et sa puissance enfle avec la tienne alors que tu armes ton bras pour porter l’estocade.
Un chemin, il te faut un chemin sur pour pouvoir atteindre la troisième enceinte, et cet arcane va te le procurer.
Tu frappes alors de toute ta puissance, portant un coup terrible vers l’avant tout en déployant l’énergie accumulée par ton arme dans un gigantesque vortex d’énergie pourpre qui tel un raz de marée emporte tout sur son passage.
L’attaque brise la défense de tes soldats et te fait place nette. Aussi puissant soient-ils, ils ne peuvent rien contre le pouvoir de la lance ardente, celle qui fut faite pour transpercer l’égide.
Enjambant les carcasses frémissantes de ton élites qui comme tous tes soldats, ne tardera pas à se relever, tes pas reprennent, plus rapide que jamais.
La quatrième enceinte est à présent derrière toi, tu atteins les quartiers de tes généraux !
Dernière édition par Arès le Mar 11 Fév - 19:14, édité 1 fois | |
| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
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| Sujet: Re: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Mar 11 Fév - 19:11 | |
| L’enceinte écarlate, le dernier rempart avant ton saint des saints. Là où veillent et s’entrainent sans relâches tes huit plus grands élus, tes huit généraux tout de rouge parés.
Montés sur leur juggernauts de bronze et d’airain, ils sont les commandants de tes légions et chacun d’eux représentent une des huit pointes de ton étoile sanglante. Chacun d’eux s’est de son vivant élevé au rang de surhomme, de champion invaincu et invincible, et si la mort n’avait pas tentée de mettre un terme à leur carrière sanglante, ils seraient encore sur Terre à répandre ta parole sacrée.
Que ce fut par le temps où par l’épée, leur corps leur fit défaut. La mortalité les rattrapa, mais tu ne leur permis pas de se reposer. De tels champions ne pouvaient s’éteindre par la seule faute de leur condition imparfaite. Tu les as donc emporté, tu les as repris des griffes molles et émoussées de ton oncle troglodyte. Pour ces âmes exceptionnelles, tu es allé porter ton étendard au cœur du sombre empire pour en arracher ceux qui te revenaient de droit.
De telles batailles ne furent à ton gout que bien trop aisée, exsangue par ses perpétuels affrontements contre le sanctuaire de ta demi-sœur, le royaume des morts ne pouvait guère être qualifié d’adversaire. Seuls quelques rares survivants parvenaient tant bien que mal à opposer une résistance aussi louable que futile à ton avancée implacable au sein des prisons.
Et ainsi, au terme de conflits aussi décevant que foudroyant, tu revins chez toi, emportant sur ton quadrige ton précieux butin. Les âmes mortes mais intactes de guerriers sans pareil.
Entre les griffes de tes serviteurs, elles allaient retrouver leur puissance d’antan, au cœur de tes forges infernales, de nouveaux corps allaient leur être donnés. Des corps adaptés à la guerre, des corps dignes d’eux, des corps qui rappelleraient à tous le nom de leur porteur lorsqu’ils trembleraient devant leur armure baroques, version altérées et monstrueux de leurs anciennes protections du temps où ils étaient encore mortels.
Ainsi furent créés tes plus grands champions, par la fusion d’une âme, d’une armure, et de ton propre ichor incandescent. Oubliant ainsi leur ancienne vie, oubliant jusqu’à la peur et à la compassion, ils devenaient ainsi tes plus grand hérauts, des armes d’une puissance uniquement surpassée par la tienne.
Et c’est devant leur yeux écarlates que tu paraissais alors, devant tes huit généraux rangés de part et d’autre de l’immense couloir menant à la première enceinte et te laissant le passage vers ton trône céleste.
Ton pas ralentit alors, tu espérais les voir eux aussi se dresser contre toi et t’affronter comme l’avaient fait tes berserkers, mais tu sais qu’à la différence des autres soldats, tes généraux conservent malgré tout une part importante de leur ancienne personnalité. Pour eux, ils n’étaient pas question de s’en prendre à leur suzerain, pour eux tu étais sacré, et le seul fait de te regarder te travers était impardonnable.
