Visite d'une princesse des ombres

Messages : 14 Date d'inscription : 03/09/2019

Voilà...ce que je dis, je le fais. Smile

Les larmes aux yeux, la belle Maretta sortit au soleil. Son père était porté disparu depuis un certain temps, jamais il était absent aussi longtemps de son royaume. Elle avait grandi dans le royaume des ombres et le sombre royaume avait été toute sa vie. Suite à une terrible intrusion dans le royaume, une partie d’Elysium avait été saccagé. Mais par chance, les champs Élysées eux-mêmes avaient été épargnés. Elle n’était pas trop au courant de cette histoire puisqu’elle n’avait que 5 ans quand cela avait arrivé.

2 ans plus tôt elle avait secouru un beau jeune homme lors d’une visite en Sibérie avec des serviteurs du palais. Elle l’avait ramené avec elle au royaume des ombres et lui avait sauvé la vie. Le jeune homme en question se disait être un chevalier d’Athéna du nom de Hyoga du cygne. Le beau Hyoga semblait s’être amouraché d’elle et il lui tint compagnie durant environ 2 mois. Elle le gardait cacher dans ses quartiers personnel et il avait le droit de se promener qu’avec elle. Parfois, pour ces obligations personnels, vu son rang important, elle devait partir 2-3 jours du palais. Alors le pauvre chevalier d’Athéna se retrouvait garder dans sa chambre, sous surveillance. Mais une fois, lors de son retour d’Elysium, que les autorités infernal avaient reconstruit, elle fut surprise de la disparition de son ami. Comment , les gardes avaient osé lui désobéir? S’ils ne connaissaient pas la peur, ils allaient la connaitre. Ils seraient tellement épouvanter, qu’ils ne s’en remettraient jamais. Pour leur défenses, ils lui dirent qu’il avait été livré à Arès par Perséphone. COMMENT!! PERSÉPHONE AVAIT TROUVÉ HYOGA!! De plus, elle l’avait livré comme une bête à ce monstre de la violence, Arès.

De la jalousie…c’était sûrement par jalousie qu’elle l’avait livré. Par jalousie et par vengeance, Hyoga lui avait avoué qu’il était déjà venu au royaume des ombres. Maretta secoua la tête et s’enferma dans ses quartiers durant un certain temps. Le temps passa et les mois se succédèrent dans une course effrénée. Maretta sortit de sa réclusion au bout de 5 mois. Elle fouilla tout le royaume des ombres, ce qui lui prit presque 4 mois, pour demander des conseils sur la meilleure chose à faire pour Hyoga. Elle détesta toute les réponses…d’abandonner, jamais! De le laisser tomber, jamais et de ne pas le chercher…pas question. De plus , même son père , le Seigneur Hadès était aussi porter disparu. Elle en avait asser de ses disparitions mystérieuse. Elle irait à leurs recherches elle-même.

Elle remonta à la surface et commença ses recherches un peu partout. Au bout de quelques mois, elle tomba sur un drôle de monsieur. C’était le début mai et elle le vit avancé vers elle pour lui parler. Il avait le visage tout ridés et un sourire édenté. Mais il semblait avoir une certaine sagesse et elle décida de l’écouter. Il lui conseilla de se rendre à Sparte.

- Mais pourquoi? Lui demanda-t-elle

L’étranger soupira :

- Pour retrouver ton ami, c’est le meilleur point de départ. Vous voulez retrouver votre petit copain, princesse des ombres. Rendez-vous à Sparte et on pourra vous aider.

La princesse hocha la tête et répondit :

- Hum, je vais suivre votre conseil, j’espère que ce n’est pas un piège.

Elle détourna les pas et allait pour partir quand il la retint :

- Je suis trop vieux pour me rendre là-bas, mais dis leur que c’est le Chauffeur qui t’envoie.

- Bien, je leur dirai.

La princesse quitta cet étranger un peu bizarre et reprit ses recherches.

3 mois plus tard, elle était devant la cité légendaire de Sparte. Du temps de l’antiquité, ça avait été le fief de la princesse Hélène et du roi Ménélas. Bien de l’eau avait coulé sous les ponts depuis cette époque et la ville était toujours là. Aussi belle qu’un joyau descendu du ciel. Maretta prit son souffle et entra dans la cité antique. Ses pas résonna sur le sol et elle fut surprise de trouvé l’endroit désert. Il était évident que des grands combats avaient eu lieux dans cette ville. Un étrange frisson lui parcourra l’échine, que c’était-il passé ici? Quelle malédiction avait frappé cette ville? Elle s’arrêta devant un portique fascinant et elle éleva la voix :

- JE SUIS MARETTA, PRINCESSE DES OMBRES, IL Y A QUELQU’UN?

Le silence lui répondit. Elle soupira et décida de patienter. Elle espérait qu’on l’avait entendu.

