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| Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias | |
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L'Ombre de la Roue Brisée
Messages : 135 Date d'inscription : 03/08/2013
| Sujet: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 19 Juin - 21:50 | |
| Une bourgade quelque part dans le Massachussetts...
Là où l'océan atlantique est proche si proche des habitations qu'il n'y a qu'à tendre l'oreille pour l'entendre ronfler. Si sombre peuvent y être les temps tout comme les hivers rudes et interminables. Entre les étendues forestières, les champs et les plages s'élevaient moults villes et villages, certains célèbres, d'autres plus obscurs...
L'un d'eux pourtant ne cessait de hanter les esprits. Cela remontait à des siècles et pourtant cela ne cessait de poursuivre les habitants. Le souvenir, le souvenir était parfois le pire des poisons surtout lorsque les nouvelles techniques s'en emparent pour les faire revivre selon les fantasmes de chacun. En ce lieux donc vivaient des hommes et des femmes condamnés pour sorcellerie lors de la plus folle des affaires mais ce n'était pas exactement cette ville qu'aspirait tant à rejoindre le saint des Gémeaux en quête de sa vérité mais une de ces voisines, Danvers.
Un appel ne cessait de se faire entendre de cette ville. Quelque chose de si fort et de si morbide que tout être normalement constitué aurait détourné le regard rien qu'en la ressentant. Seulement, seul un élu du cosmos en était capable. Et Ozymandias n'était autre que l'un des plus puissants combattants de l'élite dorée. Sa concentration et son désir de combattre la malédiction associée à sa constellation était tels que l'appel pour lui résonnait avec le merveilleux écho d'une sirène malsaine. Sourde et entêtante, elle s'accompagnait maintenant de relents cosmiques. Une porte vers un lieu ignoré de tous, à peine ressentie s'y trouvait.
Inconscients humains qui ne cessaient de vous signer à la vue de ce bâtiment autrefois peuplés de malades mentaux, aviez-vous seulement conscience de ce qu'était devenu ce lieu après sa désaffection ? Muré dans son silence pour soit-disant le protéger des malintentionnées, il n'en était devenu que plus vulnérable et maintenant que le saint et le chauffeur s'approchait de lui, le Danvers State Hospital se paraît d'un éclat encore plus malsain. Quelque chose dormait en ce lieu, quelque chose qui attendait le Gémeaux du Sanctuaire pour le confronter à son destin. | |
| | | Le chauffeur
Messages : 59 Date d'inscription : 04/08/2013 Localisation : Partout où m'envoit le Maitre
| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 19 Juin - 22:35 | |
| Ozymandias et moi venons d'iciAllongé les pieds sur l'une des banquettes arrières, le jeune chevalier d’or observait la route devant lui d’un air maussade. Enfin la route, plutôt l’océan atlantique qui défilait à grande vitesse sous les roues enchantées d’un bus tout sauf ordinaire. « Nous y serons bientôt alors inutile de faire ta mauvaise mine. Tu en auras vite fini avec ta malédiction, le Haut commandeur n’a qu’une parole. »Encore une fois, c’était au chauffeur d’Hazama de conduire ceux que son maitre voulait amener sur le chemin de leur destin. Encore une fois ce fut un élu du cosmos que son bus emporta loin de chez lui, sauf que cette fois, au lieu d’aller vers Sparte, le chauffeur et son unique passager s’en éloignaient, filant vers un lieu presque oublié du temps, un lieu figé depuis les événement s’y étant déroulés voilà maintenant presque deux cents ans. Arrivant alors en vue des côtes américaines, le chauffeur ralentit l’allure de son improbable engin qui toucha terre au beau milieu d’une plage de galets rond qu’il remonta sans être vu des quelques badauds s’y baignant malgré la saison. « Pas d’inquiétude, nous sommes invisibles à leur yeux. Un petit tour qu’Hazama affectionne particulièrement. »Ozymandias ne répondait pas. Il devait être entièrement focalisé sur sa mission, sur son espoir de salut. « Pas très bavard cette fois hein ? Enfin ça me changera de la première fois ou je t’ai emmené à Sparte. Tu étais inépuisable, tu parlais parlais parlais et parlais encore, jusqu’à ce que le haut commandeur te fasse taire… Que de souvenirs n’est-ce pas ? Cela fait combien d’années maintenant ? Six ans ? Déjà ? Mon dieu que ça passe vite... »Le chauffeur ne s’attendait pas vraiment à une réponse, d’autant plus que leur destination apparaissait au bout du chemin de terre qu’ils avaient emprunté. « Et voilà, le Danvers state Hospital. »Se garant devant les grilles condamnées de l’édifice à présent abandonné, le chauffeur ouvrit les portes de son autobus avant de tirer une nouvelle bouffée de son cigare bien aimé. « Je n’irais pas plus loin, le reste dépend de toi. Trouve l’entrée de la tour. Ça devrait être facile pour toi. Fis toi à ton instinct, et tu y arriveras. »Les restes de l’hôpital psychiatrique depuis longtemps ravagé par les flammes semblèrent hurler un message d’avertissement strident alors que le vent s’y engouffrait. Quelque chose en ce bâtiment n’était pas normal, quelque chose en ces ruines n’avait pas sa place sur Terre, et c’était précisément ce qu’Ozymandias devrait trouver s’il voulait en finir avec la menace qui pesait sur ses épaules. | |
| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
Messages : 198 Date d'inscription : 10/09/2013 Localisation : Chaque jour vers l'Enfer descendant d'un pas, sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Ven 20 Juin - 16:46 | |
| Ouaip, moi et le fumeur invétéré venons d'iciA peine avais-je mis un pied hors du bureau du haut commandeur que son chauffeur me sauta presque dessus pour m’emmener à son autobus infernal. Ainsi ce serait lui qui me servirait de guide à la manière d’un Virgil guidant Dante au cœur des Enfers, car c’était bien là qu’il fallait que je me rende sans le moindre doute. *Quel autre endroit pourrait m’apporter la connaissance sur mon passé si ce n’est la prison où sont retenu les âmes de mes prédécesseurs ?* « Alors allons-y, et vite, il me tarde d’en finir avec cette malédiction. »La solution m’apparaissait désormais si simple, si évidente que je m’en demandais pourquoi mes prédécesseurs ne l’avaient pas tentés avant moi. L’ignoraient-ils tout simplement ? Ou était-ce leur propre malédiction dont ils n’avaient pas conscience ? Etait-ce possible ? Comment pouvaient-ils ignorer jusqu’à leur propre histoire ? Celle commune à tous les chevaliers des gémeaux depuis les origines même du sanctuaire ? Je ne voyais alors qu’une seule réponse. On la leur avait cachée. *Mais pourquoi ? Pourquoi leur avoir ainsi occulté leur destinée ? Ils auraient pu la combattre, la changer même. Au lieu de ça, ils ont sombrés dans les ténèbres et causés des ravages innommables avant qu’enfin la lumière ne les rattrape.