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| Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir | |
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+8Thalie Sélène Hermès Clio Athéna Arès Artémis Zeus 12 participants | |
Auteur | Message |
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Hermès Messager des Dieux
Messages : 183 Date d'inscription : 02/09/2013 Localisation : Quelque part à m'amuser
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mar 23 Juin - 7:05 | |
| Maintenant je comprends bien des choses, peu importe Jamir, peu importe qu'Athéna ne puisse plus avoir le soutien tant que ses forces et elle puissent combattre. Je sentais ma patience être mise à rude épreuve avec tout ce qui s'était passé. Il était temps qu'Hermès rentre dans la danse, après tous ces millénaires à attendre sans vraiment agir, toujours observer, toujours me contenter de jouer le dieu rieur et non le dieu que l'on prend sérieusement. Tout a une fin comme on dit. Je refuse d'être mis en arrière. Si je veux rester le fils favori, il faut alors que je dévoile bien plus que mes talents de messager. Mais avant, je dois patienter encore, juste un peu, le temps n'a aucune importance pour les dieux, ils sont et resteront toujours. En écoutant mon père, moi Hermès reste celui dont l'attribut me permet d'être dans la neutralité la plus absolue bien que je reste du côté de mon père avant tout.
L'atout dont je peux me servir est la quantité d'artéfacts que j'ai en réserve dans le seul but de ne laisser aucune chance à mon adversaire et trouver l'arme la plus adaptée. Et rien de tel que les chaînes des cieux pour emprisonner n'importe quel dieu, surtout s'il ne s'y attend pas. Même mon père ne put s'en défaire de par le passé jusqu'à qu'il en soit libre par une aide extérieure. Si elle est parfaitement utilisée, alors je pourrais même garder en parfait état n'importe qui.
Ainsi je dois retourner à Sparte pour donner les bagues à Artémis et Athéna, du moins c'est ce que je croyais jusqu'à voir Artémis annoncer une nouvelle que je pris comme l'occasion que j'attendais depuis tout ce temps. Sans attendre une seconde de plus, je tends ma main où est l'anneau destiné à Artémis pour le faire léviter en sa direction et je regarde mon père à nouveau en hochant la tête. Cette fois je parlais avec détermination et tout le sérieux dont je pouvais me permettre. Je ne voulais plus être pris à la légère.
-Permettez-moi d'agir père, laissez-moi être votre présence à Sparte, je ne vous décevrais plus comme je l'ai fais la dernière fois que j'y étais. Je mettrais un terme aux agissements d'Hadès avec Artémis, si elle désire bien de mon assistance. Hadès lui-même ne pourra plus alors faire ce qu'il lui plaira si nous portons votre parole. Il est temps que Sparte voit que même le grand Zeus a son regard dessus ainsi que l'Olympe entière. Jamais nous laisserons la faiblesse devenir notre et être utilisés par ceux qui veulent nous diviser.
La guerre était là, et personne ne devait être mis à l'écart, les responsabilités doivent être prises et je me dois de porter le poids de mon héritage combien même je ne désire aucunement le trône, je suis un dieu de l'Olympe et comme tous les autres, il me faut prendre les armes et agir. | |
| | | Zeus Roi des Dieux
Messages : 106 Date d'inscription : 04/08/2013
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Ven 26 Juin - 16:06 | |
| *Ozymandias des Gémeaux, anciennement Adrian Veidt, plus anciennement encore répondant au nom de Vergil Sparda… Tant de vie pour un seul homme.*Sans doute possible, ce chevalier d’or était l’héritier du pouvoir de Castor et Pollux, mais à cet instant, il était encore bien plus. Il était le chef suprême des 88 chevaliers de ma fille chérie, en plus d’être éveillé au 8eme sens. *Il peut m’être utile dans la titanomachie à venir… Il veut le pouvoir, comme tous les Hommes. Hum…*Du pouvoir, la montagne des dieux en avait plus que de raison. Aussi, en distribuer d’infimes poussières à une poignée de mortels méritant pour nous aider dans la titanomachie à venir, cela ne serait en rien dommageable ni pour moi ni pour aucun des miens. *Encore faut-il qu’il le mérite effectivement.*L’idée de tester moi-même ce mortel impétueux et libre penseur me traversa l’esprit, accompagnée d’une envie soudaine d’aller sur Terre en personne. Une envie qui ne m’avait plus prise depuis mes escapades de jadis, où alors je n’allais pas en quête de combattant, de de femme humaines aux formes divines, et aux cuisses légères. *Héra m’en a toujours tellement voulu…*Souriant alors en resongeant à cette lointaine époque où tout me semblait alors parfait, je n’eus cependant pas le temps de prolonger ce voyage intérieur oh combien nostalgique, car en plus d’une étrange sensation de malaise qui me prenait soudainement, une irruption fracassante me tira de mes pensées. « Artémis ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »Il n’y avait pas un instant, elle se trouvait encore à Sparte, du moins, quelque part au sein de cette barrière bloquant jusqu’aux anneaux que j’avais fait concevoir. Que la Chasse ait franchis la distance nous séparant de la Terre à une telle vitesse, et entre ainsi dans la salle du trône du roi des dieux ne pouvait présager que d’une chose gravissime. « QUOI ?! »Aux dires de la vierge au front d’argent, le tonnerre retentit au-dessus de nos têtes, et alors que le ciel de la Terre s’était fait aussi noir que la nuit, alors que les astres eux même s’étaient alignés de manière à condamner notre création, je réalisai alors l’ampleur du désastre. « Hadès m’a trahis. »La foudre illumina alors l’ensemble de la montagne des dieux de sa puissance. J’avais été grugé, par mon propre frère, lui qui m’avait juré fidélité il n’y a pas une heure. Une colère noire comme je n’en avais pas connu depuis les temps mythologiques s’empara de mon être, une colère qui ferait passer les sautes d’humeur du roi des océans pour une bougonnerie d’enfant pré pubère. Je devais agir, en conséquence et dans les mesures qui s’imposaient. Hadès n’était pas à prendre à la légère, et s’il venait vraiment de s’en prendre à Athéna et à la Terre, il était clair qu’il ne reculerait devant rien. Rien si ce n’est un pouvoir supérieur au sien. « Même vos deux pouvoirs combinés ne suffiront pas à stopper la fureur de mon frère. Seul mon pouvoir lui inspirera désormais la peur suffisante pour qu'il cesse sa folie, du moins j'ose l'espérer. Une chose est sure en tout cas. Le temps de la parole, est révolu. »D’une pensée, je réalignais l’ensemble des corps céleste selon ma volonté, afin que tout revienne à sa place et que cesse enfin cette éclipse maudite. Je n’avais pas un instant à perdre, pas une seconde. La vie de ma fille était en jeu, sans compter celles d’innombrables êtres vivant composant la création. « Hermès, Artémis, je me rends en personne à Sparte pour soumettre ce félon sournois. Vous pouvez m’accompagner, ou rester ici. Cependant, si vous décidez de me suivre, attendez-vous à ce que votre oncle ne se rende pas sans combattre. »La décision de mes enfants leur appartenait, mais quoi qu’ils décident alors, je n’allais pas laisser l’Olympe et ses trésors sans protection. J’avais le gardien parfais à ma disposition. "Arès ! Une affaire de la plus haute importance requiert mon intervention personnelle et immédiate sur Terre. Hadès nous a tous trahis, et son châtiment n’attendra plus. En mon absence, protège nos frontières et notre héritage de ceux qui pourraient bien vouloir profiter du départ du roi pour frapper."Et devenant trait de foudre, je filais en un éclair en direction de ce faux frère qui une fois de trop avait abusé de ma clémence. Sparte | |
| | | Artémis Déesse lunaire de la Chasse
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mar 7 Juil - 20:17 | |
| Rien en ce monde ou en toute autre lieu ne pourrait jamais égaler le tonnerre qui s'était fait entendre. Un fracas à en faire taire la totalité de la Montagne sacrée. Sous le choc mêlé d'admiration d'une telle démonstration, la Vierge au front d'argent s'était comme figée sans un mot. Zeus tonnant de toute sa puissance, sa force, faisant gronder les éléments à la moindre de expirations, rien jamais n'égalerait cela.
- Hadès m'a trahi, avez-vous dit... Hadès nous a tous trahis à travers vous, mon père. Vous atteindre est nous atteindre...
La voix exaltée de la Chasse résonnait comme le souffle de la Nature toute puissante prête à se déchaîner au moindre des désirs du maître des Cieux. Puissante et rapide, telle était la déesse, chacune de ses phrases allant à l'essentiel telle les flèches qu'elle expédiait.
Puis, attrapant au vol l'anneau que lui tendait Hermès avant de le considérer au creux de sa paume.
- Qu'est cela ?
La force de Zeus s'en dégageait. Ce qui ne pouvait qu'être la caractéristique d'un artefact sacré, plus que précieux. Unique et dévolue à elle seule et considérant le messager des dieux, elle remarqua le même genre d'anneau à son doigt tout comme leur père, le divin Zeus en possédait aussi un.
- Ces anneaux seraient un lien entre nous ?
Et affirmant davantage sa voix.
- S'il s'agit d'un présent destiné à nous unir et nous renforcer sous votre seule bannière, je l'accepte de tout coeur, mon père. Je vous suis fidèle comme je l'ai toujours été. Vous pouvez compter sur votre fille aimante pour vous soutenir face à toutes les épreuves qui se dresseront devant nous. Mon arc et la lumière sont vôtres, mon roi.