[Bon, on reprend du service ]

Bien des saisons s’étaient écoulées depuis le déferlement des morts sur le Sanctuaire de la déesse Athéna et bien au-delà. Une épreuve terrible que la blonde Sagittaire avait acceptée comme elle l’avait fait avec tous les périls du passé. De terribles moments qui resteraient à jamais gravés en sa mémoire tout comme la disparition de tant d’êtres d’exception. Tant de vies, tant de vies perdues par la seule malveillance de celui dont on taisait le plus souvent le nom…

Pourquoi était-elle encore là ? Pourquoi elle ? Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était posée la question, appelant au plus profond de ses songes les esprits d’Héraclès et Chiron. Suppliques sans réponse jusqu’à ce qu’elle ressente au plus profond d’elle l’appel de Sparte la Sacrée. Cette terre qui avait fait d’elle la sainte qu’elle était. C’était aussi en ces terres neutres que survivaient les ultimes savoirs ainsi que les dernières traces de la déesse Athéna, d’Ozymandias et de tous les autres avant leurs disparitions.

Aussi, s’était-elle plongée dans ses recherches tout en reprenant son rôle de Préfet de la Maison Blanche et c’était en cette qualité qu’elle avait repris sa toute première vie. Ainsi les jours, puis les semaines et les saisons s’étaient écoulées, rythmées au fil de ses recherches et découvertes, le plus souvent couronnées de davantage d’échecs que de succès. Pourtant, jamais, elle n’avait abandonné. Mieux encore en reprenant ses prérogatives de Préfet, elle avait ravivé au plus profond des aspirants saints, la flamme de l’espoir, de la combattivité et de la ténacité même lorsque le souvenir des dieux eux-mêmes semblaient s’estomper aux yeux du reste du monde, les reléguant encore plus loin qu’au simple titre de mythes.

Et c’était précisément au cours de l’une de ses enquêtes qu’elle avait appris que certains étaient prêts à aller trop loin en tentant un rituel laissé là par elle ne savait quelle main. Aussi alors que les brumes environnaient encore les murs de la maison blanche, s’était-elle empressée à descendre les rues d’une vaste cité encore trop plongée dans les propres brumes de ses rêves pour remuer à son passage.

Pas un être ne semblait réaliser sa présence, créant de faux airs de ville fantôme. Ville bien plus jeune qu’elle ne le paraissait aux yeux des profanes, après tout, elle ne dépassait même pas deux décennies.

S’approchant soudain de la porte d’entrée et du bureau d’accueil des aspirant, la blonde archère eut l’attention détournée par l’approche d’un cosmos sauvage qui évoluait entre les murs sacrés de la nouvelle Sparte, la Cité de Tous les Possibles…

Franchissant les lourdes portes, elle finit par entrer dans la salle d’accueil, invitant la jeune femme à la suivre, parée de sa tenue de combattante, blanche de pieds en cape, rehaussée de cuir et de métal, arborant surtout la broche si particulière du Préfet de la Maison d’Athéna.

" Princesse des Ombres, rien que cela… "

Glissa-t-elle plus amusée que piquante avant de poursuivre.

" Seriez-vous la reine d’Angleterre, la Grande Catherine de Russie voire même l’incomparable Cléopâtre VII Philopator, cela ne changerait rien. Ici vous êtes en l’enceinte de Sparte la Sacrée, fief du Haut Commandeur Arwen et terre neutre au cœur du tourment divin en son sein, tous sont traités de la même façon. Roi ou mendiant, tous ont le droit au même accueil et à la même chance. Aussi prenez la peine de laisser tout arme ou tout armure à l’entrée. Ici se côtoient aussi bien les anges que les démons ou encore les arbitres de ce monde… "

Et lui indiquant un coffre sculpté du plus bel effet, elle acheva.

" C’est un bien étonnant voyage que vous avez du accomplir pour franchir nos portes mais vous aurez largement le temps d’en discuter avec le Haut Commandeur dès qu’il jugera l’instant opportun venu. Ah oui, avant que je n’oublie, je suis Cypris, Préfet de la Maison Blanche et responsable des agissements des aspirants de cette même Maison devant le Haut Commandeur. "

Un grand jour pour un... Pour un nouveau jour, c'est déjà pas mal en soi. Un jour où être toujours là à encore voir que le monde n'était pas détruit et encore moins aux prises avec celui qu'il détestait comme son père autrefois. Cet homme était Dante, spectre... Enfin plus ou moins ancien spectre ayant tourné le dos à Hadès pour se tourner vers l'humanité et ainsi, perpétrer l'héritage familial bien qu'un frère nommé Vergil fut lui aussi prit dans cet héritage sans avoir pu le retrouver jusque-là.

