Knights of Hope
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 Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus

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Zeus
Arès
Artémis
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Artémis
Déesse lunaire de la Chasse
Artémis


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MessageSujet: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 17 Nov - 13:00

La biche au pelage blanc vient d'ici...

Vive et rapide, elle fendait les vents sans laisser son odeur la trahir une seule fois, bondissant de buissons en buissons. Qu'elle portait une robe blanche n'y changerait rien car nul ne pouvait rivaliser à la course avec la Biche aux cornes d'or. C'était cela sa force, celle de prendre l'apparence d'une proie mais aussi de se fondre dans la masse car tout autour d'elle, ils étaient des dizaines puis des centaines à se joindre à sa fuite éperdue. Tant de traces, tant de pistes et de frêles biches réunies en petits groupes loin des mâles triomphants. Puis, ce furent les Nymphes qui se pressèrent sur le passage. Une nouvelle série d'obstacles pour le dieu de la guerre malgré l'odeur si capiteuse du sang. Celui de Diane qui coulait sur les tissus de ce qu'il lui restait de vêtements avant qu'elle ne finisse par les laisser à une autre biche à la robe blanche.

Troubler les sens, mêler nos odeurs et les pas, briser les pistes, perdre les chasseurs. Tout cela est notre savoir...

Oui, Diane, notre savoir, je vois que tu n'as plus de crainte ni de trouble. Nos âmes sont en harmonie et bientôt nous serons de nouveau une. Enfin, dès que ton corps aura récupéré, ce n'est que la suite de ta vie, celle qui est la nôtre. Bientôt, nous prendrons place sur le trône qui est le nôtre, nous parcourrons le monde, libres et sans entrave. Personne ne pourra nous faire de mal ou nous enchaîner.

La nature sauvage et indomptable.


Un sursaut d'orgueil et de force pour l'aider à reprendre des forces, le temple de Zeus n'était plus très loin. La grâce et la vivacité de la biche pourchassée par un monstre avant qu'elle ne bondisse entre une vraie marée de plantes. Rien d'infranchissable pour Arès si ce n'était le mélange capiteux qui s'en dégageait. Les harmonies d'Apollon étaient si puissantes tout comme l'odeur des fumées réservées au dieu solaire que tous pouvaient penser qu'il était de retour lui aussi, prêt à se dresser contre son demi-frère. Pour sa jumelle adorée, le bourreau de Typhon ne reculerait pas. Fier et flamboyant, le dieu aux flèches d'or ne manquerait pas une occasion de rabaisser cette brute épaisse et décérébrée d'Angron. Lui montrer ce qu'était un vrai dieu. Le cosmos si puissant se mit à vriller l'air aux abords de la Maison de son jumeau. La future déesse de la Chasse ne pouvait que se réjouir de voir les défenses du temple se mettre en route, s'enclencher à son approche. Un moyen de tromper aussi Angron avant qu'elle ne se relance vers le temple de son père.

Courir, encore et encore, ne pas ralentir, cela ne laissait pas le temps au futur Arès de démêler les innombrables pistes partant en tout sens vers les temples les plus attirants pour une déesse de la trempe d'Artémis. Le sien, celui de son jumeau, celui des Muses ou encore celui de la déesse des Moissons...

De quoi perdre un enragé comme Arès, capable de tout raser en quelques instants mais encore assez lucide pour ne pas le faire quand cela implique les temples de ses amis... Le plus simple aurait été de courir droit vers celui de Zeus mais cela impliquait aussi le risque de passer à côté de la déesse dont il convoitait tant la tête. Enfin, on pouvait le comprendre, elle était infiniment plus belle que la sienne. A se demander ce que la blonde Aphrodite avait pu trouver à ce mâle aussi brutal que repoussant. Le sang qui le recouvrait était celui de sa bestialité et de son côté aussi malsain que violent avec le côté dégoulinant de testostérone en plus. De quoi sérieusement écoeurer la déesse Vierge de la Chasse. Elle qui fuyait la compagnie des hommes s'était retrouvé avec une divinité des plus viriles en plus d'être celle de la Guerre et des Carnages.

Plus que quelques mètres...

Se retenir d'accélérer pour ne pas se blesser davantage ou trop faire brûler son cosmos.

Encore un pas...

Le porche était immense et majestueux à la hauteur du roi des Dieux. Les aigles étaient omniprésents ainsi que la Foudre et toutes les représentations de Zeus dans toute sa gloire et sa grandeur. Un autre regard sur les colonnes de marbre et de tant d'autres roches plus solides les unes que les autres ainsi que les plantes chargées d'apporter la richesse et l'opulence du seigneur de tous et de toutes. A chacune de ses possessions correspondait l'un de ses enfants qu'il chérissait ou un des héros dont il avait auréolé la destinée. Zeus était infiniment plus complexe que tous pouvaient l'imaginer.

Les colonnes...

Chut, repose-toi encore Diane, laissse-moi nous mener en ces lieux. Le Temple est gigantesque et nous devons passer par la salle de réunion avant de la traverser et de rejoindre le seuil du grand escalier sacré. Je ne risque pas de me perdre aussi nous n'userons de notre cosmos divin à sa pleine puissance qu'une fois au bas de l'escalier. Cela attirera sans le moindre doute Arès mais éveillera aussi père. Calme ton impatience...