Un serment qui n'était pas à prendre à la légère. Fière et entière, Artémis était tout le contraire de son jumeau. Et passant à son jeune demi-frère.
- En voilà de martiales paroles, Hermès. Et puisque tu te décides enfin à te jeter dans la bataille, je serai là pour te montrer quoi faire. Mon serment est unique et sacré, aussi, qu'importe que tu sois un mâle, pour Zeus, je suis prête à accepter ta présence.
Que la terrifiante déesse lunaire accepte l'aide du roi des Voleurs était aussi exceptionnel qu'inattendu. Chose qui révélait l'intelligence réelle de la Chasse. En tant que maîtresse de la Meute, elle savait plus que tout que parfois la présence d'autres êtres étaient essentielle pour faire sonner l’hallali. Celui d'Hadès sans le moindre doute. Et écoutant plus qu'attentivement les dernières paroles de Zeus, enfin, dès qu'il eut mis un terme à la dernière ultime éclipse d'Hadès, elle se releva et répondit, prête à se saisir de son arc.
- Père, comme je vous l'ai déjà dit, je n'attends qu'une seule chose, le signal du départ. Plus que jamais, je suis prête à m'élever contre la folie du sombre monarque à vos côtés. Athéna n'est que sa première cible, je crains que mon cher frère Apollon ne soit le second de liste avant qu'il ne s'en prenne à Clio voire même votre épouse, la grande Héra.
Le ton de la déesse s'était maintenu, occultant sa rancœur tenace envers celle qui avait tant poursuivi sa mère avant leur naissance à elle et Apollon.
- Parlez et je vous suis.
Mais nulle parole ne fut nécessaire. Prenant la forme d'un éclair, Zeus s'éclipsa encore plus vite que la déesse lune n'était venue. Quelques secondes s'écoulèrent encore avant qu'elle en se tourne vers Hermès.
- L'heure est venue de montrer ce que tu as dans le ventre, Hermès. A toi de la saisir ou non. Moi, c'est déjà fait, depuis si longtemps...
Et sans en ajouter davantage, après tout, elle avait déjà fait preuve de plus de gentillesse en ces quelques minutes qu'en plusieurs siècles envers Hermès, la déesse au front d'argent reprit son envol, prête à combattre...
=> Sparte, à la suite de papounet !
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| | | Hermès Messager des Dieux
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Lun 13 Juil - 7:52 | |
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| | | Hermès Messager des Dieux
Messages : 183 Date d'inscription : 02/09/2013 Localisation : Quelque part à m'amuser
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mar 1 Sep - 20:33 | |
| Sparte Qu'est-ce qui pouvait bien troubler mon impassibilité apparente ? Il y avait eu quelque chose d'imprévisible et d'imprévu. La chance elle-même ne m'aurait été d'aucune utilité dans quelque chose qui est bien trop particulier. Hadès ayant disparu, Zeus n'y était pour rien mais ce que j'avais pu entendre me fit serrer les dents.
Ainsi le coupable dans tout cela n'était ni plus, ni moins que cette Éris. Voilà ce qui explique tant de choses à présent et encore plus quand je pense à tout ce que j'ai pu voir. Arwen manipulé, la rencontre avec Zeus en Olympe, la soudaine apparition d'Arwen en tant que commandeur de Sparte. Même en sachant qu'il y avait quelque chose d'anormal, je n'avais pas envisagé qu'Éris soit responsable. Je bouillonne de rage à l'idée que des membres de ma famille soient blessés physiquement ou mentalement. Mais c'est en sentant le cosmos de Clio que je me sentis bien plus calme, en la voyant je constatais qu'elle avait un corps bien plus âgé, devenant une jeune femme. Tout ce que je pouvais faire à cet instant fut de simplement poser ma main sur sa tête.-Moi aussi je suis heureux de te revoir Clio.Puis par la suite, bien des choses ont étés dites, des décisions prises. La mienne sera de traquer cette Éris et de la maudire, de la faire souffrir et de la briser entre les maillons de ma chaîne, de sentir sa chair se tordre et se briser.
Je devais contrôler ce flot d'émotion, laisser couler et garder la tête froide pour savoir quoi faire et à quel moment. La première fois où j'ai été autant en colère a été explosive et je ne compte pas reproduire cela. Ainsi avec d'autres dieux, j'ouvris un portail en direction de l'Olympe que je traversai.
Olympe.
Toujours en étant silencieux, je me mis à simplement attendre que tout le monde soit là pour commencer à prendre ma place sur mon trône à fermer les yeux, réfléchissant de plus belle. Je sais bien qu'un jugement a été rendu mais je sais qu'Hypnos pourrait nous venir en aide, il pourrait retrouver Thalie et Arwen pour dévoiler la vérité derrière son emprisonnement. Je n'ai jamais voulu faire le moindre mal à Arwen, et à vrai dire j'en suis incapable. L'envie d'utiliser mon don de prophétie me titillait mais l'idée de faire à nouveau face à Cronos me faisait comprendre que c'était une mauvaise idée.
Mais d'ailleurs, pourquoi l'Olympe et les titans sont en guerre si ce n'est qu'une question de trône et de titre du roi des dieux ? Je sais bien que cette question est bête mais pourquoi, la réponse ne me viendrait pas aussi aisément. Je regardais mon père et je compris que je ne devais pas lui poser cette question, la guerre était toujours là. Elle a toujours été ici, certes les titans étaient enfermés mais il y avait toujours et encore le souvenir de la titanomachie qui résonnait.
J'avais perdu ce sourire, le temps n'était plus vraiment à l'amusement et aux mensonges ridicules dont j'avais l'habitude de faire. Si je voulais m'amuser, ce n'était qu'en voyant le corps du responsable à mes pieds avant de le réduire à néant. | |
| | | Héra Déesse du Mariage et reine des dieux
Messages : 42 Date d'inscription : 29/04/2014
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Lun 7 Sep - 19:37 | |
| La plus grande des reines vient d'ici
De Sparte la Sacrée au temple de mon frère, le voyage fut plus que de courte durée. Tel était en effet mon désir à moi, reine de l'Olympe, de revenir au plus vite dans cette salle d'audience qui était nôtre à mon frère, le grand Zeus et moi. Sans un regard pour la beauté du divin paysage de la montagne sacrée, j'avais donc usé de mes pouvoirs et de mes somptueuses ailes pour arriver à destination. L'urgence de la situation était telle que nous n'avions plus qu'autre choix que d'agir au plus vite.
Une réalité dont j'étais évidemment plus que consciente. Tout au fil du voyage, je n'avais eu de cesse de repasser en mon esprit tout ce qu'il s'était déroulé depuis mon éveil en cette belle cité de Sparte. Entre la destruction de la majeure partie de la cité du cosmos, l'altercation entre Athéna et Hadès, la mésentente flagrante au sein de la marmaille servant de divinités de l'Olympe et le visage de ce rat qu'avait pris pour nouvelle incarnation la déesse de la Discorde, nous avions bien des raisons de nous inquiéter pour l'avenir de l'Olympe mais aussi du monde ou plutôt des mondes dans leur entièreté.
Et pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire en franchissant le seuil du temple de mon frère. C'était aussi nos retrouvailles et mon retour en la demeure de mon roi. Tous les tourments que nous traversions ne pouvaient totalement occulter cela. Je retrouvais mon frère et époux et j'espérais avoir un peu de répit mais pour l'instant, je ne pouvais qu'être la reine à qui tous sur cette Montagne Sacrée devait le respect.
Me posant alors avec toute la majesté qui était la mienne, j'avançais lentement vers les trônes avant de me stopper devant le mien. Je ne pouvais me résoudre à prendre place sur le mien avant Zeus. Ce dont Hermès avait aussi conscience vu qu'il se tenait encore debout. Et tout en lui faisant un signe de tête, ce qui était déjà bien assez pour cet éternel gamin insouciant dont le plus grand mérite était d'être l'un des favoris de mon cher époux au sein de l'ensemble des bâtards qu'il avait disséminés au fil des siècles avant de soudain se calmer. En sa mémoire, il n'y avait quasi pas de place pour ses anciennes conquêtes alors que moi, j'étais et demeurerai à jamais la seule et unique reine. La seule sur laquelle il pouvait aussi compter en cas de guerre. Puisque malgré tout, je l'aimais. Je n'avais jamais cessé de l'aimer et lui étais restée fidèle, restant digne à ses côtés à chaque fois qu'ensemble nous avions siégé de concert en cette salle. Et cette fois, encore, je ne lui ferais point défaut. J'étais la reine et je comptais bien le montrer autant aux bâtards qu'à mes enfants, les seuls dignes de porter le nom de prince et dont l'un ne devait plus tarder à revenir avec celle que je lui avais demandé de ramener.
Le sujet épineux des Enfers ne pouvait en effet souffrir de temps morts ou de laisser aller. Son sort devait être tranché au plus tôt. Ce qui signifiait que cette petite dinde qui me servait de nièce devait être présente de gré ou de force. J'espérais juste pour elle qu'elle n'avait pas eu la folie de tenter de résister à Arès. En ce cas, elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même.
Et faisant paraître mon éventail rappelant si bien les plumes de paon, je m'éventais alors qu'Argus prenait place sur le perchoir que j'avais placé spécialement pour lui.
J'étais prête, plus que prête à accueillir comme il le fallait mon divin époux, portant à la fois, mon voile sur lequel reposait ma parure de reine et le sceptre montrant à tous que la reine était de retour. Oui, à présent, seul Zeus manquait. Seul mon époux manquait pour que cette nouvelle réunion dont dépendrait l'avenir de l'univers puisse débuter...