Avant, Dante était qu'un jeune homme insouciant qui se fichait pas mal de ce qu'il se passait vraiment autour de lui, lui seul comptait et surtout s'il pouvait rassembler autour de lui un harem complètement dédié à sa personne. Mais depuis cet épisode avec la guerre et ayant compris son héritage, Dante est à présent un homme ayant murît... Du moins sur plusieurs points. Autrefois star connue, à présent bien moins connu et plutôt du genre à apprécier pouvoir pourfendre des choses qui menace des innocents.

Et si l'on le questionne, il dira simplement qu'il est encore humain mais ayant fait copain-copain avec le spectre en lui, faisant de lui quelqu'un n'ayant en rien perdu de son humanité et de sa personnalité même quand il était encore qu'un simple mortel. Si encore il y a quelques temps il n'hésitait pas à commettre tous les péchés possibles, et bien aujourd'hui il sait davantage se réfréner bien que le péché de la luxure sera son petit plaisir personnel. On est ou pas le spectre de l'incube après tout.

Des fois il restait là à bêtement se demander quoi faire, puis une autre il profitait de simplement chercher un divertissement et Sparte avait au moins le don de le mettre quelque peu à l'abri des autres spectres qui pouvaient le chercher. Sans oublier qu'il y avait son lot de filles à admirer sans la moindre gêne. Après tout quand on aime une choses, il faut l'assumer jusqu'au bout. Voilà pourquoi Dante était entrain de se déplacer, car il assumait totalement le fait qu'une voix de femme qui crie l'attirait, surtout quand il ne reconnaissait pas cette voix. Toujours porteur de l'arme de son père Rebellion ainsi que de sa guitare et ses pistolets adorés, il marchait de manière inscouciante. Sifflotant même, il allât vers l'entrée pour voir deux figures, déjà l'une connue et l'autre en effet pas du tout connue.

Le sourire grand comme jamais, il approcha en levant un peu les bras comme pour signaler sa présence.

-Hey salut ! Je suis Dante ! Alors à ce que je vois on est déjà entre de bonnes mains ? Les miennes sont bien meilleures je rassure, je peux même faire une démonstration si ça le désire mais... Ce serait dommage de faire ça comme ça à l'entrée. Je ne suis pas non plus un sauvage je rassure. M'enfin bref... J'ai cru entendre princesse des ombres, alors je suis venu voir par curiosité, parce que moi je suis le roi de la nuit... Et même des rêves aussi ça arrive quand le moment est plutôt bien établi mais c'est plutôt réducteur comme terme. Je dis ça mais de souvenir Artémis m'avait pas vraiment l'air réceptive quand je l'ai vu la dernière fois... Elle m'a même tué si je puis dire ainsi mais bref, bienvenue ! Si jamais il y a la moindre envie ou demande, je peux m'en occuper pour peu que ça soit très intéressant bien sûr !

Il s'arrêta, se frottant le menton comme pour jauger de ce qu'il comptait dire sur le coup puis se lança.

-Ah oui si jamais ça se demande de quel côté... Maison... Camp... Je sais pas quoi d'autre... On va dire que je suis du côté des gentils... Ou l'humanité, c'est familial pour faire simple, c'est pas important pour le coup. En tout cas je conseille d'éviter ce qui touche Hadès, la dernière fois ça a voulu tuer tout un tas de gens, mais ça c'est juste mon avis, vous en faites ce que vous voulez.

Messages : 14 Date d'inscription : 03/09/2019

Le silence ne dura pas trop longtemps. Une femme , tout vêtue de blanc vint au-devant d’elle. Cette dernière l’invita à la suivre. Maretta admira l’armure magnifique de cette femme, qui était visiblement très importante à Sparte. Elle lui expliqua que tout le monde était sur le même pied à Sparte et Maretta eu l’impression qu’elle n’avait pas apprécié le terme de princesse. Qu’est-ce qu’elle aurait pu dire, on l’avait toujours appeler ainsi :

- Je vous comprends et je m’incline devant vos paroles. Ne pensez pas que je suis une personne prétentieuse, c’est juste qu’on m’a toujours nommé ainsi. Les armes…

Maretta la regarda plus étonné qu’autre chose et fit le tour de son habit. Elle avait juste un poignard à sa ceinture et c’est tout. Un poignard et une bourse, mais la bourse elle s’en séparait jamais. Maretta montra son poignard, au pommeau richement sculpté en argent avec 2 saphirs dans son manche et un rubis gros comme une bille au bout :

- C’est un cadeau, j’aimerai le récupérer lors de mon départ de la ville et…

Elle allait pour en ajouter quand un homme se pointa soudainement. Ce dernier émanait une aura plus sombre que la belle dame en blanc. Mais elle se sentit aussitôt plus détendu par sa présence. Il se présenta toute suite sous le nom de Dante…tiens le même nom que cet idiot complètement écervelé qui avait eu l’audace de venir en enfer. Par chance, il n’avait vue qu’une section du royaume, la pire selon la princesse des ombres. Mais ça remontait à plusieurs siècles, alors ce n’était plus d’actualité. Maretta s’inclina avec respect devant le nouvel arrivant et se présenta enfin :

- Je manque de courtoisie et j’en suis navré…Moi je suis Maretta prin…juste Maretta. Ce que je comprends, ici tout le monde est au même point. Ce n’est pas une mauvaise idée. Je suis ravie de vous rencontrer et je suis prête à vous écouter.