*Etait-ce cela la raison de ces mensonges et demi-vérités ? La promesse d’un salut au bout du chemin ? Mais à quoi bon ce salut si la damnation même pouvait être bannie, pour de bon ? A quoi bon la rédemption et le pardon si les péchés même pouvaient être évités ? *Oh Athéna, grande de Sagesse, guide moi, enseigne moi la patiente que j’ignore et ouvre mes yeux sur ces vérités interdites.*Priant silencieusement la déesse protectrice de la terre, je me souvins alors qu’à présent le roi des dieux en personne était de retour, et qu’en plus d’un immense bouleversement dans la hiérarchie divine, cela voudrait sans doute dire très prochainement qu’Athéna serait délestée de ce fardeau de gardienne. Tout reviendrait alors entre les mains du seul roi, comme cela avait déjà été le cas jadis, et Athéna deviendrait son bouclier, son émissaire terrestre. Cela voudrait-il dire que nos existences en tant que force armée conserveraient leur sens ? Seul l’avenir le dirait. *Le retour de Zeus ne peut signifier que l’arrêt définitif des guerres saintes nous opposant à ses frères. Hadès et Poséidon ne pourront plus s’élever contre l’humanité comme ils l’ont fait par le passé. Enfin nos rêves de paix vont devenir réalité…*Cependant, même si en théorie, la terre était sauvée, il n’en allait pas de même pour moi. Et aussi affreusement égoïste que soit cette pensée, si je devais être détruit, la Terre pouvait bien aller en enfer. Je ne me sacrifierais pas dans l’indifférence générale au nom d’un principe qui désormais n’avait plus raison d’être. Athéna n’était plus la paix, elle n’était plus l’espoir qu’elle fut jadis. Désormais tout était entre les mains de son père, le véritable gardien de l’ordre et de la sécurité sur Terre… « Hum ? »Les roues du bus touchèrent alors le sol américain, et alors que nous nous enfoncions plus profondément dans les terres du Massachussetts, le chauffeur continuait son babillage des plus exaspérants sans véritablement attendre de réponse de ma part. « Hum hum. »Conservant malgré tout une certaine forme de politesse, je répondais par des soupirs et des hochements de tête. Je n’avais pas l’esprit à la conversation, mes pensées allaient toutes entières à ma quête pour retrouver cet artefact. « C’est une blague ? »Nous nous étions alors arrêtés devant ce que je crus être les vestiges préhistoriques d’une antique demeure noircie par les flammes, un muet témoignage d’une guerre ancestrale remontant surement à la guerre de sécession. « Je dois… Entrer là-dedans ? Mais… »Apparemment ce n’était pas une plaisanterie de mauvais gout, et alors que je fixais les ruines avec plus d’insistance, le vent s’y engouffrant en fit jaillir un hurlement strident que je compris immédiatement comme l’effet d’un puissant enchantement cosmique. Oui, ces ruines n’étaient pas ordinaires. « Très bien. »Descendant alors du bus, je fracassais les chaines d’acier rouillées maintenant fermées les grilles de l’ancien institut psychiatrique et m’y engouffra, de plus en plus persuadé d’être suivit ou tout du moins observé… Pénétrant alors dans ce qui avait dut être le hall d’accueil, je ne trouvais que restes carbonisés et décombres laissés là à pourrir, mais pourtant, je trouvais ici et là quelques braises encore chaudes, et même quelques fumées s’échappant encore des trous du plancher. Apparemment le feu brulait encore là-dessous. *Il y a du cosmos dans l’air, c’est certain.*Ni une ni deux, je sautais dans un des trous que l’effondrement partiel du bâtiment avait causé pour atterrir au cœur d’un charnier fumant ou les squelettes des anciens pensionnaires avaient été soigneusement entassé comme pour représenter un iris macabre fixant le ciel par le trou de lumière se situant au-dessus d’eux. « Par la déesse ! »Ecrasant de mes chaussures de villes hors de prix les os calcinés, je crus presque entendre les âmes de ces malheureux hurler de douleur alors que j’avançais sur leurs dépouilles. Mais qu’est-ce qui avait bien put se passer ici ? *On dirait un rituel, le genre que l’on ne trouve pas dans les livres tout public…*Quittant alors la salle aux squelettes, j’entrouvrais une porte en fer remarquablement rouillée pour me retrouver dans un couloir aux murs d’acier rouillés. Une forte odeur de cendre et de souffre me prit à la gorge et une chaleur suffocante m’entoura alors que sans trop savoir pourquoi, je me laissais guider par l’écho lointain d’une voix d’enfant semblant sortie des tréfonds de ma mémoire. "Veeeeeeeeeeeeergil ! Veeeeeeeeeergil ! Hihihihihi ! Tu m’attraperas pas !"Cette voix, où l’avais-je entendu ? "Aller plus vite ! Sinon mère va nous trouver !"Mère ? De quelle mère parlait-elle ? "Frangin ?"Soudain tout fut clair. Cette voix sortie d’outre-tombe, c’était celle de l’enfant jouant avec moi dans mes souvenirs les plus lointains, c’était celle de mon frère jumeaux, ce frère dont j’avais oublié jusqu’au nom. « Mon frère ? »Accélérant alors le pas, je me mis rapidement à courir au sein des couloirs toujours plus délabrés laissant maintenant apparaître les barres de fers maintenant le béton en cohésion. La chaleur et l’odeur de soufre devinrent de plus en plus insupportables, mais je n’en avais cure, j’étais un chevalier d’or, et créant alors autour de moi une aura protectrice repoussant à la fois l’air vicié et la chaleur étouffante, j’avançais là où aucun humain n’aurait pu survivre plus de quelques minutes. Je savais qu’au bout du chemin m’attendait quelqu’un qui jadis avait représenté énormément pour moi, quelqu’un que je devais retrouver pour me sauver. « Mon frère ! Je suis là ! C’est moi Ozyman… C’est moi Vergil ! »Autour de moi, le monde devenait de plus en plus sombre, les quelques néons restants grésillaient à peine d’une lumière faiblarde et maladive tandis qu’à présent les murs même semblaient suer sang et humeurs nauséabondes. J’étais sans le moindre doute déjà descendu dans l’antichambre de l’enfer, mais il me fallait encore descendre plus bas, toujours plus bas, jusqu’à ce que je réussisse, ou que j’y reste… | |
| | | L'Ombre de la Roue Brisée
Messages : 135 Date d'inscription : 03/08/2013
| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 3 Juil - 21:25 | |
| Au loin... Une lueur, puis plus rien, encore une fois une lueur vint et s'en alla. Ici en cet endroit, des forces obscurent datent d'une époque lointaine. La chaleur et l'odeur furent sûrement les choses les moins pires contrairement au sang qui est sur les murs. Qu'est-ce qui a bien pu se passer en ce lieu ? La voix de l'enfant se répercute contre les murs, menant le chevalier vers un lieu plus sombre que jamais, un rire se fit entendre.
-Veeeeergil... Veeeeergil... Viiiieeeens à moi..
Plus le chevalier s'approchait, plus cette voix d'enfant se rapprochait pour enfin donner la vue sur un grand et immense couloir à peine éclairé par quelques néons ici et là. Sur le côté d'un des deux murs, un miroir à la fois long et large. Mais ce miroir... N'a rien de normal, oh que non.
Si le silence était le maitre mot, une sombre voix se fit entendre, mais pas sombre dans le sens ténébreux, mais plutôt comme un murmure qui passe comme le vent qui frôle les oreilles du chevalier en quête de vérité... Qui se dévoilera devant lui au fur et à mesure.