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| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
Messages : 156 Date d'inscription : 04/08/2013 Localisation : Là où me porte l'odeur du sang
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Lun 14 Sep - 15:58 | |
| J'arrive d'iciQuittant l’atmosphère terrestre avec comme toujours l’impression de quitter ce champ de bataille dans lequel tu étais si bien, tu fis claquer à nouveau tes chaines au-dessus de tes quatre étalons d’airain, leur intimant l’ordre d’accélérer d’avantage. Pressé ? Oui tu l’es. La Guerre n’attend pas. Tu es le dieu sans repos, sans répit. Tu es toujours en guerre, tu ignores la paix. New York ne fut que ta dernière œuvre. D’autre suivront. Rien ne t’arrêterait. Tu étais née pour détruire, née pour tuer, et pour cela, tu avais reçu le pouvoir de bannir la paix, et une force impossible à décrire. Dans un univers dirigé par l’Ordre, tu étais devenu le champion du Chaos, celui qui provoquerait la fin des temps. Aussi fort que soient tes ennemis, aussi grands que soient leur pouvoir, leur force et leur rapidité étaient limitées par un système reposant sur des normes. Par conséquent tu aurais l’avantage. Viendrait bientôt le jour où tu serais encore plus fort, encore plus rapide, et où les lois de l’univers ne t’atteindraient plus. Les unes après les autres, elles tomberaient. Les unes après les autres, tu les enfreindrais, pour au final, toutes les violer. Devenir ton propre maître… Oui, ce serait encore plus beau que tous les cranes de la création alignés devant toi. Oui, mais tu n’en étais pas encore là… Déjà la frontière de l’Olympe défile sous tes yeux alors que tu contemples ton domaine avec ravissement, l’épaisse fumée charriant les vertiges de sang et de souffre t’appelle dans ce que tu appelles ton chez toi, mais tu ne peux y céder, car tu as encore une chose à accomplir. Viennent alors les territoires maudits de tes trop nombreux demi-frère et sœurs, terres idylliques dédiées à la beauté et au plaisir de la chair. Décadent hédonistes qu’ils étaient tous devenu, quelle aide pourraient-ils bien apporter dans la guerre à venir ? Faibles, insignifiant, voilà ce qu’ils étaient tous, et voilà pourquoi Zeus avait tant besoin de toi. Il était facile de bomber le torse en temps de paix, mais sur le champ de batailles, les mensonges ne pouvaient perdurer. Résistant à l’envie de brûler les uns après les autres ces temples méprisables, tu poursuis ton ascension vers le sommet de la montagne du pouvoir et le palais du roi des dieux, là où t’attendent ta génitrice et le dieu des voleurs. Où sont donc passé les autres membres du conseil des douze ? Et où se trouve donc le père de l’Olympe ? Qu’est-ce qui a bien pu faire se déplacer le roi des dieux en personne ? Quelle pouvait bien être cette affaire urgente qui l’avait fait quitter précipitamment son trône céleste ? Récupérant le crane de Perséphone avant de sauter en plein vol de ton quadrige, tu percutes violement le marbre et l’orichalque, avant de te diriger d’un pas rapide vers celle qui via son messager à plume t’avait offert l’opportunité d’ajouter un trophée des plus glorieux de ta collection. Et alors que sans armure ni parures princières, tu t’avances vers eux dans une gloire divine non ternie, tu te demandes s’ils peuvent déjà sentir l’odeur de cendre et de soufre t’annoncer. Rebroussaient-ils déjà narines à l’approche de la Guerre, eux divins esthètes parfumés à la petite rose ? A ton approche, les portes de la salle du conseil s’ouvrirent d’elles même avec une hâte précipitée, te révélant celle qui revenue depuis peu, avait visiblement à cœur de rappeler à tous son rang et son autorité, chose qui te fis sourire comme à l’ordinaire. Le pouvoir n’avait pas besoin de sans cesse être rappelé aux autres. Le pouvoir s’imposait de lui-même. Certes tu n’avais pas de couronne, mais tu avais le pouvoir, un pouvoir que seul un fou oserait nier. N’accordant qu’un bref regard au dieu des voleurs qui semblait étrangement énervé, chose qui ne lui ressemblait guère ; le crane de Perséphone à la main, tu t’avances vers la reine des dieux, celle qui bien qu’étant ta mère, ne t’as jamais accordé que mépris et désintérêt à l’instar de ton père. Oh oui, tu n’avais pas oublié Troie, tu n’avais pas oublié ses dires, mais aucuns mots ne franchiraient tes lèvres en cet instant, car tu avais eu tout le temps de te faire à ta condition. L’amour avait disparu, tout comme la compassion. Au final, même s’ils ne l’avaient sans doute pas fait exprès, tes géniteurs t’avaient aidé à devenir le guerrier ultime, et pour cela au moins, ils avaient ta gratitude. Levant alors vers Héra ton nouveau trophée noirci par les flammes, tu attends la réponse de celle sans qui rien de tout ceci ne serait arrivé. Glorieux et superbe à la fois, tu n’avais pas besoin de dire quoi que ce soit, tes actes et tes cicatrices parleraient pour toi. | |
| | | Zeus Roi des Dieux
Messages : 106 Date d'inscription : 04/08/2013
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Ven 18 Sep - 12:33 | |
| SparteLaissant derrière moi une Sparte aux commandes d’une assemblée que j’avais voulu aussi efficace qu’unie face à un camp adverse fortifié, je m’en retournais vers l’Olympe, le front encore troublé par mes récentes découvertes, mais sachant que mes enfants œuvreront désormais de concert dans l’intérêt supérieur de notre cause commune. Ce fut donc quelque peu apaisé, mais non totalement libéré que dans un éclair, je reparaissais en mon palais, là où m’attendaient déjà ma reine, et deux de mes fils, dont l’un d’eux avait avec moi une affaire en suspens. « Arès. »Priorité aux priorités, le dieu de la guerre et moi avions beaucoup à nous dire, et il me devait des explications. « Te voir sans armure est certes une chose fort rare, mais cela n’en fait pas un spectacle indispensable pour autant. Si nous avons du gout pour les choses physiques, nous n’en demeurons pas moins assez civilisés pour savoir qu’en la présence de son roi ou de sa reine, une tenue plus appropriée est de rigueur. Enfile donc déjà quelque chose pour commencer. »Sa nudité était certes le dernier de mes soucis, mais voir mon ainsi le dieu sanglant dans son plus simple appareil était une vision que j’aurai préféré ne pas avoir à revivre. Et puis, pourquoi ne portait-il pas sa kamui dont il était si fier ? Et quel était ce crane noirci qu’il brandissait fier comme un paon ? « Ceci dit, je voudrais maintenant savoir pourquoi tu as quitté l’Olympe alors que je t’avais ordonné d’y monter la garde en mon absence. Pourquoi es-tu donc parti alors que je t’avais confié la tâche de veiller sur notre domaine ? Réponds ! »Tout en exigeant des réponses de mon turbulent rejeton, j’observais plus en détail ce nouveau trophée qu’il semblait s’être dégoté en chemin et qu’il nous présentait le sourire aux lèvres sans même dire un mot, quand soudain, je réalisais qu’au sein de ce morceau d’os calciné se trouvait bien plus que de l’air. « Non… Tu n’aurais pas… Osé !? »Ce crane, cette âme divine qu’il contenait, c’était celle de Perséphone ! « Pauvre fou ! Assassin ! Sauvage sanguinaire ! Ainsi voilà ce que tu as fait du pouvoir que je t’avais accordé ! Il ne t’aura pas fallu une demi-journée pour t’en prendre à ta propre sœur, et pire encore, tu oses nous ramener d’elle ce macabre trophée contenant son âme ? »Certes je concevais, ou tout du moins, je croyais concevoir, les raisons ayant poussées Arès à agir de la sorte des suites de l’attaque d’Hadès, mais cette frappe préventive était inexcusable, autant officieusement qu’officiellement. Perséphone n’avait jamais attenté quoi que ce soit ni contre l’Olympe ni contre aucun d’entre nous. En agissant ainsi, Arès n’avait démontré que son zèle légendaire, et l’étendue de sa soif de sang. « Quelle folie m’a pris de croire que tu avais changé… De penser une seconde que tu étais devenu autre chose qu’un monstre à l’apparence divine. Perséphone ne t’aura même pas satisfait qu’il t’aura fallu anéantir cette cité des hommes ainsi que les millions d’âmes la peuplant ? »A la fois écœuré et proprement furibond devant un tel gâchis, j’arrachais des mains d’Arès son sinistre présent avant de poursuivre. « Nul besoin de tribunal pour te juger. Dans cette affaire, ce sera le père et le roi qui s’exprimeront. Arès, tu as commis sciemment le crime de déicide sur la personne de Perséphone, et suite à cela, tu as sciemment anéantie une mégalopole humaine dans un zèle des plus intolérables. Avant que je ne rende ma sentence, qu’as-tu à dire pour ta défense ? »Qu’Arès parle, et parle bien. Car contrairement à ce qu’il croyait, il n’était pas indispensable, et loin de valoir un tel prix en échange de ses… Talents. Et s’il le fallait, je le lui prouverais. | |
| | | Hermès Messager des Dieux
Messages : 183 Date d'inscription : 02/09/2013 Localisation : Quelque part à m'amuser
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Dim 4 Oct - 11:08 | |
| Désolé d'avoir mis autant de temps, j'ai tenté de répondre mais l'inspiration ne venant pas, je passe mon tour pour faire avancer les choses. | |
| | | Héra Déesse du Mariage et reine des dieux
Messages : 42 Date d'inscription : 29/04/2014
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Dim 3 Sep - 13:08 | |
| [Post de reprise de Héra]
Et la douce brise que j’avais fait s’élever continuait à m’éventer. Ne perdant pas de vue le plus jeune des bâtards de mon époux, je patientais dans la dignité d’une déesse supportant les infidélités de son glorieux roi. C’était ma croix et j’étais bien décidée à la porter sans inspirer la moindre pitié. Sereine, je me levais avec majesté alors que mon cher frère et époux reparaissait en sa demeure. Me levant avec toute la majesté qu’on attendait de moi, je m’avançais vers lui pour lui rendre les hommages du au roi rentrant en sa demeure. Des plaies que m’avaient infligées mon ténébreux frère en sa folie ne demeurait rien. Forte, j’étais, forte pour soutenir mon mari comme toute épouse digne de ce nom le faisait.