Elle sourit à la dénommé Cypris :

- Un long voyage…le mots est faible. J’ai croisé un homme étrange à l’Ile de Rhodes et il m’a conseillé de venir ici. Que Sparte pourrait m’aider, il ne m’a pas donné son nom. Mais il voulait que je vous dis qu’il se faisait surnommer le chauffeur, j’en sais pas plus.

Le dénommé Dante fit remarquer de ce tenir loin de tout ce qui touchait à Hadès. Elle était mieux de taire pour le moment qu’elle était sa fille. Maretta soupira , mais resta silencieuse aux dernières remarques de Dante. Elle n’aimait pas qu’on s’en prenne à son père, mais pour sa mission et pour sa sécurité, elle était mieux de se la fermer. Mais elle demanda quand même :

- J’ai hâte de voir le haut commandeur et de lui demander s’il peut m’aider à retrouver mon ami que j’ai perdu.

Elle leur sourit à tous les deux et espéra qu’ils pourraient l’aider, à retrouver Hyoga et à le ramener avec elle…aux enfers.

" Hum.. Tout le monde ? Tout le monde vous a appelée ainsi ? "

De quoi faire sourire la blonde archère tandis que l’image d’une Saori passait au travers de son esprit. Incarnât qu’elle n’avait connu qu’au travers des récits, la jeune femme ayant succombé juste après la fondation de Sparte la Sacrée. Une image trouble qui n’avait rien à avoir avec Delphine, la dernière incarnation de la Sagesse à avoir foulé les étendues de Gaïa. Une déesse qu’elle avait suivi sans la moindre hésitation, jusqu’à ce jour funeste qui avait vu la terre ni plus ni moins que jetée en pâture à la pourriture des Enfers.

Véritable cauchemar éveillé dont elle gardait précieusement les souvenirs malgré toute la douleur associée. La perte de Delphine Athéna, d’Ozymandias leur grand pope, de Bardamu, Crystalia et tant d’autres encore…

La folie s’était comme déchaînée avec encore plus de force que les pires tempêtes de Poséidon. Petit jouer, bien petit joueur que ce dieu pitoyable dont le jeu n’avait rien à voir avec celui d’un Hadès, Arès ou d’une Éris déchaînée… Voire pire encore lorsque les Titans eux-mêmes entraient dans la danse.

Pour son plus soulagement, l’humanité s’est aussi plongée dans la plus puissante des amnésies, le plus intense des dénis, repoussant jusqu’à l’évidence elle-même.

Passant soudain la main sur son front soudain moite, le Préfet de la Maison Blanche s’avança, posant le regard sur la lame avancée vers elle.

" Bien, nous aurons tout le temps d’en reparler si d’aventure, vos pas vous mènent vers la Blanche Maison de la Guerre et la Sagesse. Quant à ceci… "

Elle effleura simplement le fil de la lame du bout des doigts, élevant doucement son aura dorée. Celle d’une gold sainte dont la puissance était en ce moment bien amenuisée. Ne pas prendre le risque d’irriter qui que ce soit alors que la paix régnait de fait entre les murs de la Cité de tous les Possibles.

" Splendide facture, encore dénuée de tout cosmos personnel. A moins que vous n’en ayez jamais ressenti le besoin. Ce qui corroborerait parfaitement vos dires. Les autres se presseraient en avant pour vous éviter tout souci mais sachez une chose… "

Et plongeant ses yeux droit dans les siens.

" Vous éviter sans cesse le moindre souci n’a fait que vous affaiblir, vous priver de cette force que je peux ressentir en vous. Même si je ne peux mettre de nom sur la maison vous étant "destinée", je sens une énergie encore naïve en vous.

Cette arme, gardez-la donc mais apprenez une chose qu'il ne vous faudra jamais oublier : arborer une armure sacrée, un surplis ou même une kamui en ces murs se fait aux risques et périls du porteur. Le Haut Commandeur a imposé la paix mais les aspirants sont libres de se sentir provoqués par la présence de combattants éprouvés et assermentés. "

Et comme par magie, un spectre choisit justement cet instant précis pour entrer dans la salle d’accueil. Cet énergumène qui se terrait sous la protection d’Arwen plutôt que d’affronter les conséquences de ses actes.