Oui, ce mâle arrogant et répugnant ne nous aura pas.

Voilà des paroles dignes de nous...


Et sur ses paroles, elle pénétra toujours sous l'apparence d'une biche dans la salle sacrée des douze divinités.
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Arès
Dieu de la Guerre et de la destruction
Arès


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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeLun 18 Nov - 22:42

Arrow On m'a dit là-bas que je trouverais une peau de biche dans le coin Twisted Evil

Le sang, le sang chaud et épais. La piste que laissait Artémis derrière elle t’indiquant infailliblement son chemin. Oui toi plus que tout autre le savais. Les monuments ne sont que poussière, les légendes des mots insignifiants, bientôt oublié. Mais le sang… Le sang lui est éternel, et milles traces de pattes ou de sabots ne sauraient suffire à te faire perdre ce parfum si particulier.

Sous tes pieds nus, la terre se craquelle et se fissure. La chaleur et le carnage que tu annonces brule et ronge jusqu’au sol qui te supporte. Déjà ton corps se régénère de lui-même, déjà l’ersatz d’armure que tu portais au temps de ton sommeil tombe en poussière, libérant ainsi l’arme que tu deviens d’un fourreau désormais inutile. Le vrai toi émerge un peu plus hors de sa gangue à chaque seconde qui passe.

Les pentes de la montagne des dieux perdent soudain leurs aspects pierreux et escarpés, tu quittes à regret ton domaine pour entrer sur celui des bâtards de ton père. De dépits, tu détournes le regard, méprisant les merveilles et la beauté des lieux que tu carbonises de ton seul passage. Seule la forge du divin boiteux conservera son état original après ton passage, ses murs ne craignant ni ton poids ni le brasier de cendre et de braise que tu entraines dans ton sillage.

Viens le palais de ton aimante, de la seule ayant jamais pu t’attendrir, palais désespérément vide de tout occupant digne d’intérêt. Viennent ensuite les milles jardins parfumés de la déesse des moissons dont les fleurs et les animaux par centaines trépassent sur ton chemin. A ton approche, les nymphes prétendument courageuse tremblent d’effrois et s’enfuient comme un vol de moineau, elles pourtant habituées à l’essence divine régnant en ces lieux ne peuvent supporter ta proximité et la violence qui émane de toi. Dans leur esprit simple, la peur l’emporte sur toute vaillance, car elles savent pertinemment quel sera leur destin si elles se dressent devant ta route, le même que celui de tous ceux s’étant un jour mis sur ton chemin. La mort, la destruction, l’implacable faucheuse, le néant…

Oh grand nihiliste, force de la fin du monde, ton arrivée en ces lieux présage d’une ère de mort et de destruction telle que le monde n’en a pas connu depuis des millénaires.

Après les jardins et les champs, viennent le repère du vagabond messager et les temples maudits des deux plus grands bâtards que le roi des dieux n’ait jamais engendré. Eux qu’Il plaça au-dessus de toi, eux qui depuis toujours gravitent autour de ce trône qui te revient de droit.

A ton approche, ces murs de pierres taillées, ces grilles d’orichalque scintillantes se refermèrent comme sous l’action d’un mécanisme de défense autonome. Peine perdue si ce n’est les quelques centièmes de seconde qu’il te fallut pour faire voler en éclat ces protections dérisoires, fruit d’un orgueil démesuré et d’une légende mainte et mainte fois usurpée. En ton esprit tu te promets de lui faire payer pour ça aussi, un nouveau grief venant s’ajouter à une liste déjà bien trop longue pour pouvoir etre citée entièrement au court d’une vie mortelle.

Faisant littéralement exploser la dernière grille te faisant face, tes sens t’indiquent à présent deux pistes possible, l’une poursuivant sa route vers le temple du maitre des nuées, l’autre filant en sens inverse, vers les vastes plaines entourant les temples de Déméter et de Dionysos.

Avec un rire à glacer le sang, tu reprends ta route vers le sommet de l’Olympe. Certes tes sens ne sont pas assez fins pour savoir laquelle de ces deux pistes est la bonne, mais ton esprit est assez fin pour savoir qui si tu poursuis celle se dirigeant vers ton plus grand ennemi, l’erreur restera pardonnable et sans importance.

Au final, Artémis n’aura qu’un sursis, mais le roi des dieux restera en sommeil, et cela est le plus important, plus important encore que la tête vide de ta proie actuelle.

Laissant derrière toi un temple en ruine dans lequel tu pris un malin plaisir à tester ton nouveau corps, tu franchis sans t’arrêter le repère des muses insipides et invisibles puis les temples éternellement vides d’Athéna et de Poséidon pour enfin parvenir en vue du palais du roi des cieux.