" Bienvenue en votre demeure, mon ami. Je suis infiniment ravie de vous retrouver en ces lieux qui demeurent immuables malgré la folie agitant cette pauvre Gaïa. "
D’un geste, je m’étais éventée avant de m’incliner devant lui et de reprendre ma place. Un autre mouvement et je faisais apporter nectar et ambroisie, veillant à ce que mon cher époux ne manqua de rien.
Désireuse de savoir quelle serait la suite des événements, j’allais reprendre la parole quand une aura flamboyante porteuse de sang et de mort refit son entrée en Olympe. Arès, mon fils, le plus grand des princes légitimes de l’Olympe était de retour. Fidèle à lui-même, il avait accompli sa mission sans faillir ni traîner. Souriante à l’idée de retrouver mon fils ramenant l’épouse du traître, je ne pus pourtant m’empêcher de sourciller quand il revint non pas avec une déesse de chair et d’ichor mais bien un crâne sanglant.
A cette vision, mon regard se durcit comprenant que grâce à notre fils, une rébellion venait d’être étouffée dans l’œuf et le relevant avec toute la splendeur qui était la mienne, faisant briller la couronne qui surmontait mon voile, je pris la parole.
" Permettez mon cher roi que je prenne à mon tour la parole… "
Et m’avançant vers mon fils.
" Notre fils n’a pas trahi comme vous le pensez mais s’est vraisemblablement défendu contre les attaques de l’armée des Spectres alliée à la puissance de votre fille. "
Et interrogeant cette fois directement le maître des Carnages.
" Est-ce ainsi que les choses se sont passées mon fils ? Au lieu de te suivre pacifiquement pour se présenter devant le grand Zeus, notre maître à tous, Perséphone a préféré lancer ses armées contre toi et te frapper de sa propre puissance. Tous ces coups, toutes ces marques sont celles laissées par les cosmos des spectres qui se sont tous unis contre toi. "
Et me retournant vers Zeus.
" Tout d’abord mon cher époux, sachez que je regrette infiniment ce qu’il s’est passé. La tendre Coré ne méritait pas de subir davantage les affres d’une alliance telle que celle qui l’unit à notre traître et fou furieux de frère… "
Et laissant le temps à Zeus de réaliser ce que j’allais lui apprendre, je reprenais en appuyant bien ma pitié face à cette triste affaire.
" Mais face à une divinité telle que notre fils, votre main, votre force de frappe, qui préférerait l’attaquer plutôt que le suivre pacifiquement pour se présenter devant vous ainsi que ses frères et sœurs, à l’appel même de sa reine ? "
Et découvrant un instant les blessures infligées à mon incomparable beauté, je poursuivis.
" Face aux blessures que j’ai reçues de la main d’Hadès en sauvant votre fille préférée, j’ai souhaité m’assurer de la loyauté de son épouse aussi noire et impitoyable que lui quand elle siège à ses côtés. En bonne épouse et déesse du mariage, je ne peux que songer au fait que Perséphone ne soit autre que l’alliée faussement passive de notre frère. Sinon, pourquoi n’a-t-elle pas usé de ses atouts pour l’empêcher à chaque fois qu’elle l’a pu de dissuader les sinistres projets de notre frère ? Alliée de notre frère ou victime ? C’est cela que je voulais savoir… "
Laissant un blanc passer, je m’éventais doucement avant de reprendre, ne perdant rien de ma superbe.
" Alliée ou victime ? Cette idée ne vous a jamais traversée l’esprit, mon divin frère, mon roi. Vous qui êtes juste et le plus sage parmi les dieux, cette idée ne peut que vous avoir troublé. Père aimant, personne ne peut vous retirer cela. Tous vos enfants ont bénéficié de votre amour. Vous êtes un père comme je suis une mère… "
Puis posant les yeux sur le crâne renfermant l’âme de Perséphone.
" Mes enfants autant que les vôtres souffrent de cette guerre et moi-même ait été meurtrie dans ma chair pour défendre Athéna. Là où votre fils Arès aurait été autrement plus approprié, c’est moi votre reine qui me suis opposée pour défendre celle que vous aimez plus tous. Pour vous, pour ne pas vous faire de peine…
Ce qui nous ramène à la fille que vous a donnée notre sœur Déméter. Cette fille dont la loyauté devait être enfin assurée maintenant que les Titans sont libérés. Suite à ce qu’il s’est passé à Sparte, il n’était plus temps de tergiverser. Arwen, Athéna, Artémis et Clio…
Elles ne comptent pas pour vous ? En tant que protectrice de mes sujets, j’ai veillé à ce qu’aucune autre attaque en traître ne se fasse maintenant qu’Hadès a disparu sans laisser de traces. Qui nous prouve que Perséphone n’attendait pas son retour pour enclencher une horreur encore pire que celles que son époux a fait en même pas quelques heures ?
Elle avait le choix, votre fille avait le choix. Elle n’avait qu’à suivre Arès pour se présenter devant vous, devant votre jugement sans que je n’intervienne sinon à votre ordre. Votre fils a respecté son serment, il est parti sur mon ordre et a invité Perséphone à le suivre. Au lieu de cela, à en sentir les traces de cosmos souillant son corps, elle a jeté les spectres contre lui. Quelle personne à la possibilité de paraître devant vous pour défendre sa cause préférerait attaquer la Guerre en personne ?
Ce sont les Enfers qui ont attaqué notre fils et non le contraire… "
Et me retournant vers Arès.
" Qui a défié qui, mon fils ? Les spectres sous le commandement de Perséphone ou toi ? Qui a lancé les hostilités en toute connaissance de cause ? Que l’on fasse toute la lumière sur cette sordide affaire avant de juger qui que ce soit ? "
Et me retournant de nouveau vers mon cher époux.
" Quant à Perséphone, je suis prête à mener son âme vers un nouveau corps dès qu’il vous plaira. Elle est déesse, son âme peut migrer avec l’aide de l’un de ses pairs… "
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| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
Messages : 156 Date d'inscription : 04/08/2013 Localisation : Là où me porte l'odeur du sang
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Lun 4 Sep - 12:01 | |
| Le feu.
Sur le crane de Perséphone dansent les flammes de la Guerre, tes flammes, oh dieu du Sang.
Les flammes.
Autour de toi, noircissent le marbre immaculés de la salle du trône, car tel est ton pouvoir, telle est ta fonction.
Le sang.
Sur toi il ruissela à flot avant de sécher. Aucunement le tien, car tu n'en possède plus qui ressemble à cela, mais celui de tes ennemis. Celui des guerriers ayant osés t'affronter, rares êtres courageux que la création comptait encore.
Ce crane, ce présent, il te suffit comme discours, comme preuve de ta force et de ton habileté. Une mission t'avait été donnée, et tu l'avais remplis avec brio. A présent les ennemis de l'Olympe ne pourraient que savoir ce qui leur en couterait de se dresser contre toi.
Oh dieu du sang, preneur de crane, face à ta fureur, il n'est que deux issues possibles, la soumission, ou la mort, et désormais, tous l'auront compris.
Tous, jusqu'à ce père méprisant qui fraichement revenu sur son trône, s'offusque de tes exploits.
Qui croit-il donc tromper ? Aurai-t-il agit différemment ? Que pouvait-il savoir de ce que tu avais fais, lui qui n'avait qu'un crane et tes cicatrices pour tout résumé ?
Oh il est sage de retenir sa sentence pour l'instant, mais sa colère te suffit à comprendre que sa décision est déjà prise.
Ainsi il serait prêt à se séparer de toi ? Quelle folie. Quelle bêtise. Sans toi, l'Olympe est perdue. Et s'il ne le sait pas encore, il l'apprendra par la force des choses.
Ton ichor bouillant ne fait qu'un tour dans tes veines alors qu'il te prive de ton trophée, et dans un sursaut de fureur, tu amorces ta réplique, avant que contre toute attente ne s'élève la voix de ta génitrice.
L’orgueilleuse reine des dieux prenant ta défense ? Te nommant même fils ? Quelle est cette vision ? Tes yeux et tes oreilles seraient-ils embrumés ?
Cela devait cacher quelque chose, Héra avait toujours cachée son jeu, comme le faisait toutes les femmes passées maitre dans l'art le plus méprisable qui soit, à savoir la politique.