Viendra le jour où tu ne pourras même plus demeurer céans. Cette terre d’asile ne pourra pas te protéger éternellement. A moins que tu n’aies pour vocation de t’enraciner en ces terres, tel les innombrables statues de marbres…

" Eh bien, il te faudra patienter avant de tenter de l’ajouter à ton fan club, Dante de l’Incube. "

Et se plaçant entre la dénommé Maretta maintenant qu’elle s’était enfin présentée et le fils du légendaire Sparda, elle poursuivit sur un ton à peine plus autoritaire.

" Les trois Préfets ou le Haut Commandeur ont la priorité. Et ensuite, si l’envie lui en prend, elle pourra te suivre. Par contre, évite de provoquer une nouvelle émeute. Tes dernières groupies ont mis un tel foutoir dans les quartiers des aspirants spartiates que j’ai du les forcer à tout nettoyer à la brosse à dents pour leur faire comprendre certaines choses. La Maison Noire avait préconisé leurs langues en plus du fouet mais ces petites dindes n’avaient fait que te suivre dans l’un de tes fameux concerts. Donc à l’avenir, évite de choisir tes fans parmi des écervelées incapables de se sentir l’une l’autre. Je n’ai rien contre les combats entre filles mais nul combat ne doit se faire pour un motif aussi futile que tes beaux yeux pour ne pas citer autre chose… "

Et glissant un regard amusé vers la princesse des Ombres.

" Ce serait dommage de vous choquer à peine arrivée, aspirante Maretta. Faites juste attention aux belles paroles de l’Incube et à son charme ravageur. Même un défi comme Artémis ne l’a pas fait reculer… "

Et éclatant soudain de rire, elle se tut à l’évocation du chauffeur…

" Le Chauffeur ? Vraiment ? Non, il avait disparu en même temps que l’ancien Haut Commandeur et vous aurez lui-même menée jusqu’ici. Dites-moi, à quoi ressemblait-il ? Vous a-t-il seulement laissé le contempler réellement ? "

Quoi qu'il arrivait, il gardait son air détendu et plutôt souriant, après tout il n'y avait jusque-là rien qui allait entacher son humeur, surtout quand il se retrouve avec des femmes. Il aurait été moins bien vu s'il avait tiré la tronche et hurler à la mort au moindre petit mot prononcé, donc oui il allait bien et était de bonne humeur de surcroit. En plus il avait le nom de la nouvelle venue, déjà une première information bien que l'autre soit princesse mais il n'en tenait pas encore compte et ça n'allait pas changer sa façon d'être.

Par contre Cypris elle, Dante savait déjà que pour réussir à la détendre et plaisanter avec, ça n'était pas gagné. À croire qu'être dans le bon camp de ceux qui pensent un peu aux gens n'aidait pas à savoir rire un bon coup. Mais bon, au moins il était là pour montrer que même à Sparte, on pouvait se reposer et pas se sentir stressé pour tout et n'importe quoi. Il y avait même de quoi s'amuser pour peu qu'on s'en donnait les moyens et ajoutant de la motivation.

Cela étant dit, Dante ne semblait pas plus dérangé que ça à la remarque de Cypris, bien au contraire il en souriant que davantage, aimant voir qu'il pouvait provoquer une autre réaction que la simple neutralité. Il lui fit un clin d'oeil.

-Eh je n'y peux rien si ça provoque cet effet chez certaines personnes, puis en plus je ne sélectionne pas vraiment, c'est plutôt naturel. L'air autoritaire te va plutôt bien Cypris mais tu sais je suis sûr que tu es encore plus jolie avec un sourire. Tu devrais apprendre à te détendre un peu, trop sérieux tout le temps c'est pas bon pour le moral tu sais ? Et n'ose pas me dire que pour te détendre tu médites ou je ne sais quoi. Je parle de vraie détente, tu sais boire un coup, de quoi fumer et en plus en compagnie de quelqu'un qui sait aider à se sentir bien. Si tu veux je peux te proposer de passer un moment comme ça, je te promets que je ne tenterais rien de bizarre. Tu as ma parole si ça peut t'aider à me croire, je signale que j'ai quand même décidé d'aider des innocents quand ça a été la guerre au lieu d'aider à les massacrer, je suis du bon côté comme toi Cypris.

Il parlait de tout ça sans même se montrer pressant ou bien juste trop poussif, il allât même tourner son attention vers la nouvelle venue comme pour appuyer ses dires.

-Faut pas écouter tout ce que dit Cypris, oui bon j'ai été voir Artémis mais... J'avais pas le choix et puis... J'étais un peu idiot mais j'avais mes raisons et fallait un tas d'aide pour retrouver quelqu'un... En plus Artémis m'a juste mise en morceaux... Mais je me suis calmé par rapport à quand je suis venu ici... Faut pas s'inquiéter, je suis clean maintenant... Sauf quand une occasion spéciale arrive.

Un haussement d'épaule et il roula des yeux même si juste ensuite il se stoppa net en ayant entendu un mot qu'il ne pensait pas entendre jusque là, un mot le rendant bien plus sérieux mais sans pour autant s'énerver sur le coup.