-Veeeeergil... Je t'attends... Tu aime les jeux avec ton frère ? Je t'aaaaaaiiiii... Trouvé...
Sans même prévenir, une ombre émergea du miroir pour aller se placer à une assez bonne distance de cet homme.
-Enfin... Je te trouve, n'es-tu pas heureux de me revoir ? Oh désolé... J'ai une mauvaise apparence... Laisse-moi corriger ça...
La masse ombreuse se mit à bouger sur place avant qu'une main se dévoila, puis un bras et un corps entier se dévoilèrent finalement. Cheveux blancs, taille moyenne, un regard encore sombre sans la moindre présence du moindre oeil. Seules deux orbites sombres furent visibles mais le reste fut entièrement visible; une veste en cuir rouge, un pantalon noir et des chaînes accrochées dessus. Le manche d'une épée se fit voir au-dessus de son épaule.
Un grand sourire se fit voir.
-Alors... Mon frère ? Ne suis-je pas parfait dans cette apparence ? Désires-tu que je devienne comme ta mère ? Ton père sinon... Je peux te le montrer... Hi hi ! Tu veux venir faire un câlin à ton frère ? Ou bien un câlin avec ça ?!
D'un mouvement brusque, il mit sa main dans son dos pour sortir un révolver qu'il pointa droit sur lui.
-N'est-ce pas une jolie réunion de famille cher frère ? Tu voudrais passer mais tu vois... Je n'ai pas envie de cela, reste avec moi et deviens l'être que tu dois devenir... Tu la sens n'est-ce pas ? La soif de pouvoir... Elle est là en toi, laisse là décider de ce que tu veux... | |
| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Ven 4 Juil - 16:36 | |
| Plus fortes et plus insistantes que jamais devinrent la lueur et la voix éthérée qui me servaient de guide dans ce lieu de cauchemars. Comme un murmure soufflé à mes oreilles, les mots de ce fantôme sortis d’outre-tombe semblaient comme hanter l’air ambiant, attendant le voyageur venu ici par erreur ou par nécessité. « Où-es-tu ? »Pourquoi lui courrais-je après ? Je n’aurai trop sut le dire en cet instant. Sans doute pour en apprendre plus à son sujet, à NOTRE sujet. Tant de questions sans réponses, à commencer par son nom. Ce frère jumeau que j’avais eu jadis et dont je ne me souvenais que de la voix… « Réponds-moi ! Dis-moi au moins ton nom ! »Où allais-je donc terminer mon voyage alors qu’à présent la lumière environnante elle-même semblait vouloir s’enfuir ? Et quel était ce son persistant résonnant au sein même des murs ? Une sirène d’alarme ?! *Mais qu’est-ce qui s’est passé ici enfin ?*L’incendie qui avait ravagé les niveaux supérieurs du bâtiment semblait avoir épargné ses sous-sols, mais alors pourquoi tout y était si délabré ? Comme si des siècles s’y était écoulés à l’ombre d’une force maléfique. L’air même était néfaste, un cosmos foncièrement obscur était à l’œuvre céans, se dressant face à moi en un voile invisible, mais presque palpable. Comme une puissante malédiction… "Sauve-toi !"Une nouvelle voix me parvint alors, une voix de femme, à la fois insistante et transie d’effrois. "Sauve-toi vite ! Sauve ton âme !"Nombre d’échos lointains s’invitèrent alors dans mon esprit, comme si j’étais à présent parvenu aux limbes elles-mêmes. Dans les ombres d’un lieu toujours plus sombre, je crus même discerner des formes humaines transie de douleur, gémissant en de longues plaintes étouffées. Comme de funestes cauchemars, il suffisait que je m’en approche pour que ces silhouettes brumeuses disparaissent à la lumière de mon aura d’or, ne laissant derrière elles que plaintes et nuages de fumées. « Vous ne me ferez pas reculer ! Même si je dois affronter l’enfer tout entier je ne ferai pas machine arrière ! »Ma voix résonna encore et encore dans un lieu qui n’avait à présent plus rien d’une construction humaine. Les murs eux-mêmes semblaient être à présent l’intérieur purulent et nauséabond d’une créature colossale dont les gargouillis lointains m’annonçaient mon sort prochain. Quelle était cette folie ? Quel était ce lieu ? Hazama bien sûr ne m’avait pas mis en garde, mais le savait-il lui-même ? *Bien sûr qu’il le savait, maudit serpent.*Ce fut alors que le décor changea radicalement. Sur une transition d’à peine un mètre de long, en lieu et place d’intestins géants et de spectres psalmodiant malédictions et plaintes grotesques, j’eus à présent droit à de hauts murs de pierres taillées. Pour un changement, on pouvait dire que c’était radical. Ici, plus d’ombre, plus d’odeur de soufre, plus même d’échos obsédant d’âme damnées, seulement la lumière irréelle de cristaux luisant placés à intervalle régulier dans d’étranges lustres pendant du plafond et me faisant parvenir une lumière froide et blanche. L’architecture du lieu avait quelque chose d’inquiétant, sans pour autant être désagréable, avec quelque petite touches de couleur ici et là, quelque travaux de réhabilitation et un bon coup de peinture, l’ensemble serait même plus que digne d’être habité. *Mais à quoi je pense moi maintenant ?*Plutôt content d’être enfin sortis de l’enfer biologique qui avait précédé ce cadre presque paradisiaque en comparaison, j’avançais à présent d’un pas léger, presque insouciant, suivant encore et toujours la voix d’enfant qui m’invitait à la rejoindre encore plus profondément dans cette construction singulière. « Ca va durer encore longtemps ce petit jeu ? »Débouchant à présent dans un couloir presque sans lumière, je tombais nez à nez avec mon reflet alors que je découvrais en guise de murs deux immenses miroirs de verre se perdant de part et d’autre dans l’obscurité. *Une galerie des miroirs ?*La voix d’enfant se mit à rire, et soudain sans crier gare, une forme humanoïde composée d’ombre jaillit alors des murs de verre réfléchissants et se plaça devant moi, à bonne distance. Me mettant instinctivement en garde contre ce qui pourrait bien être un ennemi, je l’écoutais sans réagir, incrédule et surtout impatient d’en apprendre d’avantage. Lorsque je le vis cependant perdre son apparence éthérée pour prendre celle d’un homme aux orbites creuse et aux cheveux argentés, je compris alors que je n’avais pas affaire à une simple illusion. « Je vois, tu puises dans mes souvenirs pour la voix, mais cette apparence… Où l’ai-je déjà vu ? »Ce fut alors que je me rappelai où j’avais déjà vu cet homme. Ce manteau rouge, cette large épée dans le dos et cette paire de pistolet démesurée ne pouvaient pas être oubliés. « Dante ?! Mais enfin qu’est-ce que ça veut dire ? »La réponse était pourtant évidente. Elle était même encore plus évidente maintenant qu’elle me faisait comprendre pourquoi lorsque je l’avais rencontré il y a seulement quelques heures, j’avais ressenti une intense nostalgie mêlée à la sensation de l’avoir déjà connu par le passé. « Ainsi c’est donc toi, mon jumeau perdu… Voilà pourquoi ta tête me disait quelque chose et que je te trouvais très beau garçon… »Souriant à mon tour devant le pistolet pointé en ma direction, je laissais mon cosmos enfler encore et encore, n’ayant à présent plus le moindre doute concernant la marche à suivre. « Saga a jadis commit l’erreur de laisser son jumeau en vie. Cela l’a conduit à sa perte. Je ne commettrais pas la même erreur... »Pointant alors le plafond de mon index droit, je fis éclater mon pouvoir dimensionnel en une colonne de lumière d’or qui m’entoura alors comme un écrin étincelant. « Que mon armure vienne et me protège ! »L’espace au-dessus de moi sembla se déchirer comme sous l’action de deux mains invisibles, et dans l’espace alternatif que la plaie béante dévoilait, une étoile d’or grandissait, se rapprochait, jusqu’à ce que sa forme à quatre bras ne laisse aucun doute quant à son identité. Emergeant alors au-dessus de ma tête avec une lenteur presque cérémonieuse, l’armure d’or des gémeaux sous sa forme totémique irradia le couloir de sa lumière d’or tandis que d’un regard des plus expressifs, je fixais intensément l'ombre de mon frère encore à bonne distance. « Je sais que tu n’es pas lui, mais si je peux détruire son reflet, alors je ne devrais avoir aucun mal à détruire l’original. Soit une brave bête et résiste autant que tu pourras. Que ton agonie me libère de ma faiblesse et m’apporte la clé de ma rédemption. »- HRP:
Ozymandias défie l’ombre de Dante (son doppelgänger ouai )
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| | | L'Ombre de la Roue Brisée
Messages : 135 Date d'inscription : 03/08/2013
| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Lun 7 Juil - 5:16 | |
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| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
Messages : 198 Date d'inscription : 10/09/2013 Localisation : Chaque jour vers l'Enfer descendant d'un pas, sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Dim 21 Sep - 15:28 | |
| Combat contre l'ombre de mon frèreRefermant sur mon adversaire l’ouverture béante que j’avais créée dans le tissu spatial, j’achevais du même coup un chapitre de ma propre existence. En détruisant cette ombre, ou quoi qu’elle fut, je m’étais libéré d’un fardeau que j’avais su pouvoir un jour causer ma perte. Désormais, et grâce à elle, j’en étais convaincu, lorsque mon frère se présenterai à moi, je n’aurai aucune hésitation, et le ferai même avec plaisir. Souriant de ma nouvelle résolution plus que bienvenue étant donné la situation, j’enjambais alors d’une série de bond rapide les vastes cratères qui étaient devenu mon arène des suites de mes deux attaques successives. Qu’il était bon de pouvoir se retrouver face à soi-même, de savoir que malgré la malédiction pesant encore sur mes épaules, j’étais capable de faire pareils miracles, et peut être même un jour, m’affranchir de la dichotomie liée aux chevaliers d’or des gémeaux. *Il le faut ! Je dois y arriver !*Plus que pour Athéna, je le devais désormais avant tout pour moi-même, pour les valeurs qui faisaient de moi ce que j’étais, un chevalier de l’espoir, un sauveur de l’humanité, héritier des plus grands parmi les grands. *Saga… Si seulement je pouvais te parler. Tu aurais tant à m’enseigner. Toi le plus grand chevalier à avoir jamais existé...*Resserrant mes poings, emplis d’une fierté sans borne à porter l’armure de ce demi-dieu tombé en disgrâce à cause de sa malédiction, je renouvelais intérieurement ma promesse de réussir là où il avait échoué. *Je n’échouerais pas. Je briserai ce cercle maudit. Regarde-moi d’en bas Saga, regarde ton héritage.*Filant maintenant le long des couloirs descendant toujours plus profondément au cœur de l’étrange construction semblable à un tour inversée, je sentais autour de moi ce cosmos malsain grandir encore et encore à chaque bond que je faisais vers ce qui semblait être sa source. Où pouvait bien être cet artefact que le haut commandeur de Sparte m’avait dit pouvoir trouver ici ? Etait-ce cela la source de ce pouvoir obscur qui émanait de sous mes pieds ? N’ayant pas de meilleure hypothèse pour le moment, je poursuivais mon périple vers les tréfonds de ce maudit labyrinthe et redoublais d’effort pour éviter dalles piégées et autre trappes s’ouvrant après mon passage fulgurant. Si le système de défense de la tour mêlait d’immondes créatures infernales armées de faux rouillées et des pièges inventifs, tout cela semblait avoir été pensé dans l’optique d’affronter quelques humains forts peu éveillés au pouvoir de l’ultime cosmos. « Hors de mon chemin ! »Un large mouvement du bras, un coup ample du tranchant de la main, et voilà qu’une énième dizaine de ces gardiens de pacotille disparaissait dans la vague de cosmos bleuté que je venais d’émettre. La simple conclusion de perdre mon temps à cause de ces minables m’arrachait une moue de dépit, mais je ne pouvais rien y changer tant certaines portes semblaient scellées tant que ces créatures occupaient l’espace environnant. Encore combien d’adversaires devrais-je ainsi renvoyer en enfers ? Encore combien de porte devrais-je franchir avant d’atteindre mon objectif ? Et par-dessus tout, combien de temps me restait-il avant de sombrer ? Etait-ce cela le véritable but de ces épreuves ? Me forcer à côtoyer ce cosmos obscur le plus longtemps possible pour mieux m’en imprégner ? « Arrière saletés ! Disparaissez ! »Hors de moi, une expression de pure haine sur le visage, je ne m’embêtais même plus à les anéantir d’un coup unique et fatiguant, mais les broyais un a un à la seule force de mes poings et de mes pieds. Si d’autres gardiens m’attendaient plus bas, il me faudrait m’économiser autant que possible. | |
| | | L'Ombre de la Roue Brisée
Messages : 135 Date d'inscription : 03/08/2013
| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 25 Sep - 18:12 | |
| La succession de pièges cédaient les uns après les autres affutant la colère du chevalier des gémeaux. S'enfonçant progressivement dans les méandres de l'hôpital délabré, Ozymandias brisa une dernière porte condamnée donnant sur un nouvel espace en totale opposition avec l'architecture d'un vieux bâtiment américain. La structure était bien plus ancienne que celle à laquelle on pouvait s'attendre. La surface du sol était composée de gigantesques dalles de marbre. À la présence du guerrier, une succession d'une cinquantaine de torches s'illuminaient instantanément, mues par un cosmos étrange. À travers la vaste salle se révélait aux yeux aux yeux du visiteur l'architecture d'un temple en tout point identique de celle des maisons du zodiaque. Une énergie massive et dorée explosa au centre de la salle. Une forme humanoïde sortait progressivement du sol comme aspirée depuis les enfers. Une voix hilare raisonna dans le temple. "Tic, Tac, Tic, Tac... Je t'ai fait attendre ? Ou bien Est-ce moi qui attendais ? En tout cas, c'était bien long ! Non ? Tu ne trouves pas ?"La forme se redressa, et le cosmos pulsait de façon aberrante, recouvrant tout l'espace pour atteindre Ozymandias. Le corps s'étirait comme un enfant sortant de son lit. " En tout cas, je te remercie d'être venu ! Il était temps ! C'est toujours compliqué de prendre rendez-vous avec toi ! Même quand tu étais dans le monde normal, personne ne pouvait réussir à te voir. Tu étais bien trop absorbé par tes affaires. Trop remplie par ton travail. Et maintenant que tu es devenu un "Saint", hé bien rien n'a vraiment changé. Tu t'es hissé au plus haut point ou peut arriver un mortel. Contrôler tout, cela doit être fatigant, non ? "La forme avançait désormais d'un pas lourd et menaçant. Bien que la flamboyante silhouette ne révélât pas une forme parfaitement distincte, Ozymandias pouvait-il encore hésiter sur la nature de ce qui lui faisait face. "Cela fait longtemps que tu essaies de te confronter à moi... C'est ton vœux le plus cher! À mon avis, c'est plus une véritable envie de céder à ta nature profonde... Tu ne crois pas ? Traverser des miroirs, affronter des cauchemars fraternels. Et puis quoi encore ? Pourquoi ne pas suivre un lapin blanc à travers un terrier imaginaire ? Allons, allons Ozy... As-tu perdu la raison au point de te prendre pour une petite Alice au pays des merveilles ? "La forme tendait le bras en avant comme une invitation. "Tu n'es pas obligé de m'affronter. Ça serait beaucoup plus simple de m'accepter... Saga, Saga, Saga. Tu en parles tout le temps, tu l'idolâtres. Par sa nature, il a causé la perte des chevaliers d'or de la précédente Génération. Qu'admires-tu ? Sa folie ? Sa folie ? Tu dois le savoir, même quand le mauvais a pris le pas, le bon n'était pas loin... C'est idiot de vouloir combattre. Accepte-moi, et les deux parties ne feront qu'une, tu pourras choisir ce que tu veux après, enfin... Ce que nous voulons !