Qu’auraient-ils fait en voyant le père de l’Olympe te jeter hors de son palais ?
Tu n’en doute pas, ils auraient défié ce père méprisable, sans la moindre hésitation. Et ils auraient étaient détruit. Ils sont déjà morts une fois, mais sans leur corps, ils ne sont qu’âmes désincarnées, impuissants, et surtout, libérés de ton emprise.
Plus que tous les autres, à tes yeux ils sont précieux, irremplaçables. Les envoyer à la guerre signifie ton implication personnelle et totale dans ce conflit. Cela signifie une guerre totale, rien de moins.
Te redressant alors de toute ta divine prestance, tu reviens à une taille raisonnable avant de t’avancer vers cette allée d’honneur, passant sous leurs lances tendues en une haie de bronzes et de fer noir et les gratifiant chacun d’un regard emplis de fierté.
Pour toi, les mots sont inutiles, les honneurs ne se gagnent que sur le champ de bataille, et le plus beau cadeau que tu puisses leur offrir et de combattre pour l’éternité là où ils peuvent exprimer au mieux ce pour quoi ils ont été créés, sous ta bannière ardente.
Nul hurlement ne retentira cette fois au cœur de l’enceinte écarlate. Tes huit généraux reprendront leur garde et leur entrainement après ton passage tandis que déjà te parviennent les rumeurs d’une bataille générale opposant tes soldats avides de carnage.
Ta fureur contamine tout tes serviteurs, et ton royaume tremble à ton retour, tu pénètres maintenant la dernière enceinte de ta citadelle d’airain, celle se trouvant le plus profondément enfouie au cœur de la montagne du pouvoir, celle où t’attends ton trône. | |
| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
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| Sujet: Re: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Mer 19 Fév - 22:31 | |
| Enfin, après maints et maints combats tous plus savoureux les uns que les autres, tu pénètres enfin dans le saint des saint.
La huitième et dernière enceinte, ton sanctuaire sacré s’ouvre enfin alors que puissante et implacable, te parvient la cohorte de hurlements des pensionnaires de ton sanctuaire.
Ici, à l’ombre de la gargantuesque montage de crane soutenant ton trône céleste, sur les ossements des innombrables victimes des guerres ayant animées la création, s’affrontent encore et encore les plus grand champions du genre humain, ce qui dans leur zèle ont attirés ton attention et dont tu savoures encore l’aliénation totale.
Traversant lentement l’antre sanglant, tu patauges alors dans le sang ardent dans lequel brûle pour l’éternité les lâches ayant fui le champ de bataille en te délectant à nouveau de voir les armées élus s’affronter jusqu’à la mort tout en sachant que le lendemain même, la bataille reprendrait, plus féroce encore.
Ton œil se réjouit de revoir tant de visages légendaires, des noms que l’humanité n’a pas oubliés malgré les siècles ayant suivi le prétendu trépas de ces êtres.
Des êtres qui comme Alexandre de Macédoine se sont autoproclamés conquérant de la Terre, souverains des nations et bouchers mythologiques, ceux qui dans leur folie ont voulu affronter jusqu’aux immortels.
Ce fut de ta propre main que tu les enlevas à la Terre, ce fut de ta propre main que tu les amenas devant ton trône, t’assurant ainsi que leur combat ne finirait jamais.
Ayant ainsi réunis devant toi parmi les plus puissants guerriers et meneurs que l’humanité ait connue, tu savoure pleinement la vision de cet endroit resté inchangé depuis maintenant plus de cinq-cents ans, depuis ton départ pour les tréfonds de l’univers à la recherche d’un moyen quelconque de surpasser ton géniteur. Un voyage qui, s’il fut terriblement long et éprouvant, t’ayant mené jusqu’aux confins de l’univers, en des lieux que la conscience et la logique ne sauraient même pas appréhender, fut couronné de succès.
Oh tu sais qu’en ce moment même, Son regard est porté sur toi, tu sais qu’en ce moment même, Il doit trembler intérieurement de la possibilité qu’Hermès ait raison.
Oh comme ils ont raison d’avoir peur en ta présence dieu du sang…
Un jour, bien assez vite, viendra ton heure, comme est venu celle de ton père. Un jour tous ces bâtards et ces parvenus t’ayant méprisé seront à tes pieds, brisés et décapités. Tu remanieras la création pour la rendre semblable à ton antre, et ta victoire sur eux sera alors totale.