-Le chauffeur hein ? Si je le choppe... M'enfin bon... C'est bon à savoir qu'il est encore quelque part à se planquer comme l'autre qui servait d'ancien haut commandeur...

Messages : 14 Date d'inscription : 03/09/2019

Cypris la fit sourire quand elle évoqua la possibilité qu’elle soit accepter dans la maison blanche. Sûrement pas et d’ailleurs Maretta n’aimait pas le blanc. C’était vide et c’était la teinte des fantômes qui erraient dans les champs Élysées. La belle guerrière ignorait totalement par où elle avait passé pour venir jusqu’à Sparte. Personne ne l’avait accompagné et personne ne lui avait tenu la main.

Cypris accepta de lui remettre son arme, sûrement parce qu’elle avait précisé que c’était un cadeau. C’était Hadès lui-même qui lui avait offert, pour ses 15 ans. Mais c’était vrai que c’était une arme splendide. :

- Je vous remercie pour vos bons conseils, puissante guerrière du sagittaire. Je vais en prendre note. Mais ne pensez pas que j’ai eu une enfance choyé même si j’ai le titre pompeux de princesse. J’ai surtout appris que ce titre était synonyme de responsabilité et qu’on doit pour ça avoir toujours un comportement irréprochable.

Elle fit un autre sourire à Cypris et désigna Dante :

- Ne vous en faites pas, je ne suis pas impressionner par ce genre d’individu. Et il m’en faut beaucoup plus pour me choquer. Je suis surtout contente que vous me fassiez un aussi bel accueil, surtout que ma venu n’avait pas été annoncé. Et justement à ce propos…

Maretta devint silencieuse un très court moment et la salua de nouveau avec un grand respect en baissant la tête :

- J’ai fortement manqué de tact en oubliant de vous faire envoyer un message 2 jours avant mon arrivé. J’espère que vous me pardonnerai?

Maretta savait parfaitement que c’était inutile de leur demander pardon et qu’ils avaient déjà compris que ces intentions étaient bonnes. Mais c’était elle qui avait besoin de cette formule de politesse. Cypris ignorait comment ça avait été sévère pour elle dans les enfers. Elle avait été choyer, c’est vrai mais ça avait été dur aussi.

Dante la fit rire quand il reprocha à Cypris d’être trop sérieuse, plus qu’elle l’écoutait et plus elle avait le sentiment qu’elle était entre les 2 pour le tempérament et le caractère. Oh, oui elle aimait les hommes, mais depuis sa relation avec Hyoga, elle n’en voulait pas un autre dans ses bras. Il lui manquait cruellement le chevalier du cygne et même s’il était pour Athéna, ils c’étaient très bien entendus. :

- Vous avez raison sur un point, messire Dante. Il faut savoir s’amuser dans la vie et si vous aviez vu les banquets somptueux qu’il y a déjà eu pour moi, vous auriez été très surpris. Mais les incubes ont intérêts à tenir leurs pattes loin de moi. Le dernier qui a tenté de me tripoter d’un peu trop près, disons que…que…

Maretta marqua une pause et fini par dire :

- Mon père l’a fait castré et chasser du royaume pour toujours. Je ne suis pas une petite gourde sans cervelle qui ne sait pas faire la différence entre un mouton et un chat.

Elle rit légèrement et le salua de nouveau :

- Mais je serai ravi de vous considérer comme un ami. Et c’est avec plaisir que je ferai la fête avec vous. Je vous ferai gouter à des vins…dont vous n’avez pas idée comment ils sont bons. Des plats savoureux, préparer par les meilleurs cuisinier du monde. Et si vous aimer les belles filles? Il y 2 servantes du palais qui doivent avoir une vacance dans environ 1 mois et elles sont vraiment très belle. L’une est aussi belle que la reine de Saba et l’autre , je vous laisse la surprise.

Elle tourna de nouveau son attention vers Cypris :

- Le chauffeur, comment le décrire…il ressemblait à un vieux pêcheur Grecque. Le visage tout ridé, il lui manquait quelques dents mais un regard d’une intensité asser particulière. Sa voix résonnait comme de la musique et j’ai été enclin à le croire et à lui faire confiance. Ce n’est pourtant pas mon style de faire confiance facilement.

Elle resta un moment silencieuse et termina :

- Mais je suis ici et je ferai selon ce que vous me conseillerez. Je ne suis pas là pour chialer , ni pour faire des problèmes. Alors…je suis entièrement à votre disposition.

Elle leur fit à chacun un sourire chaleureux et attendit qu’ils lui parlent. Elle voulait retrouver Hyoga et revoir son père.

Messages : 135 Date d'inscription : 03/08/2013

Citation :: Une déflagration se fait sentir depuis les arènes toutes proches.