Resserrant ta poigne autour des manches de tes haches, la piste sanglante te mène au parvis du palais royal, vers la salle du conseil et le passage secret qu’il contient. Aucun doute possible, Artémis s’y dirige, avec à l’esprit un seul objectif, le réveil du roi des dieux.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! »

Ne prenant même pas la peine d’ouvrir les portes massives du temple de ton propre père, tu t’y creuses un passage à la force de ton épaule, secouant l’édifice entier de ta fureur et de ton cri. Elle saurait, où qu’elle se trouve en cet instant, où qu’elle se cache en ce vaste palais, elle saurait que ses artifices, ses ruses et aides dérisoires n’auront suffis à te stopper ou à te perdre.
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Artémis
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 24 Nov - 14:58

Nulle précipitation inutile, garder son sang froid malgré la proximité du danger malgré les blessures en sa chair était primordial. Se perdre dans le temple était la dernière des choses à faire et elle en était plus que consciente. Déesse de la Chasse et Vierge Eternelle, elle savait qu'elle n'avait aucun droit à l'erreur en cette poursuite qui voyait les rôles inversés. Le défi, le défi pourtant ne lui faisait pas peur. Elle était de taille à lutter malgré la faiblesse qui menaçait de prendre le dessus si trop de sang s'écoulaient de ses plaies. C'était une certitude en elle, les autres pistes ne feraient que retarder Arès ou l'exaspérer au point qu'il ne se mette à tout détruire. Autant de temps perdu pour lui, le retarder même d'une seule seconde était déjà un avantage de plus pour elle...

Ne pas se laisser distraire...

Ne pas se laisser distraire par tout ce qui émanait de cette salle. Simple biche au pelage de neige parsemé de tâches rouges, elle se glissait sans un bruit dans l'immense pîèce. Seule et tremblante de ses plaies, elle offrait une parfaite image de fragilité. Tourner autour des Trônes d'or, de marbre et de pierres précieuses était un de ces jeux dont elle avait le secrets. Tous étaient là, bien présents, debout, sculptés avec soin, marqués d'innombrables reliefs mettant en avant les attributs de chacune des douze divinités de l'Olympe. C'était un ensemble formé autour d'une table, un cercle parfait, à en faire pâlir la table ronde. Tant de complexité et d'harmonie réunies en ces lieux et que dire des auras qu'il s'en dégageait. Les cosmos résiduels étaient si puissants que nul ne pouvait douter de ce que représentait cette divine assemblée. Passant près de son trône sacré, celui-ci ne tarda pas à se mettre à briller, propageant une lumière aussi diaphane qu'argentée. L'éclat de la lune sacrée auquel s'ajouta celui du soleil. Puissant, si puissant était le lien entre les dieux jumeaux que le trône d'Apollon avait réagi à son tour, de quoi éblouir celui qui ne tarderaient sans doute guère plus à surgir à son tour.

Si tonitruant qu'il fallait vraiment être sourd ou aveugle pour ne pas le voir venir. Angron Arès était si brutal dans sa folie que jamais, il ne pourrait surprendre qui que ce soit. Pas même l'Ivrogne de service, imbibé comme jamais d'une quantité astronomique d'alcool en tout genre. A cette pensée d'Arès se prenant les pieds dans le corps de son demi-frère ivre entouré de sa bande de satyres et autres ménades, un rire résonna dans la tête de la déesse lunaire.

Pire qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. D'une discrétion à réveiller les morts. Glissa-t-elle à l'oreille d'Artémis qui surenchérit.
Un éléphant précédé d'une fanfare avec les plus puissantes enceintes de tous les temps mais infiniment plus redoutable... Ne te laisse pas distraire, ce mâle arrogant est plus fin qu'il ne le laisse bien croire. N'oublie pas qu'il est le plus grand rival de cette chère Athéna. Les deux Guerres n'ont jamais su s'entendre. Et maintenant, écoute et apprends...

Telle était la consigne de la déesse à son incarnation. Le temps pressait et plus que tous, elle en était consciente. Bientôt, Angron franchirait le portail de ce temple presque entièrement éveillé et il serait encore pire que celui qui avait dévasté Sparte. Rien qu'entendre les explosions qui jalonnaient son parcourt suffisait à visualiser le changement progressif aboutissant à l'éveil final d'Arès. De quoi alertait la déesse de la Chasse qui loin de se laisser céder à la panique progressait avec la plus grande concentration vers la salle où reposait Zeus. Son état ne permettait pas la moindre erreur. Le corps de Diane était tant affaibli qu'elle risquait de s'effondrait en cas d'usage trop puissant du cosmos. C'était cela le combat de la déesse lunaire de la Chasse. Mener la vie d'une proie pourchassée par un dément ne songeant qu'à tout démolir ou mieux encore massacrer ce qui lui passait sous la patte avait de quoi terrifier tout être trop sensible ou impressionnable.

La piste de sang nous servira. Ne perd jamais de vue que le sang peut aussi noyer les traces qui sont les nôtres ou mieux encore activer certaines défense du temple de notre père. Zeus aime ses enfants, enfin, presque tous, et les défend tout comme il fait régner la loi et la justice de l'Olympe. Nul ne peut s'y soustraire ou bénéficier de faveurs non dues. Nous aurons sans doute à répondre des dégâts collatéraux infligés à Sparte même si ceux-ci ont permis de sauver des vies. Tu as lutté de toutes tes forces sans connaître notre véritable nature mais cela ne peut être de ton entière faute. L'ignorance n'est pas ta seule faute...