De toute façon, tu le sais bien, même du bon côté, tu rechignes à vouloir te sacrifier pour les autres. Ce n'est pas ta nature ! Tu es trop fière pour ça ! Tu n'es pas née pour obéir, mais pour commander ! Mais bon, pour faire mieux que nos prédécesseurs, il faudrait un peu plus de stabilités mentales ! Non ? Car après tout... Tu es complètement fêlé, il faut bien l'avouer ! Regarde, tu es en train de te parler à toi-même ! D'ailleurs, je me demande même si je suis là physiquement, ou juste dans ta tête ! Non... Tout cela est vraiment ennuyant ! Il vaut mieux ne faire qu'un, tu ne crois pas ? "
La silhouette révélait désormais sa forme en se rapprochant d'Ozymandias. Une armure des Gémeaux faisait face, cependant, même de très prêt celle-ci semblait impalpable et l'ombre qui l'habitait semblait respirer la folie et le mal. Une nouvelle épreuve se dressait pour le saint de la quatrième maison du sanctuaire. "Alors Ozy, vas-tu m'accepter ou vas tu perdre du temps en voulant me... Où devrais-je dire te combattre ?! " | |
| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 25 Sep - 22:39 | |
| Les derniers pantins de toile et de cosmos balayés d’un revers de la main, le dernier sceau bloquant la porte devant moi se brisa enfin dans un bruit de verre, et explosant alors littéralement les doubles portes de pierre à présent sans protection d’un coup de poing, j’émergeais en quatrième vitesse en plein cœur de ce que je crus être sur le coup une autre illusion placée là par mon tourmenteur. « Mais qu'est-ce que...?! »Je venais d’émerger dans ce qui semblait la réplique exacte de mon propre temple zodiacale, ou tout du moins, de sa pièce principale. Sur les murs autours de moi, les torches s’allumèrent à l’unisson, me révélant de leur faible lueur les immenses colonnes de marbre blanc tellement endémique à l’architecture antédiluvienne de nos demeures de fonction. « Bravo pour la reproduction, on s’y laisserai berner… »Ralentissant sans m’en rendre compte ma course pour apprécier les détails d’une telle illusion, j’étais surpris sans être émus par ce changement de décor des plus bienvenues. Cependant, me mettre en terrain connu ne pouvait que m’avantager, j’avais une connaissance exhaustive de ma demeure, et si cette réplique exacte très certainement issue de mes souvenirs devait devenir mon prochain champ de bataille, j’en connaissais déjà chaque pierre, chaque interstice. *Ça n’a pas de sens, ce terrain doit être piégé. Je dois faire attention.*Ce n’était pas au vieux singe que l’on apprendrait à faire la grimace. Je n’étais certes pas le plus grand illusionniste à avoir jamais existé dans l’histoire du sanctuaire, mais je n’en étais certainement pas bien loin. « Et bien ? L’architecte de ce décor daignera-t-il se montrer ? Ou dois-je réduire cet endroit en poussière pour le débusquer ? »Ce fut à cet instant qu’une explosion de cosmos doré illumina la vaste réplique architecturale dans un effet d’introduction que je ne reconnaissais que trop facilement. « Pincez-moi, je rêve... »Après le décor, voilà que mes propres techniques se faisaient singer par cette force obscure m’entourant. J’aurai pu prendre peur, mais apparemment, cette force avait un accès total à mon esprit. Je devais donc m’attendre au pire… La forme éthérée qui apparut au sein de ce déchaînement de puissance commença à me parler, comme si elle m’avait toujours connue, ce qui ne devait pas être impossible étant donné ce qui semblait être sa nature même. Et si ses dires étaient une chose, le cosmos qui émanait d’elle en était une autre. *C’est clairement un cosmos à ne pas sous-estimer. A côté de lui, celui de l’ombre de mon frère n’est qu’une étincelle. En tout cas je comprends mieux le choix de décor. Lui aussi est chez lui...*« Après l’ombre de mon frère, voici que vient la mienne… Et après ça sera quoi ? L’ombre d’Athéna ? »Faisant craquer ma nuque et mes doigts, j’écoutais tout d’abords sans réagir les dires délirants de cette adversaire vraisemblablement envoyé là pour ébranler ma volonté ainsi qu’avait essayé de le faire précédemment l’ombre de mon frère, sans grand succès il fallait avouer. « Mes pensées te sont transparentes, tu sais donc pertinemment quelle est ma réponse. Pas besoin de mot entre nous, on se connait depuis si longtemps… »Faisant croitre à mon tour mon pouvoir venant se heurter de plein fouet au sien, le combat qui allait suivre serait sans le moindre doute un de ces combats que la légende décrivait comme pouvoir durer milles jours et milles nuits, même si pour ma part je n’avais aucunement l’intention de rester coincer avec lui aussi longtemps. « Allons Vergil, laisse donc nos prédécesseurs et tes délires d’unions où ils sont, je serais aussi fou que tu le prétends de ne serait-ce qu’écouter les dires de l’ombre de ma folie. Et puis j’attends cet instant depuis bien trop longtemps pour perdre encore la moindre seconde en palabre. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir anéantir son côté obscur au terme d’un affrontement. Que tu sois ici physiquement, ou juste dans ma tête, tu existes, tu as toujours existé, et c’est un problème que je compte bien résoudre au plus vite… »Faisant alors exploser mon pouvoir en une éclatante lumière d’or, je retirais ma cape blanche et l’envoyait droit sur mon adversaire. « Disparaît donc toi aussi ! »Et d’un bond foudroyant qui résonna dans l’ensemble de notre arène en un millier d’échos, je fondais sur cette imitation troublante de vérité, bien décidé à redevenir unique. - HRP:
Hypnos, je te HAIS Ozymandias défit son ombre (oui, la folie est pas loin je sais )
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| | | L'Ombre de la Roue Brisée
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Sam 27 Sep - 10:17 | |
| La symétrie était parfaite. Le cosmos d'Ozymandias répondait à celle du gardien de ce temple chimérique. Les paroles du double avait piqué au vif l'original, stimulant la colère déjà couvée depuis son affrontement avec l'ombre de son frère. L'invitation à la fusion des deux êtres par la simple acceptation était probablement la solution la plus simple pour éviter une souffrance inutile, mais le saint des gémeaux ne voulait pas de compromis, il souhaitait l'éradication pure et simple de sa part des ténèbres. En un sens, il écoutait à peine les paroles du double. Aveuglé par la haine qu'il avait pour sa psyché cachée, le guerrier faisait enfler son cosmos au paroxysme, prouvant qu'il ne serait pas prêt à lâcher un seul millimètre de terrain. Le bond des gémeaux vers son double allait marquer à jamais son destin. "HAHAHHA, si pressé... Tu as toujours eu ce défaut . Ton intellect supérieur te l'a jusque l'a permit dans le monde des mortels et même au sanctuaire, mais face à moi tu cours à ta perte. Je vais semer la terreur dans ton esprit et briser ton corps pour me l'approprier. Tu te jètes dans un combat perdu d'avance ! "L'ombre afficha un sourire diabolique qui se détachait de manière effrayante sur son visage de brumes. "Mais après tout , je dois te remercier. Cette puissance qui est mienne vient bien de toi. Ta soif de comprendre pour dominer ton environnement. T'ouvrir au cosmos m'a permit de grandir en toi, d'obtenir ta puissance, de m'éveiller en tant que conscience pleine et complète. Tu penses me connaitre, mais tu te trompes, tu ne connais pas l'étendu de mon pouvoir. Tu as d'abord voulu m'éluder, puis me détruire, mais sans jamais comprendre. Tu aurais du apprendre à me connaitre tout comme moi je te connais!