Les personnages rompus aux combats peuvent reconnaître une charge d'intensité divine. Les cris ne sont pas audibles d'aussi loin mais les cosmos présents eux le sont.

Chacun est libre de réagir comme il le souhaite.

" Je vois, aucune responsabilité dans tes actes, aucun regret, juste le plaisir, l’intensité d’un moment échangé aussi bref que gravé à jamais au fond de l’âme et du cœur de celles qui t'écoutent, celles qui vibrent au rythme de tes cordes, petit Incube de mon cœur... "

Des paroles bien étonnantes dans la bouche de la blonde Sagittaire, dont l’écho se répercutait jusqu’aux tréfonds de son âme, communiant autant avec celle du seul homme à avoir pu la toucher en plein cœur qu’avec celles bien plus lointaines de Chiron et Héraclès. Et semblant soudain suivre les conseils du rockeur de Sparte, elle ajouta.

" Mais peut-être devrai-je au fond te remercier… "

Et riant doucement, révélant l’éclat d’une beauté que rien n’avait entachée, pas même les fines blessures parant son front comme autant de médailles de courages.

" Après tout, vous faites une sorte de tri pour le plus grand bien de Sparte la Sacrée et par-delà de ses murs, l’humanité… "

Des paroles bien lourdes de sens mais en parfaite adéquation avec ce qu’était la blonde combattante : une sainte mais aussi une survivante qui avait traversé les pires instants que Gaia et à travers elle la totalité de l’humanité. Bien des séquelles auraient du émailler son âme mais l’illusion, l’illusion tenait toujours. Par un miracle sans nom, l’illusion perdurait en son esprit et au travers elle la galvanisation de sa foi, de son dévouement envers l’humanité et la terre qu’elle protègerait toujours autant de son cosmos et de son armure.

Athéna lui avait donné le savoir, la force et Ozymandias sa véritable destinée, son réel combat, le seul qui valait la peine d’être mené. Telle était la nuance, infime si infime. Le Sanctuaire était Athéna et Athéna, l’âme et la raison d’être du Sanctuaire…

Si fine, si délicate était la nuance que seul Chiron aurait pu la guider de nouveau sur la Voie de la Guerre et la Sagesse mais il existait entre Cypris et lui une barrière qu’il ne pourrait jamais abattre. Celle qui n’écoutait rien, celle qui était capable de tout renverser, tout rompre sur son passage. Une barrière que le seul fils de Sparda pourrait un jour rompre mais où était-il ? Où ce demi-démon revêtu de la toge sacrée du Grand Pope s’était-il égaré, laissant la blonde archère derrière lui, telle une Etoile perdue, s’obstinant à briller au cœur du chaos…

Et laissant quelques instants le rockeur et la princesse deviser, elle finit par sourire à la menace à peine cachée de la jeune Maretta. Pas si jeune que cela si l’on se fiait à ses paroles. Qu’était-elle, cette ensorcelante nouvelle venue, capable de supporter le charme de l’Incube ? Bien plus qu’une simple mortelle en tout cas.

Et se concentrant sur la discussion entre les deux êtres, elle en analysait chaque mot, chaque intonation. Était-ce par amusement qu’elle évoquait la reine de Saba, personnage biblique, s’il y en avait, ou avait-elle réellement des dons spéciaux. Puis vint la description surprenante qu’elle lui faisait du chauffeur.

Eh bien, on nous l’a changé notre chauffeur. Lui qui ne semblait être entre la trentaine ou la quarantaine. A moins qu’il n’ait le don de changer d’apparence et puis, qui pouvait avoir l’outrecuidance de se faire passer pour lui. Question à creuser dont elle allait s’ouvrir à la jeune femme lorsqu’une explosion terrifiante se fit ressentir depuis le nord de la cité, sans doute les arènes vu la proximité et l’intensité…

Non…

Instinctivement, elle s’était placée en barrage devant Maretta. Dante était un combattant, il pouvait se défendre et puis son image de mâle en aurait encore pris un fameux coup.

Sentant une autre énergie s’élever, elle prit soudain la parole, se retournant dans le même mouvement face à Maretta, posant sa paume en un geste protecteur sur son épaule, lui parlant comme elle l’aurait fait pour n’importe lequel des aspirants.

" Tu n’as rien ? Bien, alors reste ici. Cette énergie n’a rien d’humain pas plus que celle qui lui a répondu. "

Des mots sans le moindre tremblement alors que l’aura du Sagittaire se réveillait soudain.

" C’est un dieu qui vient d’émerger entre les murs de Sparte. Un dieu qui n’a rien de bon et face auquel vient de se réveiller un titan. Si ces deux-là en viennent aux mains le pire est craindre même entre les murs de Sparte. Cours jusqu’à la tour dorée et demande aux aspirants de l’Olympe de te prendre sous leurs protections en attendant le retour du Haut Commandeur. Lui seul pourra intervenir en tout dernier recours. "

Et relevant la tête en direction de Dante.