Oui, bientôt, mais pas encore. Tes forces doivent encore croître, ton talent doit encore s’affiner et ta nouvelle arme doit encore s’affûter.
Reprenant alors ta taille divine, tu avances d’un pas lent faisant trembler le sol sous tes pieds, tu t’avances vers le cœur même de ta citadelle, vers le trône des cranes toujours grandissant, vers l’endroit où des siècles plus tôt, tu avais laissé ton bouclier, ton écu frappé de ton emblème à huit pointes, dernier artefact qu’il manque à ton divin arsenal pour te lancer dans ton prochain combat.
Tu ne cherches même pas à éviter ceux sur ton chemin. Tu ne cherches pas à les préserver de ta force ou de ta taille. Sans pitié tu les piétines et les brise de tes bottes de bronze, laissant derrière toi des monceaux de cadavre qui ne troublent ni ne stoppent la marée de combattants s’affrontant encore malgré ta présence.
Tu sais que pour eux, seul importe désormais le carnage. Pour eux qui depuis des siècles existent aussi proche de l’essence même de la violence et du carnage, la raison et la pensée n’existent plus depuis longtemps.
Purgés de tout ce qui faisait d’eux des êtres uniques, ils ne sont désormais qu’une extension de ta propre folie, de grandioses marionnettes que te tes souhaits tu animes en une bataille sans fin, car tel est ton bon plaisir.
Contemplant à présent d’un œil méprisant le lac de sang enflammé qui illumine ton antre, tu rugis et attise les flammes châtiant impitoyablement les lâches qui peuplent ce lieu infernal, ce lieu où tu les as toi-même incarcérés en les arrachant des profondeurs du sombre empire, ton second champ de bataille préféré.
De tes haches immenses, tu broies et déchiquettes les membres les plus émergés des damnés tentant encore et toujours d’échapper à ta vengeance, une quête que l’éternité elle-même ne saurait remplir, car tu ignores le pardon, tu ignores le repos, et ta vengeance est éternelle.
Enfin tu atteints ton trône céleste, encore agrandis par les innombrables guerres s’étant déroulés depuis ton absence. Ne comptant plus les cranes sur lequel tu t’installes confortablement, tu grognes alors de satisfaction en laissant ton essence imprégner jusqu’aux fondations même de ta citadelle.
L’airain et le fer noir vibrent de concert en te sentant de retour, tes invincibles légions tremblent de fureur en ressentant de nouveau ton cosmos les atteindre et les rendre frénétique, huit-mille-huit-cent-quatre-vingt-huit cris de guerre et de folie résonnent alors de concert tandis que tu officialises enfin ton retour triomphale.
Ramassant alors l’écu taché de sang à tes pieds, tu l’examines avec attention comme pour vérifier si personne avant toi n’y aurait touché depuis ton absence, et d’un sourire carnassier, constates qu’il n’en est rien.
Plantant alors tes haches sur les accoudoirs de ton trône macabre, tu invoques maintenant ta lance d’airain pour la placer à ta droite, tandis que dans une gerbe de flamme pourpre, tu places ton bouclier à ta gauche.
Et c’est ainsi, de retour chez toi parmi tes élus, que tu t’autorises un instant de laissé aller, savourant simplement la fureur et les combats sans fin qui t’entourent alors que d’un grognement long et caverneux, tu ordonnes que tous reprennent leur habitudes.
Tes terres continueraient d’être balayées par des tempêtes de pures fureurs et des tremblements de terre, tes légions continueraient de s’entretuer encore et encore et tes forges continueraient de cracher leurs funestes présages à la face du ciel.
Tout perdurerait jusqu’au son de tes cors d’airain, annonçant ta nouvelle entrée en guerre. | |
| | | Thalie Muse de la Comédie Staff KoH
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| Sujet: Re: Citadelle d'airain d'Arès - Home, sweet home [Entrainement privé] Mer 19 Fév - 23:08 | |
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Superbe entrée en matière. De quoi faire trembler à ton seul nom. | |
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