Nulle réponse de la part de la jeune femme, juste l'écoute attentive comme le lui avait conseillé l'âme de la déesse de la Chasse. Lentement, elle avait fait plusieurs fois le tour de la salle. Enfin d'une lenteur toute relative vu que quelques secondes à peine s'étaient écoulées depuis son intrusion en ces lieux, puis, enfin, un seuil parut. Un seuil énorme constellée d'éclairs gravés dans le sol avant qu'elle ne décide de descendre en bondissant, telle la biche aux cornes d'or qu'elle était encore. Une fuite en avant dans un étroit escalier en colimaçon. De quoi faire râler un Arès trop large d'épaules pour pouvoir y entrer à son aise. Ce passage était le sien et la jeune incarnation était impressionnée par sa propre aisance à descendre à grand coups de sabots un passage aussi étroit qu'obscur à peine éclairé par des raies de lumières blanches ou bleutées. Puis, enfin, elle accéda à la salle profondément enfouie sous le sol.

Mais, c'est...
La chambre sacrée de Zeus.
Incroyable, magnifique, si...
C'est la chambre de Zeus... Songe juste à cela et ne te laisse point écrasée par la beauté surnaturelle des lieux. Notre père règne sur les vastes terres de l'Olympe et les divinités, des plus douces aux plus terrifiantes. Cette salle est à sa mesure et à sa hauteur. Maintenant, il est temps...
Bien...


Et ne laissant pas une seule seconde se perdre, la Biche bondit au travers de la salle, résistant à l'horrible tentation de jeter des regards autour d'elle. Zeus, seul Zeus devait occuper son esprit. Ainsi, filait la Biche aux pelage de neige et aux cornes d'or avant d'atteindre un nouveau trône encore plus écrasant que le précédant, entouré d'aigles. Les seigneurs des airs, les familiers de Zeus et face à cela, la déesse s'arrêta alors que d'énormes fracas se faisaient entendre. La colère d'Arès face à ce qu'il ne pouvait considérer que comme des provocations.

Un dernier pas et enfin, elle se trouva face à son père, le lieu où celui-ci reposait depuis des siècles. Lentement, elle laissa son apparence de biche pour redevenir la chasseresse. Blessée, meurtrie, elle ne perdait pourtant rien de sa noblesse ni de sa férocité. En elle, brillait les flammes de la colère. Ire contre le carnage résultant des oeuvres d'Angron, ire contre ce qu'elle allait devoir accomplir.

Diane... N'aie crainte. Cela est contre tout ce que nous sommes mais cela éveillera notre père...

Un souffle pour faire comprendre à Artémis qu'elle était en parfait accord avec elle et d'une main, elle se saisit de l'une de ses flèches avant de se frapper elle-même. De sa chair, s'écoulait à présent l'ichor sacré, le sang des dieux. Puissant et brûlant, il se déversa sur l'ensemble de la pierre protégeant le repos de Zeus. Et dans un dernier geste empli d'une tendresse que nul ne lui connaissait, l'Eternelle vierge se blottit dans le giron de son père...
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Arès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 24 Nov - 23:20

Plus vite, plus vite.

De toute ta célérité sans cesse croissante, tu te hâtes vers le lieu de repos du roi des dieux, ton ultime objectif. Dans la simplicité de ton esprit, tu ressens de nouveau cette sensation si méprisé que tu t’ais juré d’un jour faire disparaître totalement. La peur, la peur primordiale et instinctive que tout être ressent devant un pouvoir supérieur.

Malgré toute ta force, tu sais que ton père te reste encore inaccessible, tu sais qu’il te faut encore du temps avant de pouvoir lui faire face, et surtout du secret pour que celui-ci ne se doute de rien.

Paranoïaque, tellement paranoïaque malgré toute sa force reste le roi des dieux. En son for intérieur, il sait que tu es celui qui un jour le jettera à bas et prendra sa place, et cela l’a toujours rendu tellement méfiant, tellement prudent à ton égard qu’il dut masquer sa peur derrière un voile de mépris.

Oh comme il te hait d’exister, oh comme il te craint toi et ton charisme animal, toi le meneur des armées, toi le preneur de rempart, toi qui mieux que quiconque sait comment embraser le cœur de tes soldats. Il te craint et te hait, et tous crois que c’est en raison de ta nature ? Pauvres idiots.

Traversant une à une les portes de pierre et d’airains te conduisant à la salle du conseil, ton œil ne se mouille ni ne s’attarde sur le lieu où toute la gloire de la montagne du pouvoir se voit cristalliser, la table ronde des douze.

Soudain une lumière aveuglante émane du siège du dieu des arts à ton approche, encore une fois ce bâtard maudit tente de protéger sa sœur jumelle à l’aide d’armes aussi dérisoires qu’inutiles. Tu as ta trajectoire, tu as ton objectif final, et désormais tu as un obstacle sur ta route. Qu’à cela ne tienne, il te suffit de le réduire en poussière comme tu le fait toujours.

Fonçant droit sur le trône ouvragé d’Apollon, tes yeux clos ne suffisent pas à te faire rater ta cible, émanant de tant de cosmos qu’elle en est devenu un vrai phare dans la nuit qui t’entoure. D’un coup d’épaule, tu la réduit à l’état de scories fumantes avant de rouvrir les yeux sur ton œuvre.