" Tes protégées pourront-elles compter sur ta musique à réveiller les morts, Lestat ? "

Un rire lui échappa presque. Restait à voir si Dante connaissait cette référence. Puis, prenant congé de la princesse des Ombres, elle fila droit vers les arènes de Sparte.

" Va te mettre à l'abri, petite princesse, vite... Si mes craintes sont avérées, le pire va se reproduire entre les murs de Sparte ! "

=> Arènes vers le point d'émergence de l'énergie divine et de l'explosion de dunamis

Toujours avec son attitude on ne peut plus naturelle et pas du tout du genre à tenir compte des conventions sociales, l'ancien spectre fixait à tour de rôle les deux femmes. Même si la dernière nouvelle avait quelque peu pourri son humeur, Dante gardait un certain self contrôle sur lui-même. L'âge et la maturité avaient pris le pas sur l'impulsion des émotions de la jeunesse d'un Dante insouciant et irresponsable.

-Je suis plus vraiment le spectre de l'incube... Même si bon j'ai encore quelques trucs mais... Je préfère me voir comme humain qui peut perpétuer l'héritage de la famille. Je préfère les femmes qui sont dures à avoir, plus... Précieuses et davantage... Du genre à savoir ce qu'elles veulent...

Et il fut agréablement surpris face à la réaction de Cypris qu'il ne pensait pas entendre de sa bouche, de quoi le mettre dans une humeur un peu plus tranquille et lui faisant croire qu'il avait ses chances. Et puis les femmes qui ne se laissaient pas faire était quelque peu son faible en soi. Car quand elles se laissaient aller à un moment de faiblesse, ça n'en devenait que plus savoureux.

-Être ami avec un ancien spectre qui est le fils d'un autre traitre, je ne crois pas que ça soit conseillé... Mais je vais pas dire ce que les autres doivent faire non plus. M'enfin... Je pense que le mieux à faire c'est-

Pas le temps de finir que deux gros cosmos se firent sentir dont il ne savait que trop bien ce que c'était : des dieux. Et il avait déjà bien eu son compte de dieux pour savoir que face à eux, il n'était pas du tout à la hauteur et que ces derniers n'avaient qu'à lever une main pour le mettre au sol. S'il tenait à rester en un seul morceau, valait mieux s'en tenir loin. En tout cas Cypris y alla non pas sans dire à Dante quelque chose.

D'un côté ne pas y aller... Ce serait manquer la fête. Alors il sourit à Maretta malgré la situation.

-Alors ? On va se joindre à la fête ? Je trouverais dommage de ne pas être aux premières loges.

Messages : 14 Date d'inscription : 03/09/2019

Maretta avait écouté en silence la discussion entre Cypris et le dénommé Dante. C’était intéressant et très instructif ce qu’elle apprenait tout en restant silencieuse. La belle guerrière du sagittaire lui lança un regard amusé lorsqu’elle donna son avis sur Dante. C’était vrai qu’elle en avait vue d’autre et qu’elle n’était pas impressionner. Mais elle devait avouer qu’il avait un côté sympa. Soudain une détonation étrange et terrible fit trembler la terre. Quoi? Qu’est-ce que c’était?

Cypris devant elle pour la protéger et lui demanda si elle n’avait rien. :

- Je vais bien, merci…euh…

La chevalière lui conseilla d’aller chercher protection à la tour dorée, mais elle ne connaissait pas la ville. Et elle n’avait pas envie de se retrouver seule. Un dieu…rien de bons? Ça pouvait être une de ces connaissances. Morphée qui tentait de la retrouver?, elle était certaine que le dieu des songes avait encore des sentiments pour elle. Si elle était absente trop longtemps des enfers, il serait capable de se lancé à sa recherche.

Cypris avait déjà pris les devants et Dante lui demanda si elle voulait venir avec lui :

- Je vous suis, Dante. Je ne veux pas errer seule dans une ville que je ne connais pas. Et je peux faire ma part en plus. Je suis peut-être une princesse, mais je ne suis pas une lâche et je ne suis pas peureuse non plus.

Elle sourit à Dante, elle avait été un peu dur dans ses propos avec lui :

- J’espère ne pas vous avoir froissé dans mes propos, ce n’était pas mon intention. Allons voir ce qui se passe et un titan, j’en n’ai jamais vue.

Elle hocha la tête vers lui et l’invita à prendre les devants. Elle ne voulait pas manquer ça et si c’était Morphée? Où une autre connaissance? D’une manière ou d’une autre, si c’était un dieu infernal, il la connaissait sûrement et s’expliquerai plus facilement avec elle qu’avec les autres. Et vu son rang, il devait la protéger. Finalement ce n’est pas elle qui risquait avoir besoin de protection, mais eux. Elle sourit à cette pensée et se mit en route vers le bruit de la détonation.

Vers les arênes

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