Tu es mon créateur, et comme le veut l'ordre de l'univers, le fils doit tuer le père. Je serai ton destructeur!
Viens à moi Ozymandias! Viens que je déchire ton âme définitivement. Il est temps que l'ombre devienne lumière. Et toi tu disparaitras, effacé. Les cicatrices de ce combat sur ton... Que dis-je, MON corps seront les trophées de cette victoire ! "Comme un miroir déformé l'ombre se jeta aussi en avant face au gardien de la quatrième maison du zodiaque. "Mais ne t'inquiète pas, ces souffrances seront les dernière, car tu n'existeras purement et simplement plus. Seul, je resterai, conservant juste ta mémoire. Toi et tes sentiments, tu finiras diluée au sein de mon âme."Les gémeaux allaient se percuter dans une onde formidable, débauche de cosmos et de fureur. - HRP:
Je te laisse la création du poste de combat. En tant que PNJ, je commence le combat après toi, donc pas de dé d'initiative, c'est toi qui commence
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| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Sam 27 Sep - 23:43 | |
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| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Jeu 9 Oct - 13:55 | |
| Tout s'effoooooooondre !A ma plus grande surprise, mon ultime arcane fut aussi le dernier. Mon ombre, aussi déterminée qu’elle put sembler au premier abord sembla désormais abandonner. Son pouvoir était-il arrivé à expiration ? Avait-elle épuisé toutes ses forces ? Ou agissait-elle selon un plan murement réfléchie ? Restant perplexe et silencieux alors que la porte dimensionnelle que j’avais ouverte se refermer sur mon adversaire, notre combat laissé derrière lui une arène dévastée, menaçant de s’écrouler à tout instant, en plus d’une très étrange sensation au fond de moi. La folie de ce lieu avait attisé la mienne, et alors qu’elle disparaissait comme la brume de notre champ de bataille, je ne ressentais pas de jubilations, pas de sensations de victoire. Là où il y aurait dut y avoir de la joie, un soulagement infinie lié à ma libération, je ne ressentais qu’une certitude sereine, celle de m’être laissé piégé par mon ennemi. Ma rage, ma colère, ma rancœur, ma peur elle-même l’avait nourrit, l’avait fait croitre. Dans ce combat, je n’avais fait que la rendre encore plus puissante. Et s’étant maintenant gavée sur mon dos, elle était repartie comme elle était venue, attendant son heure avant de revenir, cette fois pour en finir. *Par la Sagesse… Qu’ai-je fais ?*Mes sentiments allaient causer ma perte. Mon humanité allait causer ma perte, je le comprenais maintenant. Pour me défaire de ma malédiction, je devais parvenir à couper tous liens me rattachant encore à la faiblesse inhérente de ma condition. Tressaillant alors sous le tremblement qui agitait la structure en ruine de la réplique de mon temple zodiacal, je fis disparaître d’un revers de la main les énormes blocs de roche dégringolant du plafond avant de me lancer à pleine vitesse sur l'unique chemin menant à mon salut. Ma quête n’avait pas changée, elle était juste maintenant éclairée d’une nouvelle révélation. Le pouvoir seul ne suffirait pas. Saga l’avait obtenu, mais cela ne l’avait pas sauvé. Malgré toute sa puissance, il était resté le même au fond de lui. Ce qu’il me fallait maintenant, c’était devenir plus. Pour ne pas devenir un pendule oscillant en permanence entre le bien et le mal, il me faudrait en transcender les notions. *Tu ne m’auras pas si facilement. Je trouverais le moyen de me sublimer. Mon âme m’appartient, de même que mon corps. Je te les refuse tout deux formellement !*Pouvait-elle m’entendre du tréfonds de mon être ? Riait-elle de mes efforts ? Etait-ce son regard que je sentais constamment posé sur moi alors que j’avançais vers ce qui semblait être les derniers niveaux de la super structure s’enfonçant toujours plus profondément dans les entrailles de la Terre ? « Encore un peu, encore juste un petit peu… »La fatigue commençait à me piquer les yeux, et mon corps me torturait. Les miasmes maléfiques émanant à présent du sol me donnaient des hallucinations, car à présent, voilà qu’après la voix de mon frère et la mienne, j’entendais une voix encore distante, mais reconnaissable entre mille. Je ne l’avais pour l’instant rencontré qu’une fois, mais sa voix résonnait encore dans mon esprit, tout comme ma déception devant son impuissance à me sauver. « A… ? Athéna ? »Etais-je donc devenu complètement fou ? Ou était-ce un nouvel obstacle sur ma route ? Me rapprochant en titubant de l’origine de la voix, je franchissais sans pour le moment m’en rendre compte l’ultime porte menant à l’héritage de ma famille et émergeais maintenant dans une vaste salle circulaire surplombée de gargouilles grimaçantes au centre de laquelle se trouvait un piédestal dans lequel était planté une sorte de sabre japonais. A peine eus-ai-je posé les yeux sur lui que le monde autour de moi sembla devenir trouble. Tous ces efforts, tous ces combats… L’hôpital psychiatrique en ruine, la structure antédiluvienne se trouvant en dessous, les monstres, les ombres… Tout n’existait que pour cela. Quoi que ce fût, cette épée était la clé, la source de ce pouvoir obsédant que j’avais pressentit au moment même où j’avais posé le pied hors du bus… A la fois médusé et irrésistiblement attiré vers cette lame sombre et l’aura démentielle qui émanait d’elle, j’avançais pas à pas en sa direction, de plus en plus conscient de la puissance qu’elle contenait. Autour de moi, les voix s’étaient tues, les ombres avaient disparues, seule restait cette épée et ma main tendue timidement vers elle alors que je m’avançais encore et encore. A chaque pas ainsi réalisé, son pouvoir semblait augmenter. C’était certain à présent, elle aussi m’avait attendue, elle aussi m’avait cherché. Sans même y faire attention, mon cosmos se mit à résonner avec le sien, comme deux note de musique s’harmonisant l’une l’autre et donnant ensemble un son totalement différent, infiniment supérieur. Je le sentais à présent, ma colère, ma peur, mes doutes… Tout s’envolait à mesure que les arcs électriques liant ma main à son pommeau se faisaient plus nombreux. En cette arme, une puissance inimaginable attendait un digne possesseur, et aujourd’hui, après Athéna-seule sait combien de temps passé dans cette sinistre construction souterraine, elle allait enfin trouver un maître digne d’elle...