A tes pieds reposent désormais les attributs brisés du dieu de la musique, python, arc et lyre en morceau se voient foulés aux pieds par tes soins alors que sans t’en rendre compte, tu joues le jeu de ton ennemi, toi tellement plein de rancœur que de ces actes, tu donnes du temps supplémentaire à celle qui œuvre pour ta perte.

Dans un râle de satisfaction, tu contemples le tas de gravats qu’est devenu le trône de ton demi-frère avant de ressentir de nouveau l’odeur du sang.

Artémis !

Tu as déjà perdu beaucoup trop de temps, quelques secondes seulement, l’équivalent d’une éternité pour ceux qui comme toi peuvent agir à une échelle de l’ordre du milliardième de seconde.

Dans un nouveau cri de rage, tu files vers l’entrée secrète conduisant à ton objectif ultime. Tu sais que désormais le temps t’es compté, le roi des dieux ne doit pas être réveillé !

Te courbant au sein de l’escalier trop étroit pour ta carrure divine, tes mains s’ajoutent bientôt à tes pieds pour accroître la vitesse de tes déplacements vers la salle secrète de ton père. Telle une bête féroce, tu calcines de ton passage les marches autrefois immaculées te menant au plus grand secret de toute la montagne des dieux.

Enfin la dernière porte sur ton chemin éclate à ton contact, te révélant l’antique flamme bleu brûlant depuis l’aube des temps au sein de laquelle se tiens endormis ton père.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAARTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! »

Elle était là, au milieu des flammes de la création, tentant d’atteindre des ses bras calcinés ce père qui toujours l’a favorisé. Pauvre idiote, les flammes de l’Olympe l’auront réduite en cendre bien avant qu’elle n’ait pu parcourir ne serait-ce que la moitié de la distance la séparant du roi des dieux.

Rien, pas même un dieu ne pouvait résister à ces flammes immémoriales, mère et père de toutes les énergies parcourant la création depuis le Big Bang, énergie au-dessus de toutes énergies et ultime défense du maitre des nuées.

Plus maintenant.

L’évolution n’était pas simplement l’apanage des humains, les dieux aussi évoluaient avec le temps, et face à ce pouvoir semblant illimité, tu as depuis longtemps consacré tes efforts à découvrir son point faible.

Avec un sourire des plus carnassier, tu invoques de nouveau ton arme maitresse, ton plus grand secret alors qu’elle se met déjà à absorber la seule force capable de percer la défense faite par ces flammes éternelles. Une fois de plus, le chaos va s’abattre sur cette batarde d’Artémis et cette fois, rien ne subsistera d’elle. Ces flammes ne voleront pas ta victoire seigneur écarlate.

Avec une lenteur toute calculée, tu lèves tes bras porteur de leur mortel chargement tout en savourant le spectacle de ta demi-sœur se dissolvant dans les flammes originelles, ton coup viendra bien assez tôt, mais tu tiens à graver cette vision à jamais dans ta mémoire.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAARTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! »

De nouveau ta lame maudite s’abat avec fracas sur le sol, libérant du même coup le chaos qu'elle contient qui dans un déchaînement d'enfer, creuse le sol millénaire de cette salle sacrée pour aller faucher l’existence immortelle de ton ennemie. C'est avec une satisfaction indicible et un véritable maelstrom d’énergie pur, tu la vois disparaître en même temps que les flammes l’ayant entouré plus tôt.

Tu as réussis seigneur des arènes, et dès que la fumée se dissipera, tes yeux pourront contempler toute la gloire de ta victoire.
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Zeus
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeLun 25 Nov - 1:26

Post d’intro de Zeus:

Sommeil…

Des siècles et des siècles de sommeil, des rêves à en perdre la raison. Tant de visions s’enchaînant dans mon esprit... Mon père, mes ennemis, tous ceux que j’avais vaincus  et condamnés s’étaient montrés face à moi, ivres de vengeance, fous de rage, tous avaient goûtés à l’amer espoir de la victoire avant de sombrer à nouveau dans les ténèbres.

Certitudes…

Avec les rêves, revinrent aussi les innombrables choix et actions m’ayant conduit céans, vers ce moment éclatant du destin, vers cet instant précis.

Douleur…

Un visage d’ange crispé par la douleur, son sang chaud qui m’éclabousse alors qu’elle se heurte à ma poitrine, un sourire avant que ses yeux ne se ferment et ce cosmos, ce cosmos familier qui s’éteint devant moi…

Artémis !

Incompréhension…

Incompréhension devant l’état de mon enfant plus morte que vive.

Colère

Colère en comprenant enfin l’ampleur de la situation alors que mes sens me révélaient la présence du responsable de ces forfaitures aussi viles que cruelles.

Vengeance !

Vengeance pour ce parjure indigne !

Châtiment !

Immédiate serait ma sentence, sans appel serait mon verdict.

Des flammes bleu, des flammes à perte de vue lorsque je m’étais endormis et maintenant plus rien. Devant moi, les flammes avaient disparues. Par quel miracle, par quel prodige ?

Devant moi se tient le dieu de la guerre dans toute son horreur, presque nu et porteur d’une arme à l’apparence aussi brutale qu’efficace, était-ce lui le responsable de la disparition partielle des flammes sacrée ?

Avertir.