Calmant ta colère, tu observes et attends la fin de la longue, très longue plaidoirie de la reine des dieux. Un flot de mots qui t’ennuie autant qu'il t'insupporte, mais tu ne peux y échapper. Cette fois c'est de ton avenir en ces lieux qu'il s'agit, alors tu te dois d'y assister, jusqu'à la fin.
« Mère dis vrai, Père. »
Tu insistes sur ces mots, comme si tu voulais les enfoncer dans le crane épais de ton géniteur, et tu gardes ensuite le silence. Tout a déjà été dis, et ton terrain n'est pas celui des mots. Que d'autres parlent, mais très bientôt, le temps des paroles serait révolu. | |
| | | Hermès Messager des Dieux
Messages : 183 Date d'inscription : 02/09/2013 Localisation : Quelque part à m'amuser
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mar 5 Sep - 14:14 | |
| Si la situation n'était pas aussi grave, le dieu des voleurs ne se serait pas privé de rire en voyant une scène aussi cocasse. Le fils détesté se faisant à nouveau gronder comme si ce n'était qu'une habitude. Mais la reine des dieux semblait avoir, non seulement fait son retour, mais aussi avoir ordonné à son fils la mission de ramener Perséphone. Voilà de quoi faire changer la donne. Si en effet Arès avait reçu l'ordre de faire venir Perséphone ici et qu'elle ne semblait pas avoir désiré ça... Eh bien... Disons que Arès et la diplomatie faisaient deux selon son avis.
Il imaginait bien la scène d'un dieu de la guerre aimant faire parler ses armes face à une déesse pas vraiment connue pour ses faits d'armes. Puis l'image de spectre se faisait balayer comme une feuille se faisant soulever sous le vent avait quelque chose de... Drôle ?
Non pas comme si des humains pouvaient se tenir face à un dieu... En vérité si, mais allez savoir quel genre d'homme pourrait faire face à la pleine puissance d'un dieu qui se déchaîne. Il faudrait un homme qui aurait repoussé ses limites à un tel point où son âme peut outrepasser les besoins de la chaire. Dans l'histoire, rares sont ceux ayant pus toucher ce stade.
Mais toujours est-il qu'il ne servait à rien de se perdre dans ses pensées, le messager divin devait se focaliser sur la situation qui lui faisait face. Et c'est dans ce type de situation que sa parole prenait tout son sens au vu de sa position en tant que dieu plus diplomate que guerrier.
-Je suis du même avis que Sa Majesté père, il peut tout simplement s'agir d'un malentendu. Nous savons que mon frère Arès n'est pas vraiment... Réputé pour ses talents de diplomatie non pas qu'il n'en est pas incapable. De là à détruire une ville entière... Je pense que nous pouvons nous faire "excuser" des mortels en envoyant quelqu'un qui pourra les... Hum... Aider ? Si nous sommes en guerre, il serait dommage de négliger les mortels alors que nous pourrions faire en sorte d'au moins rétablir un certain équilibre.
Certes ce n'était qu'une simple proposition mais ça pouvait au moins ouvrir à diverses possibilités. D'un côté les dégâts seraient réparés, puis d'un autre les mortels devraient moins craindre même si cela prendra du temps pour faire en sorte que ces derniers puissent les "adopter" à nouveau.
-Si nous voulons le fin mot de cette histoire, nous pourrions aussi écouter la version de Perséphone tout comme celle de ses spectres, il serait injuste de ne pas leur donner une chance de s'expliquer quant à leurs actes. Si nous sommes au-dessus des hommes, nous pouvons nous montrer compréhensif. Mais s'il se trouve qu'il s'agisse d'une agression totalement inutile, et bien dans ce cas-là, une punition s'impose.
Le dieu se permit d'observer le tout avec attention, que ça soit son frère, son roi ou bien sa reine. D'une certaine façon, Hermès se sentait nostalgique, comme à une certaine époque où les dieux allaient ici et là sans avoir à redouter que les titans ne leur tombent dessus.
Une époque qui atteignit son apogée à la bataille de Troie, là où tant de choses se sont passés. Mais ça avait le don d'être au moins divertissant à souhait et le dieu avait la joie d'avoir vu bien des choses parmi les mortels de ce temps. | |
| | | Zeus Roi des Dieux
Messages : 106 Date d'inscription : 04/08/2013
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mer 6 Sep - 11:02 | |
| Une colère sourde bourdonnait à mes oreilles, celle de la trahison. J’avais nommé Arès général de mes armées, je l’avais fais mon porte étendard, mon héraut, et comment nous avait-il représenté ? Comme à son habitude. *J’ai été fou de croire qu’il pouvait être autre chose qu’une tempête de sang et de larme.*J’étais prêt à le foudroyer sur place là où il se tenait, je n’attendais qu’un mot de trop, qu’une insulte de sa part, mais avant que le dieu sanglant ne puisse se défendre, ma reine parla, et défendit très surprenamment notre fils, ce qui nous surprit tous ici présent. « Ma reine. Vos paroles vous honore et sont le reflet même de la tendresse d’une mère. Mais elles n’ôtent rien à la démesure de la réponse que notre fils a donné aux provocations. On ne condamne pas à mort pour une insulte, on ne coupe pas la tête pour une gifle. Qu’étaient Perséphone et son armée face à la Guerre si ce n’est un divertissement ? Dis moi fils, as-tu seulement été mis en danger face à eux ? Malgré tes cicatrices et l’absence de ton armure, je n’en crois rien. »Oui, la Guerre avait encore une fois prouvé son excés de zèle. Le pouvoir ne l’avait pas assagit ni responsabilisé, bien au contraire, cela n’avait fait que la rendre encore plus ardente et implacable. « Tu aurais put la soumettre, tu as préféré la tuer. Tu aurais put épargner ces vies sur Terre, tu les as fauchés avec dédain. Non. Fort peu de situation requerront à l’avenir ton approche légendaire. »Frapper d’abord, frapper encore, frapper un peu plus, et poser quelques questions une fois que tout le monde était mort. Voila le crédo qu’Arès avait choisi de suivre. « Aussi, je te retire ton titre de commandant des armées Olympiennes avec effet immédiat. Cet honneur reviendra à celle qui a toujours sut me combler de fierté. Par ma volonté, je nomme Athéna commandante des forces Olympiennes et m’oppose à toute forme de vengeance à son encontre. Qu’aucune rancœur ou jalousie malavisée ne vienne entacher sa gloire, elle a fait le Bien et en sera récompensée en conséquence. Quant à toi, mon fils, tu as eu ta chance, et tu l’as gachée. Ne t’en prends qu’à toi-même. »Tendant la main vers l’anneau d’or d’Arès, celui-ci tomba de son doigt avant de flotter jusqu’à moi avant qu'un aigle géant ne vienne à mes cotés, descendu de son perchoir, pour s'envoler en direction de ma nouvelle commandante. « Voici désormais ton nouvel anneau, celui qui te correspond au mieux. »Un anneau de bronze. Lourd et brut de forge. Un symbole qui convenait mieux au boucher de la montagne du Pouvoir. « Quant à vous ma reine, voici le votre. Celui qui ne se soumet qu’à l’anneau maitre que je porte. »Etoile scintillante si semblable à la mienne, j’offrais son anneau à ma reine avant de m’en retourner à la Guerre. Arès avait été bref, je le serai donc aussi. Si au regard de son corps meurtris, je ne pouvais décemment pas lui reprocher d’avoir agis pour se défendre, je ne pouvais pas non plus fermer les yeux sur la démesure de sa riposte qui, autant sur Terre qu’aux Enfers avait laissée des traces indélébiles. « Concernant maintenant Perséphone, qu’un nouveau corps lui soit offert, digne de son rang et de son statut. Hadès disparu, elle est désormais la seule apte à diriger l’outre-monde, et je tiens à ce qu’elle le fasse dans les plus brefs délais. Lorsque cela sera fait, je l’entendrais concernant cette affaire, et j’aurai le fin mot de tout ceci. D’ici là, nous avons à parler d’affaire plus urgentes. »Je tendis donc le macabre trophée d’Arès en direction de ma Reine avant de me tourner vers le dieu des messagers qui avait deviné la suite de mon plan. « Des affaires concernant d’abords la Terre et l’Humanité. Après la tempête, je veux qu’elle voit le soleil. Je veux qu’après la Guerre leur vienne ma lumière. Hermès, va dans cette métropole ravagée qu’est New York, et apporte nos bienfaits à ceux qui ont survécu au dieu du carnage. Qu’ils sachent que quelque soit les épreuves à venir, l’Olympe ne les oubliera pas. »- HRP:
Zeus envois l'anneau de commandant Olympien à Athéna.
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| | | Héra Déesse du Mariage et reine des dieux
Messages : 42 Date d'inscription : 29/04/2014
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Mer 13 Sep - 22:25 | |
| [HRP : Vu la teneur du post, je préfère préciser que ce sont les paroles du perso d’Héra et non celles du joueur derrière ] Nulle palabre de la part de mon fils. Fidèle à ce qu’il avait toujours été, le prince de l’Olympe se contenta de faire la seule chose sensée en cet instant : il saisit l’aide que, dans ma gloire éternelle, je lui offrais. En mon âme de femme et de mère bafouée, je pouvais comprendre ce qui l’avait poussé à donner une leçon à cette petite pintade écervelée de Perséphone. Le seul souci dans cette triste affaire était qu’en sa grandeur et sa puissance digne des deux plus grands rois de cette éternité qui était la nôtre, Arès avait quelque peu négligé sa force.