Dernière édition par Ozymandias le Lun 20 Oct - 23:00, édité 1 fois | |
| | | L'Ombre de la Roue Brisée
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Lun 20 Oct - 21:16 | |
| Ozymandias....
Trouble, trouble en ton âme et ton esprit. Plus que les miasmes du passé, les ombre du présent et tes propres démons, cette voix transperçait le silence des couloirs. Danvers State Hospital n'avait plus la même face qu'à ton arrivée. Les choses avaient changé et maintenant, les flammes prenaient un nouvel aspect. L'ombre et la lumière se succédait alors que cette voix jaillissait directement des murs. Tel l'aimant, elle t'attirait te menait avant que soudain une silhouette fugitive n'apparaisse et ne t'indique la route à suivre.
Sans faillir, elle t'avait menée à une salle du sous-sol, l'ultime salle au tout dernier degré. Blanche, était la route y menant, pâle et marquée par le temps. Loin d'être rassurante, quelque chose de terrible s'y cachait. Elle était comme la surface, la surface lisse et si traîtreusement rassurante d'un lac. L'étendue qui s'étirait entre deux mondes, deux avenirs. Fine et vibrante, n'attendant qu'un geste pour se rompre.
La ressentais-tu encore cette force qui te guidait sans faille jusqu'au lieu de ton dernier affrontement ?
Le lieu de tout les changements...
A quoi ressemblait-il donc ? A nul autre, en tout cas, immense et dépouillée de tout ornement sinon d'étonnantes gargouilles, apparaissait la pièce s'ouvrant telle une ultime halte, un seuil à nul autre pareil. En son centre trônait un piédestal soutenant une lame aussi noire qu'attirante. Rien ne pouvait paraître plus irrésistible à tes yeux en cet instant que cet héritage que tu recherchait de toute ton âme. Pour échapper à ta malédiction, il te faudrait accomplir un pas, un dernier pas que toi seul pourrait accepter de franchir ou non avec un bouleversement inouï à la clé.
Dis-moi, Ozymandias quelle fut la première sensation à te traverser le corps et l'esprit lorsque tes doigts s'approchèrent du pommeau, lorsque ta paume puis ta main entière furent traversées par les arcs électriques émanant de l'épée fabuleuse.
Instants sublimes, instants inoubliables que ceux où la révélation et ta propre renaissance s'annonçaient imminentes. La fusion entre toi et ta future puissance, si grisante qu'elle te faisait occulter tout le reste pour te garder qu'à elle seule. Elle seule occupait ton esprit, elle seule semblait encore exister, ancrant de plus en plus fort son influence en toi jusqu'à ce qu'une autre main n'apparaisse soudain, se plaçant pile entre la tienne et ce pommeau si attirant, mettant presque un terme à cette harmonisation, cette parfaite communion en cours...
Ozymandias... Non, renonce...
Douce et tendre, un ode si ancienne qu'elle refait de toi un enfant...
Lève les yeux, Ozymandias... Ne fais pas cela
Chaude et décidée, si récente qu'elle rappelle le guerrier vibrant à jamais en toi.
C'était face à elles que tu serais amené à livrer ton ultime combat, images fugitives, faites de douceur et de ferveur. Passage délicats entre la plus tendre des mères et la plus vénérée des déesses. Si proches, elles étaient, si proches leurs visages se confondaient. Les yeux si doux se penchaient sur tout alors que tantôt la main d'une mère, tanto^t la paume d'une déesse t'effleuraient te repoussant lentement, presque imperceptiblement de cette arme dont tu ne demandais qu'à t'emparer.
Pas à pas, elles avançaient, oscillant entre deux réalités, baignées de flammes aussi pures que bienveillantes. Te repousser, elles voulaient tant te repousser jusqu'à ce que d'un geste, tu ne tenter de les arrêter.
Non, non, ne prend pas ce pouvoir. Il te délivrera de ta malédiction en faisant de toi un démon. Prend cette épée et ce sera une nouvelle bouche des Enfers qui s'ouvrira...
Non, je t'en conjure, Ozymandias, toi le vaillant saint des Gémeaux, ne fais pas cela. Ne fais pas cela, sinon, tu deviendras une proie.
Elle tournait autour du saint, insistant encore et encore, ne lui laissant pas de répit. Athéna, vaillante, fascinante comme elle pouvait l'être pour les fervents de ses saints. Athéna qui reprit soudain.
Pense à tes frères, pense à tous ceux qui croient en toi. Nous qui tous comptons sur toi, ne nous force pas à devenir tes bourreaux. Ta vie ne sera plus qu'un sursis si tu t'obstines...
Renonces, tant qu'il est encore tant...
Et pourtant, il s'obstinait à tendre le bras et face à cela, la voix si vibrante d'Athéna céda la plate à une autre.
Non, suis la voix de la déesse. Et si tu ne le peux, suis celle de ta mère. Ne le prend pas, ne t'empare pas de Yamato. Si tu cèdes, ô mon pauvre enfant, mon fils tant aimé, tu n'auras plus d'humanité et ce sera au travers de mon sang qu'un chemin vers ton destin, il te faudra creuser...
Succession de voix, de gestes et visages s'abattant sur toi, Ozymandias. L'heure du choix était venu...