Invoquant mon apanage dans un crépitement d’éclair, le premier trait parti, frôlant l’épaule du preneur de crane et le sommant de ne pas approcher d’avantage. Sa demi-sœur était désormais sous ma protection.

Stupeur.

Il comprit instantanément. Lui plus que tout autre Olympiens savait ce que ce trait signifiait, et ce que pouvaient faire le trait suivant.

Inquiétude.

Devant le spectacle atroce du corps en partie calcinée de ma fille, je déploie une infime portion de mon pouvoir afin de la soulager au mieux de ses blessures. Je ne serais jamais un guérisseur de la trempe d’Apollon ou de son fils, mais je pouvais faire de mon mieux tout en quittant d’un bond avec Artémis le cercueil de verre et de grammanium qui m’avait accueilli pendant des siècles et des siècles

Jugement.

Après un bref instant de concentration, ma décision fut prise, Arès paierait le prix de sa trahison avec sa chair.

Punition.

Ainsi allait être rendu ma sentence.

Etendant le corps meurtrie de la déesse de la chasse sur le sol ouvragé de la salle de la flamme, je toisais d’un regard inquisiteur et furieux celui que de toute sa hauteur me fixait encore comme se demandant s’il allait m’attaquer.

Pauvre fou !

Ses mains sont encore tachées du sang d’Artémis ! Ses yeux trahissent ses intentions traîtresses ! Sa folie ne me laisse pas le choix.

Châtiment !

D'une vélocité sans égale dans toute la création, je frappe de ma paume le torse dénudé de mon fils tout en y déployant le second trait. L’éclair le traverse de part en part alors que dans un grondement de tonnerre je rends mon verdict royal.

Ainsi soit-il.

Et alors que le colosse s’écroule à genoux dans un râle de douleur, l’abdomen transpercé par un trou béant et cautérisé par la brûlure de mon pouvoir, sa chaire divine commence sa régénération sans que jamais cette fois elle ne puisse échapper à la profonde cicatrice que je lui laisse comme avertissement.

Ainsi avait été accomplie ma sentence, ainsi le dieu du sang avait été châtié pour son agression envers Artémis et à jamais son corps s’en souviendrait.

*Tu apprendras ta place mon fils, et la douleur sera ton professeur. Maintenant il me faut maintenant remplacer ce que tu as sauvagement détruit.*

Derrière moi, les flammes originelles reprenaient peu à peu leurs vigueurs, me masquant ainsi de nouveau mon sanctuaire, mon unique lieu de repos.

Le sort en était jeté, finis étaient mes jours de sommeil, finie était l’époque où je laissais mes sujets agir à leur guise. La tentative de meurtre de mon propre fils sur sa demi-sœur m’avait réveillé en sursaut, et désormais je n’aurai de cesse avant d’avoir rétablis l’ordre et la discipline dans la création.

Quittant avec Artémis dans mes bras la salle de la flamme dans une tempête de foudre et d’éclairs, je remontai à la surface pour émerger dans l’instant au beau milieu de la salle du conseil qui s'emplie alors de la puissance sans pareille du manieur de foudre.

"Horus, viens à moi mon fidèle compagnon."

Un cri perçant surpassa le crépitement de mon attribut qui éclairait la salle du conseil de nombreux éclairs, un cri d’aigle, le cri du roi des aigle.

« Mon vieil ami, cela faisait si longtemps. »

Ainsi il apparut au-dessus de ma tête, d'une envergure de plus de trois mètres et le regard droit, l’animal sacré, familier du roi des dieux s’inclina avec respect à ma vision.

« Mon ami, j’ai grand besoin de ta célérité, va vite au temple du dieu de lumière, et rapporte moi de quoi soulager le corps de mon enfant. »

Un nouveau cri puissant, et un battement d’aile plus tard, il était parti, fondant sur le temple d’Apollon tel un prédateur en chasse, l’état actuel de la résidence Olympienne du dieu des arts allait ralentir ses recherches, mais ce n’était pas quelques pierres qui allaient retenir le roi des oiseaux.

Quelques minutes seulement lui suffirent. Les serres chargées d’onguent et de philtre précieux, l’aigle royal repris le chemin du palais de Zeus.

« Donne les moi Horus, soit remercié pour ton aide précieuse. »

Un nouveau cri résonna dans la salle du conseil, celui d’un aigle ravis d’avoir accomplis sa mission et d’avoir retrouvé son maitre. D’un vol gracieux, il alla retrouver son perchoir, au sommet du plus haut des trônes présent dans la pièce et y commença sa toilette.

*Maintenant à toi mon enfant.*

Si meurtrie, si déchirée, le corps de ma fille n’était plus que l’ombre de lui-même. Il lui faudrait toute la médecine divine pour s’en remettre sans séquelle.

*Arès n’a pas pu infliger de telle brulure, une seule chose le peut. Artémis… Pourquoi avoir sauté dans les flammes ? *

Bientôt, d’une pensée, les onguents commencèrent à se répandre sur le corps brulé et tailladé de la déesse de la chasse.

*Est-ce toi mon enfant qui souffla brièvement les flammes ? Ou … ? Est-ce lui ?*

La seconde hypothèse me laissa un étrange arrière-gout dans la bouche, comme si elle représentait une terrible menace pour moi.