Inclinant juste la tête pour appuyer une nouvelle fois ses mots, j’écoutais avec un intérêt tout particulier les paroles du petit bâtard qui s’était, jusqu'à présent, tenu coït, la queue entre les jambes. Comme les autres, Hermès n’était que le fruit d’un égarement de mon cher époux. Enfin, lui au moins ne briguait pas le trône de son père. Si tous ses enfants illégitimes avaient eu sa sagesse, l’Olympe n’en serait pas là…
Ne relevant aucune de ses paroles, après tout, il ne faisait que porter les messages des autres au point de se demander s’il était encore capable de réfléchir par lui-même, j’attendais la sentence de mon époux. A le voir, on ne pouvait douter de ce qu’il déciderait. Le tout était d’adoucir au maximum la peine de mon bouillant fils à défaut de le gracier.
" J’entends bien vos paroles, mon cher ami, mon cœur de mère saigne effectivement de voir notre fils ainsi amené à de telles extrémités. C’est malheureusement l’héritage de tant des siècles privés de notre présence à tous deux. Sans votre éclairage et votre guidance, tant d’autres dieux ont tout comme lui condamné des mortels ou d’innocentes nymphes à mort. Faites preuve de mansuétude envers notre fils et sans revenir sur votre jugement, je vous demande, en tant que mère et épouse, de lui offrir une chance de se racheter. "
Des paroles dignes de la plus incomparable des mères que j’étais. De quoi donner un soutien à mon fils. Le prince de l’Olympe et un atout immense dans la guerre à venir. Entre Athéna et Arès, le choix était fait. Contre les Titans, il fallait une véritable force de frappe et non une vierge effarouchée, incapable de se battre sans le secours des mortels. Des deux Guerres, seul notre fils méritait ce titre.
Puis, d’un geste gracieux, je recueillais l’anneau que me remettait mon frère et époux.
" Que de par cet anneau, je sois éternelle liée à vous, mon frère et époux. Un anneau, un lien, un symbole digne de notre mariage et de la place que j’aurais toujours à vos côtés. A jamais, vous pourrez compter sur votre épouse dévouée. "
Sur ces mots, le bijou scintillant vint envelopper mon annuaire, un geste qui m’emplissait de joie tout en me liant à mon époux. Puis, recueillant la répugnante dépouille enfermant l’âme de Perséphone, je poursuivis.
" Ainsi en sera-t-il fait mon cher ami. Qu'Hermès prenne son envol pour aller porter votre gloire sur les mortels. Quant à moi, je m’en vais de ce pas offrir une nouvelle enveloppe digne de la tendre Coré à votre infortunée enfant. Une renaissance que je souhaiterai pouvoir, si vous y consentez, faire dans la quiétude d’une salle plus intime que celle-ci. Comprenez, mon cher époux, il serait trop indigne d’une telle reine de renaître nue sous le regard de ses maîtres.
Mon unique présence serait aussi un baume sur son cœur. Entre femmes, on peut parfois se parler et surtout se rassurer plus aisément. Ensuite, dès qu’elle serait prête, je pourrais la ramener vers vous. "
Éventant de plus belle mon corps, autant pour me rafraîchir que chasser l’odeur infecte s’échappant du crâne de la déchue, je me tus, attendant la réponse de Zeus. | |
| | | Arès Dieu de la Guerre et de la destruction
Messages : 156 Date d'inscription : 04/08/2013 Localisation : Là où me porte l'odeur du sang
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Ven 15 Sep - 14:51 | |
| Ainsi les mots de la Mère ne surent qu’atteindre partiellement le cœur du Père. En cela, rien ne t’était étonnant. Histoire de femme mise à part, Zeus a toujours été un dieu de raison et de logique. Du moins voulait-il le faire croire au reste du monde, mais tu n’étais pas dupe. Lorsqu’il parla de possibilités, toi tu avais vu les faits. Lorsqu’il parlait de loisir, toi tu avais agis avec honneur et devoir. Qu’il te prive donc de ton trophée, qu’il te prenne donc ce titre ronflant dont tu réalises maintenant la précarité. Au final, ce qui t’étais précieux, ce qui avait vraiment de l’importance, tu l’avais encore. Toi qui seul parmi tous demeurait pur, insoumis, fidèle à toi-même. Pas de compromis, même face à l’Apocalypse, cela avait toujours été la différence entre toi et ton père. « Je n’ai gâché que vos illusions père, et de cela, jamais je ne m’excuserai. Vous vouliez une Athéna virile et implacable pour ce poste ? Il fallait la concevoir ainsi. Mais n’espérez plus me rendre pareil à elle. Plus jamais. »Oh qu’il t’étais déplaisant de voir ainsi père et mère se battre l’un contre l’autre avec des mots pour seules armes. Qu’il t’était déplaisant de te sentir comme un pantin agité entre un père sachant que tu causerais sa perte, et une mère bafouée a de nombreuses reprises qui cherchait à ménager son orgueil en préservant celui de sa lignée. Au moins en cela elle avait raison. Tu étais le seul avenir de cette montagne, celui à qui un jour tout reviendrait. Et alors que tu t’emparais nonchalamment de ton nouvel anneau à la couleur de l’airain, tu n’affiches qu’un sourire à la mention de la batârde favorite. Tu lui aurais presque souhaité bonne chance si tu l’avais pu, avant de broyer sa nuque de tes propres mains. Elle ? Te donner des ordres ? Te dire quoi faire ? Comment le faire ? Plutôt mourir cent et cent fois. Jamais elle ne te contrôlera. Ni elle ni Zeus ne le pourront jamais, et c’est en cela que réside ta force. Zeus avait beau le craindre, il ne pouvait s’en priver. Au final, malgré ses dires et ses menaces, tu t’en sortais avec un blâme et une rétrogradation insipide, cela ne tromperait personne. Tu étais indispensable à l’Olympe, tous ici le savaient, alors que t’importait leur manigances et leur paroles. Quoi qu’ils en pensent, les actes blessaient, pas les mots. Qu’Héra implore donc en ton nom, jamais tu ne supplierais personne. Ce que tu avais, tu l’avais acquis par le fer, non par de l’or, non par des mots. Tu ne devais rien à personne, et c’était cela ta fierté, celle que Zeus ne pourrait jamais te voler. Et n’ayant plus rien à faire en ces lieux maintenant que ton sort était réglé, tu tournes alors les talons, rappelant à toi ta cuirasse de bronze et d’airain ayant eu largement le temps de se régénérer. Redevenant toi-même dans un torrent de flammes et de cendres, tu charries à nouveau dans tes pas le sombre présage que tous ne peuvent ignorer. La Guerre à venir, imminente et implacable. La seule Guerre, la seule qui importe. Et sans un mot pour tes géniteurs, tes pas te mènent au-dehors du palais royal, jusqu’à ton quadrige incandescent sous lequel à rougit le marbre Olympien. Flattant alors l’encolure de tes étalons de feu et d’acier, tu abas bientôt les reines de ton char de combat et file dans un grondement de tonnerre jusqu’à ta forteresse, là où tu sais que très bientôt on viendra te chercher. Home, sweet home | |
| | | Hermès Messager des Dieux
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Ven 29 Sep - 15:35 | |
| [hrp : Navré du temps d'attente et de la longueur, la préparation d'un jdr à côté m'a totalement prit] Ainsi le jugement avait été rendu, son demi-frère Arès avait dû être "remis" à sa place en ayant perdu son anneau en échange d'un autre plus simple. En soi Hermès n'avait pas vraiment d'avis sur la question. De toute façon Arès était le dieu de guerre, et à ce titre, le plus fort sauf Athéna qui se révélait être son égal dans ses domaines liés à la guerre.
Cela le rendit quelque peu pensif : en quoi ses "capacités" en matière de combat allaient changer la donne ? Il n'était pas sage comme sa soeur Athéna, il n'avait pas la puissance d'Arès, et encore moins le talent créatif d'Héphaïstos sans oublier la médecine d'Apollon. Il n'était que le messager, et à ce titre, les messages ne faisaient que bien peu de différences durant une guerre quand on avait son adversaire en face... Enfin si ce messager n'était pas Hermès.
Après tout qui prendrait un simple messager comme une menace ? De toute façon il devait paraître faible et sans moyen de défense pour profiter que ses adversaires le sous-estiment. Et puis qui sait, s'il pouvait en prime se saisir ici et là de divers trésors, ça ne ferait que le satisfaire encore plus.
Mais d'abord se concentrer sur ce qu'il avait à faire, à savoir se rendre là où Arès avait fait preuve d'une destruction totalement inutile. Ce n'est pas comme s'il y avait eut besoin de faire encore plus de destruction que cette confrontation à venir contre les titans.