Démon échappant enfin à ta malédiction empli d'une nouvelle puissance ou simple humain dénué de toute force ayant renoncé à tout pour préserver la terre d'une nouvelle bouche des Enfers. | |
| | | Ozymandias Grand Pope et Chevalier d'or des Gémeaux
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Lun 20 Oct - 23:11 | |
| Proche, si proooooooooooooooooooche… Tellement brillante, tellement puissante que j’en sentais tout mon être trembler alors qu’à présent seuls quelques centimètres me séparaient d’elle. Cette épée, cette arme, quoi qu’elle fût, était la réponse à mes questions. *La puissance. Ouiiiiiiiiiiii. La puissance pour surpasser mes faiblesses, pour outrepasser ma condition.*Sans que je m’en sois rendu compte, mon esprit s’était apaisé. Désormais emplies d’une clarté qui rendait tout limpide, mes pensées devinrent acérées, acérées comme le fil de cette lame d’aspect si parfait. Au fond, qu’attendais-je encore pour m’en emparer ? Pour l’arracher à son socle et enfin pouvoir la brandir comme ma récompense, comme mon salut ? « De quoi aurais-je peur ? HEIN ?! De quoi pourrais-je bien avoir peur maintenant ?! »J’avais vaincu mon frère, mon sang, jusqu’à ma propre faiblesse, j’avançais désormais en terrain inexploré. En des lieux que jamais aucun homme n’avait foulés. J’empruntais désormais le chemin qui menait à l’égalité, avec les dieux… « Voyager en silence, par de longs chemin détournés, braver les flèches de l’infortune, ne craindre ni la corde ni le feu, jouez le plus grand de tous les jeux, et gagner, quelqu’un soit le prix, c’est se rire des vicissitudes du destin et conquérir la clé qui ouvrira la neuvième porte… »Récitant ainsi ce mantra dont j’ignorais à l’instant jusqu’à la signification, je me rendis compte alors dans quel état de transe j’étais, et ne put qu’en sourire, quoi qu’il pouvait bien se passer à présent, la machine était en marche, et rien ne pourrait plus l’arrêter… Ce fut alors qu’à nouveau, la voix enchanteresse de la Sagesse s’invita dans mon esprit, cette fois encore plus distinctement qu’auparavant. Bientôt, émergeant des ombres, ce fut bien plus qu’une voix, mais une silhouette féminine que je reconnu aussitôt qui se présenta à moi, le visage plein d’amour et de tristesse. « Athéna ? »Ne tombant pas à genoux ni ne saluant l’apparition, je restais un instant le visage tourné vers cette apparition invraisemblable avec uniquement dans les yeux l’image d’une âme à jamais brisée en deux. N’avais-je plus de sentiment ? A cet instant où les éclairs entre cette arme et ma main me parcouraient entièrement le bras, illuminant ainsi la salle de bref et étincelant flash violacés, je me sentais plus libre que je ne l’avais jamais été. Affranchis de tout, même de mon cœur. « Athéna… Mère… »Le visage de cette nouvelle apparition ne cessait de changer au fil des flashes électriques, passant subtilement de celui de la Sagesse à celui de celle dont je n’avais plus que des souvenirs d’enfants. Etait-ce là sa dernière trouvaille pour me perdre ? Ou était-ce ma fatigue qui me jouait maintenant des tours ? « Tu as déjà oublié ? Tu m’as abandonné une fois, me donnant le choix entre un sort pire que la mort et la damnation… Maintenant… J’avance de mon propre chef sur un chemin qui me mènera plus loin que tu n’es jamais allé. »Saisissant alors de mes deux mains avec une vitesse fulgurante le manche de cette lame que je savais maintenant nommée Yamato, je fus à son contact comme transpercé par la foudre alors que comme si l’on avait ouvert un robinet sous le niveau de la mer, un pouvoir incommensurable s’engouffrait en moi avec une force irrépressible qui me fit m’effondrer à genoux. « MOOOUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARH ! »Je le sentais, ce pouvoir que j’avais tant cherché, je le sentais à présent me parcourir comme un courant électrique, me rendant capable de tous exploit de l’esprit et du corps, me donnant la force de changer ma destinée, même s’il me faudrait détruire jusqu’aux moires elles-mêmes ! « Tu m’as abandonné Athéna ! Tu m’as abandonné comme tu as abandonnés tous mes prédécesseurs ! Tu n’es pas la Sagesse, tu ne donnes pas l’espoir aux hommes, tu le leur retires ! »Arrachant alors la lame ancestrale de son socle de pierre, à peine son acier peut-il quitté son fourreau granitique qu’une formidable explosion de lumière et de cosmos creva le sol sous nos pieds pour bientôt faire trembler l’ensemble de l’antique construction dans laquelle nous nous trouvions. « Mouahahahahahahahaaaaaaa ! C’est donc ça que tu voulais tant me cacher ? Le pouvoir de t’anéantir ? Est-ce lui aussi qui jadis a permis à Saga de détruire ton émissaire sur Terre ? Celui lui ayant permis d’affronter jusqu’au roi des titans lui-même ?! »Désormais pleinement en possession de ce qui me revenait de droit, j’abatis d’un coup sec sa lame sur mon côté, et de ce simple geste, tranchais sans le vouloir l’immense dalle de pierre fissurée sous nos pieds qui en se disloquant révéla cette porte infernale contre laquelle Athéna m’avait mis en garde. « Tss… C’est pour cela que mon pouvoir devait rester scellé ici ? Pour ce puits infernal ? Et que crains-tu qu’il en sorte ? Des spectres ? Hadès lui-même n’a pas su résister à la fureur des Hommes. Rien ni personne ne le peut… »Tous les dieux devaient le savoir. Il arrivera un jour où le fils devra tuer le père, ou l’homme détruira ses dieux et ensevelira leur temple dans le sable pour bâtir par-dessus des monuments à la gloire de son seul égo. Ainsi allaient les choses. Sans crier gare, en un instant, profitant alors d’une vitesse nouvelle proprement fulgurante, je fondis sur ces visages désormais si insignifiants avant qu’une unique note ne vienne résonner dans le chœur des âmes damnées qui nous parvenaient des profondeurs des enfers. « Personne Athéna... Pas même toi. »Retirant ma lame de son ventre transpercé de part en part, je laissais cette dernière épreuve s’effondrer et tomber en contrebas, loin, très loin de la gargouille où je me tenais à présent. « La force contrôle tout. Et sans elle, on ne peut rien protéger… Pas même soi. »Les murs et la pièce toute entière bougeaient maintenant autour de moi, tout semblait sur le point de s’écrouler, et pourtant, aucun mur ne tombait. Non, c’était autre chose. En me fiant à mes sens, j’aurai à cet instant juré que j’étais en train de… monter ? La lumière du soleil répondit bientôt à ma question alors qu’au-dessus de ma tête s’ouvrait un gigantesque iris métallique au travers duquel de passais, montant encore et encore dans les airs, toujours perché sur ma gargouille, jusqu’à ce que finalement mon ascension prit fin, à quelques centaines de mètres au-dessus du sol, au sommet de ce qui semblait être une immense tour de pierre, je trônais désormais, debout sur une des sept gargouilles surplombant l’édifice anciennement enterré. En retirant Yamato de son socle, j’avais provoqué surement le retour de bien des forces néfastes, voir mortelles pour l’humanité, mais je n’en avais cure. A présent la seule chose qui occupait mes pensées, c’était de retrouver mon frère et de mettre un terme à ma malédiction, une bonne fois pour toute. « Ça commence… » La suite ici | |
| | | Hypnos Dieu du Sommeil et des Rêves Staff KoH
Messages : 445 Date d'inscription : 21/07/2013 Localisation : Jamais loin de ma reine
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias Mar 21 Oct - 21:28 | |
| Fin de la quête personnelle d'Ozymandias.
Merci à lui pour cette nouvelle idée et son enthousiasme ainsi qu'à tous ceux ayant aidé le staff lors de ces combats.
Ozymandias peut donc aller faire sa demande de récompense correspondant à la réussite d'une quête de rang deux et recevra en même temps son artefact qui sera ajouté à sa FT. | |
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| Sujet: Re: Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias | |
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| | | | Les Amériques - [Danvers State Hospital] L'Hôpital et les Gémeaux ~ Quête personnelle d'Ozymandias | |
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