« Combien de temps s’est-il écoulé ? Qu’est-il donc arrivé à mes enfants ? Au monde ? Jadis j’avais battis les fondations d’un empire prospère et rayonnant, un empire fait de dieux et d’humains vivant en harmonie, et aujourd’hui je ne vois partout que conflits, querelles et guerres stériles pour des motifs absurdes. Voilà donc ce que vous avait fait de votre temps durant mon sommeil ? »

Que s’était-il donc passé durant mon absence ?

« Les coupables paieront chers pour leurs méfaits, qu’Hélios m’en soit témoins, la création redeviendra un havre de paix et de prospérité, et malheur à ceux qui par leurs actions passés se sont rendus coupables ! »

Tant d’années passées loin de tout ce chaos, tant de calamités sur le monde des Hommes, mais qui en était la cause ? Qui était coupable aux yeux de la Loi ?

« Elle, elle pourra me fournir quelques réponses. »

L’Olympe allait reprendre vie avec son monarque à sa tête, déjà il me fallait apprendre les événements s’étant déroulés durant mon sommeil, et agir en conséquence.

*Reprends toi mon enfant, j’ai besoin de toi pour m’apprendre ce qui me fait défaut en cette époque.*
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 1 Déc - 14:15

Lancinante était la douleur, à en perdre la raison. Rapidement, le contact avec la réalité commença à s'estomper, virant vers le rouge et le noir. Si intense que la Vierge Eternelle éprouvait les pires difficultés à se maintenir en sa position actuelle. Les flammes de l'Olympe caressaient le corps de Diane, aussi intime que de l'eau s'écoulant sur chaque parcelle de sa peau mais mortelle infiniment plus mortelle. Un supplice qu'elle s'infliger elle-même, un sacrifice qui pourrait lui sauver la vie. Vivre était son désir le plus intense tout comme celui de naître enfin tout en éveillant la conscience de son père. Pourquoi Athéna n'en avait-elle jamais appelé à lui. Orgueil, perte de lien avec sa famille, trop humaine, trop révoltée contre ses semblables...

Du corps torturé de la chasseresse lunaire ne s'élevait désormais plus que l'odeur de la chair calcinée. Tant de souffrances pour parvenir à son but...

Diane...

Elle sentait l'âme de son enveloppe vaciller.

Diane, ne laisse pas ton heure passer, ne laisse pas ta chance, notre seule chance passée. Songe à Angron dont l'aura ne cesse de s'approcher. Mourir pour mourir, mieux vaut que ce soit ici, sur le trône de père au milieu des flammes sacrées que par la main de ce monstre d'Arès...

Diane... je suis là, laisse mon âme, mon essence enfin s'unir à la tienne. Que ta chair se fasse divine et éternelle tout comme le sont les dieux de l'Olympe. On ne peut tuer un dieu qu'en le rendant incapable d'avoir une descendance. Viendra le jour où nous aurons notre revanche...


A ces mots s'ajoutaient l'apparition du cosmos de la Nature Sauvage comme nulle ne l'avait jamais ressentie. Douceur et tendresse, foule de sentiments d'une telle intensité, Artémis était capable d'aimer, capable de se poser en bouclier. L'âme de la déesse et celle de la mortelle en proie aux flammes destructrices accomplissaient enfin leur union. Telle un océan de souvenirs, la mémoire de la fille de Zeus et Leto s'engouffra dans celle de Diane, balayant tout contact avec la réalité, toute souffrance. Hormis Zeus et l'impérieux désir de restée au creux de son giron, plus rien ne subsistait, pas même l'agonie de son corps ou l'épée prête à s'abattre d'Arès...

Diane... Nous sommes une enfin, une maintenant et à jamais. De Diane, je garderai le prénom pour tous ceux qui toucheront mon coeur d'éternelle chasseresse. A jamais, nous sommes une...

Un sourire enfin sur son visage lorsque du fond de l'abîme qui était devenu son univers, la déesse au front d'argent sentit une vague cosmique capable de faire plier la totalité de l'Olympe. Un déluge d'éclairs et de fureur s'ensuivit, confirmant ce qu'elle avait ressentit. Des bras d'une puissance inimitable la soulevèrent avant qu'une volée de plumes d'aigles ne la fasse réagir. Enfin, il était éveillé. Zeus était de retour...

Un soulagement sans pareil envahit alors le corps de la déesse lunaire, la laissant plonger en un nouvel abîme. Rien du sort d'Arès ne lui apparut mais cela, elle l'apprendrait bien plus tard, la survie de son corps autrefois si parfait primait seul à ses yeux. En ce moment, elle luttait pour reprendre pieds alors que le cosmos de son divin père se dispersait dans toutes la pièce avant de l'emmener loin de ce brasier qui avait failli l'incinérer vive. Tant de choses encore durent se passer le temps qu'elle se reprenne. Une présence ô combien rassurante s'ajouta soudain à celle de son père.

Apollon...

Même non éveillé, le dieu des Arts et de la Lumière veillait sur sa jumelle. Tous les soins et onguents qu'il avait laissé en son temple, si précieusement emballé que même la furie d'Arès n'avait pu les détruire oeuvraient maintenant pour elle...