En tout cas, il estimait que son père et sa femme devaient avoir du temps à rattraper, ce qui le fit sourire de façon candide. Suite à la demande de son père, il s'inclina alors et se dirigea vers la sortie avant d'ouvrir son portail. Impatient de pouvoir observer à quel point tout avait été détruit.-Voyons voir si la chance va leur sourire en ce jour...Direction les Amériques | |
| | | Zeus Roi des Dieux
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Dim 1 Oct - 13:31 | |
| D’une ultime réplique cinglante, le dieu sanglant s’en était allé. Il avait marqué un point, j’avais espéré que plus de responsabilité le rende davantage comme sa demi-sœur, mais je m’étais fourvoyé. Plus de puissance ne l’avait pas changé, cela ne l’avait qu’encouragé. Au final, quel qu’en soit le prix, quel qu’en soit l’issue, il resterait le même. *J’imagine que cela devrait me réjouir. Au moins je sais ainsi à quoi m’attendre avec lui.*Oui, je saurai donc pour l’éternité ce qui se passait dans sa tête, il ne pourrait jamais en dire autant. « Arès a eu sa chance ma reine, et il l’a gâchée. Notre époque ne peut pas se permettre d’offrir de seconde chance, encore moins maintenant que notre père est libéré. Arès continuera de nous servir comme il l’a toujours fait, mais il ne sera pas le commandant de nos armées. »Héra jouait son rôle, je jouais le mien. Un rôle dont les décisions étaient sans appel, et elle le savait. « Allez donc vous isoler. Que ma fille renaisse séance tenante. Les enfers ont grand besoin d’elle, et nous aussi. »Et laissant le soin à mon épouse de régénérer la nouvelle souveraine du monde souterrain, je laissais mon regard parcourir la Terre endeuillée par la perte de l’une de ses plus grandes villes. Tant de questions agitaient alors l’esprit de l’humanité. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Ils avaient peur, ils se tournaient déjà vers leur dieu fantoches pour une réponse. Qu’ils n’aient craintes, les réponses viendraient, mais pas des dieux qu’ils vénéraient alors. « Hum ? »Un souffle, un frémissement parcouru alors le monde, et je le ressentis, comme un filet de sueur froide glissant le long de mon dos. Quelque chose était en marche, quelque chose de malsain. Scrutant alors le monde à la recherche de la source de mon malaise, je ne vis pourtant rien d’alarmant. Pas de Titan marchant sur le monde, pas de retour en arrière du temps, pas de dieu sanglant en pleine boucherie, pas même Hadès remaniant le système solaire. Alors pourquoi ressentai-je cette sensation ? La réponse vint comme un cauchemar. Après la sensation de malaise, ce furent les premières images qui parvinrent. Troublantes, horrifiques. Celles de cadavres s’extirpant de leurs tombes, celles des morts jonchant les rues qui se relevaient, celles d’âmes damnées s’extirpant des profondeurs de la Terre. Partout sur le globe, les morts revenaient des enfers. « Hadès ! »Cela ne pouvait être que son œuvre. Même scellé, même mort, les portes des Enfers ne pouvaient pas s’être ouvertes sans son aval. Les morts s’en prenant aux vivants qui en mourant, rejoignaient leur rang, l’ultime trahison de mon traitre de frère. Il me fallait réagir. De toute urgence. Ceci était une crise, une crise comme le monde n’en avait jamais connu, une crise à la hauteur de mes talents. Tout d’abords, il me fallait juguler le flot quasi sans fin d’âmes mortes remontant des enfers afin de laisser au moins une chance aux vivants en surface. Les portes des enfers ne répondant hélas qu’à leur souverain légitime, je ne pouvais les refermer sans les forcer, voir les briser au passage, aussi, je dus composer autrement. Concentrant dans mes mains le pouvoir déicide, je lui donnai la forme souhaitée avant de le déployer dans un trait étincelant qui fila au travers de l’Olympe et de la croûte terrestre, jusqu’aux portes des enfers alors béantes, avant de s’y répandre en un écran inviolable. De part et d’autre de l’entrée du monde souterrain, mon pouvoir s’immisça alors, condamnant hermétiquement ce royaume souterrain où les âmes seraient désormais de nouveaux prisonnières. Une barrière qui fonctionnerait hélas dans les deux sens, mais qui au moins aurait le mérite de figer le compte des morts présent en surface. Une première étape, avant l’application d’une seconde mesure à plus vaste échelle qui cette fois allait me prendre un peu plus de temps à mettre en œuvre. "Olympiens, vous tous qui êtes reliés à moi par vos anneaux, entendez la parole de votre roi. Hadès a libéré les morts, et la terre est maintenant en proie à leur vindicte. J’ai déjà scellé l’entrée du monde souterrain, mais j’ai besoin de temps pour créer le champ cosmique qui protégera la Terre du souffle nécromantique de mon frère. Aussi, à tous ceux qui le peuvent, je demande ceci, protégez la Terre de vos puissants pouvoirs. Donnez-moi le temps dont j’ai besoin pour mettre un terme à tout ceci."Et mon pouvoir enfla alors, toujours croissant, tissant cette fois un enchantement comme le monde n’en avait encore jamais connu, un enchantement qui serait aux yeux de tous la preuve irréfutable de notre existence et de notre supériorité. - HRP:
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| | | Héra Déesse du Mariage et reine des dieux
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Dim 8 Oct - 14:03 | |
| [HRP : au vu des événements, j'ai préféré rester dans le sujet pour plus de clarté]
" Qu’il en soit ainsi, mon divin époux. De par ma grâce, la divine Perséphone renaîtra. "
Le vin était tiré et maintenant, il fallait le boire. Au moins, j’étais parvenue à influencer la décision de mon royal époux. Grâce à moi, Arès s’en sortait plus que bien. Bien sûr, son orgueil en avait pâti mais au moins, il ne serait pas exilé, je ne savais où avec pour seule compagnie les Érinyes. Attenter à la vie de Perséphone et s’en sortir indemne était un véritable exploit et cela au moins, il devait le savoir.
M’inclinant avec noblesse devant mon frère et roi, je pris à mon tour congé, ne portant pas la moindre attention à son petit bâtard. Hermès n’était qu’une broutille comparée à d’autres. Une gênante petite broutille mais guère plus que cela.
Me dirigeant vers mes appartements, je répondais d’un geste aux innombrable saluts. Combien de ces servantes avaient tremblé à mon passage ? Sans le moindre doute toutes tant ma beauté et mon charisme les écrasaient de leurs seuls éclats. J’étais la reine alors qu’elles n’étaient tout au plus qu’un amuse-gueule que les dieux oubliaient aussi vite qu’ils les avaient possédées. Pauvres petites nymphes, pas la moindre d’entre elles ne valait mon cher Argus. Lequel m’avait toujours aussi fidèlement suivi.
D’un geste, je lui désignais le sublime perchoir qu’il occuperait toujours à mes côtés. Zeus avait son aigle, Athéna sa chouette et moi le plus splendide de tous les oiseaux. Souriant à Argus, je lui remis un fruit avant de m’occuper enfin de la tête pourrissante de la pitoyable Coré. La posant sur un plateau d’argent, je me concentrais sur elle.
Quel nouveau corps lui choisir ? L’ancien était encore bien présent en ma mémoire. Le faire revenir tel quel ?
Tournant autour de cette relique pathétique, je réfléchissais. Hadès tenait surtout à la facette sombre de Perséphone, celle qui lui permettait de la possédait comme un bel objet. En libérer Coré était plus que tentant…
Ainsi je tournais encore et encore autour d’elle avant de prendre ma décision. Zeus voulait le retour de Perséphone et j’avais bien compris qu’il souhaitait qu’elle reprenne au plus tôt sa place de commandante. Autant en ce cas, la faire revenir telle qu’elle était au moment de sa chute. Cela lui rappellerait l’échec cuisant qu’elle avait connu face à mon glorieux prince en plus de permettre à ses idiots de spectres de la reconnaître au premier coup d’œil.
Ma décision était prise, il me fallait juste un corps à remodeler…
Fermant les yeux, je me concentrais avant de me mettre à parcourir l’ensemble des terres de l’Olympe. C’était si simple de trouver une jeune fille parmi les servantes et les Nymphes. L’attirant de mon aura, je la fis venir sans la moindre hésitation. Souriante, elle m’observait de ses yeux candides. Elle n’avait rien à craindre de moi pour peu que cette petite eut assez de cervelle pour éprouver ce genre de sentiment. Ce dont je doutais. Elle n’était juste que beauté écervelée, sans saveur, sans finesse. Le réceptacle idéal pour l’âme de Perséphone. Un honneur qu’elle ne serait sans doute jamais capable d’apprécier à sa juste valeur…
Embrasant mon cosmos, j’étendis les bras, l’un vers la servante subjuguée par mon pouvoir, l’autre vers le crâne carbonisé de Perséphone. Avec lenteur, les deux corps commencèrent à s’illuminer, se baigner, se gorger de mon pouvoir. De par ma volonté, un pont, un lien puissant s’était établi entre elle. Un arc qui vibrait de plus en plus fort. Et pourtant, ce fut sans la moindre violence que je rompis le sceau emprisonnant l’âme de Perséphone avant de la diriger vers son nouveau corps. Une migration qui se fit sans la plus petite once de cruauté. Les deux âmes étant amenées à fusionner sans la moindre souffrance. Ainsi en allait la réalité de ce monde, nous prenions possession des corps en fusionnant l’âme ancienne à la nôtre. Cette simplette si douce si innocente aurait peut-être son mot à dire, surtout si elle entrait en résonance avec la partie la plus tendre de ma nièce. Ce qui n’était pas certain mais demeurait bel et bien une possibilité.
D’une main, je fis alors léviter jusqu’à moi une pleine coupe de nectar que je portai aussitôt aux lèvres encore closes de Perséphone maintenue dans l’inconscience. Avec un contrôle plus qu’admirable, je fis glisser goutte à goutte le précieux liquide en la gorge de la belle jeune femme. De quoi raviver sa flamme divine tout en la maintenant sous mon influence. Autant qu’elle restât endormie. Du moins, le temps nécessaire au modelage de son nouveau corps.
J’étais la plus parfaite de toutes les déesses et les ordres de mon frère et époux ne devait souffrir d’aucune fausse note. Aussi, ce fut avec un zèle et un perfectionnisme dépassant de loin celui d’Athéna que je modifiais et embellissais le nouveau corps de la déesse des Enfers. Il fallait qu’elle soit encore plus resplendissante qu’avant, qu’elle surpasse l’enveloppe née de ma souillonne de sœur. J’étais Héra et nulle ne pouvait m’égaler quand je me penchais sur une quelconque œuvre d’art.
J’en étais à la finition quand la voix de mon cher époux me parvint.
Quoi ?
Posant mon regard sur Perséphone endormie et quasi régénérée, je m’interrogeais sur la suite. Fallait-il que je la laisse reprendre vie ?
La renvoyer aux Enfers serait la rendre à Hadès sans la moindre certitude de sa loyauté à notre égard…
J’avais beau lui avoir offert une nouvelle enveloppe rien n’était jamais sûr. Aussi, concentrais-je l’ensemble de mes pensées vers mon frère, attendant sa réponse alors que doucement, ma divine nièce commençait à émerger.
" Mon divin époux, entendez ma voix. Je viens de rendre à Perséphone son corps mais au vu des événements actuels, ne devrions-nous pas la maintenir auprès de nous le temps que l’on en finisse avec son boucher d’époux ? Souhaitez-vous que je vous la ramène céans pour que vous la raisonniez ? " | |
| | | Perséphone Déesse des Enfers et des Saisons
Messages : 128 Date d'inscription : 13/08/2013 Localisation : Partout dans l'autre monde, en Olympe ou au Château d'Heinstein
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| Sujet: Re: Palais de Zeus, salle du trône - Le conseil de guerre et les anneaux de pouvoir Jeu 12 Oct - 14:28 | |
| Depuis combien de temps était-elle coincée en cette geôle improbable ? Des jours, des semaines, des mois complets ? Non, si peu en fait, à peine quelques heures, mais en ce genre d’endroit, le temps pouvait paraître long, effroyablement long. Les secondes paraissaient être des heures et les heures des jours tant ce crâne était un lieu de détention épouvantable. Ce crâne, son propre crâne calciné par la volonté de son aîné. Un fait qu’elle n’aurait jamais cru possible avec le retour conjoint de Zeus et de son époux mais qui pourtant s’était bel et bien réalisé. La présence des spectres n’avait servi de rien. Ces pantins n’étaient que masses inutiles même si elle ne pouvait réellement les blâmer. Face à Arès, seul son puissant roi aurait fait la différence.
Frappant encore en vain la paroi noircie, elle finit par se laisser retomber en un recoin de la vaste chambre. Âme désincarnée elle était, maintenant un semblant de forme et de volonté face à ce qui la retenait. Quant à ce qui l’attendait, elle ne pouvait totalement l’ignorer. Hadès s’était de tout temps opposé à Athéna et cela n’avait pas changé. L’accrochage serait inévitable, réveil de Zeus ou non. Seulement, cette fois, ce serait infiniment plus sauvage, plus barbare, plus définitif. Rien que le premier acte du roi des dieux l’avait montré. Il n’avait pas hésité à frapper Hypnos, entraînant sa propre fille dans la chute du maître du Sommeil…
Sort qui ne pourrait que se répéter au premier geste d’Hadès…
A moins d’en finir avec Zeus mais qui serait de taille face à lui ? Ni son cher roi, ni ce boucher d’Arès ne le pourrait.
* Maudit soyez-vous père !!! *
Elle aurait tant voulu le crier mais ne le put pas. En cette demeure, elle n’avait aucune possibilité de s’exprimer ou d’hurler à la face de l’Olympe sa fureur et son indignation de reine bafouée. Comment avait-il osé s’en prendre ainsi à elle ?
* Pour atteindre Hadès... Pour atteindre à travers moi, mon cher époux. *
Des termes sonnant étrangement en son âme. Aimait-elle réellement le maître de l’Outre-monde, au fond, elle ne le savait. Des siècles s’étaient écoulés depuis leur rencontre et leurs épousailles, leurs sentiments avaient évolué mais qu’en était-il exactement ? Perséphone ne le savait pas réellement. Elle était la reine des Enfers mais une reine qui n’avait rien de commun avec les autres déesses.
Une reine contrainte à subir son sort et encaisser les grondements, les échos horriblement amplifiés des voix divines. Une véritable torture tant sa prison faisait aussi caisse de résonance. Un supplice qu’elle s’efforçait de subir dignement. Une épreuve qu’elle partageait en cet instant sans songer au fait que les âmes captives en son propre domaine enduraient bien pire.
Savait-elle ? S’était-elle un jour réellement penchée sur le sort de tous ces damnés ? Peut-être du temps où elle était encore Coré, capable de s’appesantir sur eux, sur leur sort. Qualité qui avait fini par se dissoudre puis disparaître au fil des ans, des siècles. Les Enfers étaient ce qu’ils étaient et les condamnés méritaient ce qui leur arrivait. Tous avaient un jour ou l’autre commis le pire et la justice de l’Autre-monde leur était tombé dessus…
Ainsi en allait l’ordre des choses et jamais, la déesse n’irait contre sa nouvelle nature. Au fil du temps et du contact d’Hadès, la nature profonde de Perséphone s’était modifiée et elle avait fini par accepter cette part de vérité. Cette noirceur qu’Athéna ne cessait de dissimuler et qui face aux juges éclatait en toute sa réalité, sa nudité. Ainsi avait-elle fini par le constater, le réaliser. L’Humanité était mauvaise, fondamentalement mauvaise et exceptionnelles étaient les âmes dignes d’Elysion. Athéna avait beau affirmer le contraire, elle ne faisait jamais que se leurrer, s’entourant d’autant de monstres que de héros immaculés.
Et serrant encore et encore ses poings désincarnés, Perséphone tint bon, supportant cette épreuve jusqu'à ce que tout s’arrêtât. Et en la quiétude enfin revenue, elle put enfin se reprendre et souffler. C’était si bon qu’elle se laissa aller à quelques instants d’abandon avant de sentir une force nouvelle tout autour d’elle. Une énergie, une aura qui lui était familière sans être proche.
* Qui ? *
En son état, elle ne pouvait aucunement la reconnaître. En effet, tout était trop déformé au travers des orbites pourtant vides de sa prison.
* Qui ? *
Se répéta-t-elle lorsque l’immense cosmos brisa le sceau qu’elle pouvait à peine effleurer. S’accrochant alors à un espoir naissant, elle se tourna vers cette force irrésistible en sa situation. C’était comme un soleil, comme un appel…
Saisissant sa chance, elle envoya son propre cosmos vers celui qui la tirait de cette infamante captivité. Il fallait qu’elle sorte, qu’elle revive. Sondant cette puissance source divine, elle rejeta aussi la possibilité qu’il put s’agir d’Athéna. Ce n’était pas elle, certainement pas. Plus que tout autre déesse, l’empreinte de la soi-disant Sagesse lui était connue. Non, c’était plus ancien, plus puissant.
* Mère ? *
Non, ce n’était pas la puissante et merveilleuse Déméter quoique ce cosmos avait des similitudes avec celui de la déesse des Moissons. L’une de ses sœurs sans le moindre doute. Hestia ou Héra ?
Connaissant les deux déesses, elle pencha vers la seconde, plus prompte à agir que la première. Renaître par l’entremise de la reine des dieux ? Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : elle était bel et bien captive de Zeus mais au moins, il la laissait revenir à la vie. Soupirant d’aise en sentant sa prison voler en éclats, elle se laissa emporter par la puissance de sa tante, acceptant le nouveau réceptacle qu’elle lui offrait. Une enveloppe de nymphe qui sous la volonté royale déjà se modifier. Un cadeau que la somptueuse déesse des Enfers appréciait à sa juste valeur, captivant l’âme encore présente. Aucune intention pour elle de l’anéantir totalement. C’était une âme pure, innocente, un joyau qu’elle pourrait insuffler à une nouvelle enveloppe dès que l’occasion se présenterait. Après tout, une servante provenant directement de la montagne des dieux ne serait jamais de trop…
Fermant des yeux de pure essence cosmique, elle embrasa soudain son cosmos, envoyant toute sa puissance, toute son existence en cette chair vive et saine. Immense était l’énergie à se fondre en ce corps, chaque nouvelle vague baignant le plus infime fibre de cette chair avant de fusionner enfin en elle. Âme et corps était enfin unis et ce furent bien des yeux de chairs qui se rouvrirent sur l’immense cascade de plumes porteuses d’ocelles à l’infini.
- Argus…
Le magnifique oiseau serait donc bien le premier être qu’elle croiserait en ce nouveau corps avant de se tourner vers sa tante et souveraine.
- Héra, reine des dieux, je vous suis infiniment gré de m’avoir rendu une enveloppe digne de moi. Nulle en cette demeure ne pourra jamais vous égaler.
De bien terribles paroles de la part de la déesse des Enfers mais elle savait que plus que toute autre, l’épouse de Zeus était pétrie de vanité. Mieux valait donc la caresser dans le sens du poil et ne point s’en faire une ennemie. Prenant le temps de se recréer une tenue digne d’elle, Perséphone reprit paisiblement la parole.
- Avant toute chose, puis-je savoir quelles sont les raisons de mon enlèvement et de ma captivité en la demeure des dieux ?
Zeus était tout proche, il ne tarderait pas, de sa propre bouche, à être fixée mais elle aspirait aussi à être au mieux préparée. | |
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