De temps s'écoula encore avant qu'elle ne puisse enfin rouvrir les yeux. Des yeux si différents, devenus d'un bleu unique en leur genre. Un bleu pâle et envoûtant presque aussi étincelants que la pleine lune. Puis, ce furent ses cheveux qui changèrent, prenant la couleur bleutée argentée de la déesse qu'elle était. Une déesse pleinement éveillée, une déesse qui tendit la main vers son père...

- Zeus, père, vous êtes de retour parmi nous. Enfin, vous êtes éveillé.

Face à lui, elle se montrait sans masque, laissant apparaître ce que nul autre ne pouvait contempler, Apollon excepté, la douceur de l'éternelle jeune fille. Puis, se remémorant les demandes de son père, elle se redressa, réalisant soudain qu'elle était quasi nue, sous les épais bandages dont Zeus l'avait enveloppée. Et d'un geste, elle fit apparaître un manteau parsemé d'étoiles, un manteau parfait aux tons de la plus belle des toutes les nuits d'été. Et enfin présentable même si elle n'était pas au mieux de sa forme, Artémis s'installa le plus dignement possible et reprit la parole...

- Père, enfin, vous êtes de retour. Si vous saviez comme j'en suis heureuse. Vous nous avez tant manqués. Tant à nous tous qui maintenons le monde malgré le mal que nous font les hommes protégés par la déesse Athéna et celui qui nous ont infligé les crises de folie de vos frères, Hadès et Poséidon, et enfin votre fils, Arès. Tant de guerres entre eux pour dominer la terre. Tant de souffrance contre lesquelles Athéna s'est élevée sans jamais avoir le temps de reprendre les humains en mains une fois le combat gagné. A chaque nouvelle incarnation de la Sagesse correspond une nouvelle guerre, toujours plus atroce, toujours plus insensée alors qu'elle devrait être une source d'espoir de d'amélioration pour tous et toutes. Tout comme le monde a failli être détruit lors de la guerre nous opposant aux titans, il a frôlé plusieurs fois la catastrophe lors des conflits entre notre soeur et nos oncles. Tant de mes incarnations ont été assassinées avant même que je ne puisse m'éveiller. Toutes les divinités bénéfiques sont réduites à se terrer si elles ne veulent pas être soufflées avec les autres. Le monde est au bord du chaos malgré le désir de paix de la plupart des dieux, Eris et Arès restent les plus forts et toujours plus nombreux sont les hommes et les dieux qui les écoutent. Arès, cette fois encore, il est parvenu à enchaîner les carnages, détruisant avant même leur naissance, les futures armées d'Athéna et d'Hadès. Sparte est devenue la terre neutre où se côtoient tant de futures incarnations dans une paix porteuse d'espoir. Et c'est en cette cité que Diane, celle dont l'âme ne fait plus qu'une avec la mienne s'est rendue pour prendre la place qui était la sienne et nous permettre de nous éveiller au mieux et au plus près de nos frères et soeurs déjà présents en attendant le retour de notre aînée, la déesse Athéna.

Mais l'incarnation d'Arès y était déjà et lors de mon arrivée, ce monstre était à l'origine d'un carnage sans nom que les futurs saint du Sagittaire et juge du Griffon s'efforçaient de juguler ensemble, agissant de concert pour préserver les existences encore présentes. Et c'est aussi dans ces conditions que les premiers instants de mon éveil se sont passés et que je me suis interposée pour mettre un terme à ce monstrueux carnage. Une guerre a éclaté entre nous, à l'écart mais encore trop près des spartiates.

Diane a lutté de son mieux sans que je puisse lui donner ma pleine puissance. Son âme n'aurait pas supporter l'éveil avant un certain laps de temps et ce temps, nous ne l'avions pas. Tout autour de nous subissait les effets de nos attaques. Les dégâts collatéraux n'ont pu qu'être immenses malgré le soin que Diane avait mis à s'éloigner de la cité. Puis, quelqu'un est intervenu, quelqu'un qui nous a transférés ici, Arès et moi, en Olympe. Et cette personne est loin d'être un simple humain. J'ignore tout de son identité mais il possède un pouvoir immense...


Puis, reprenant son souffle, elle s'installa du mieux qu'elle put, s'efforçant de ne pas laisser paraître les souffrances qui étaient les siennes. Sa voix avait tremblé tant de fois sans qu'elle ne s'interrompe. Lire la pitié dans les yeux de son père serait un cauchemar. Un trop grand cauchemar pour la fière déesse de la Chasse. Et elle acheva...

- Je ne sais rien d'autre. Juste qu'une des Muses et Hermès sont aussi présents ainsi qu'Hypnos. Les énergies commençaient juste à s'éveiller et il se peut qu'en cet instant même d'autres de vos enfants reprennent vie en ce monde.
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Arès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 1 Déc - 18:23

Gloire ! Gloire à toi, pourfendeur de ta propre famille ! Gloire à toi seigneur du sang et du carnage ! Encore une fois devant toi ne se trouve plus que cendre et fumée, tu le vois, tu le sens. L’odeur de la chair brûlée, l’odeur de la mort.

Tu ne trépigne pourtant pas de joie à ces odeurs macabres. La souffrance d’autrui t’indiffère, tu n’éprouves aucune jouissance dans l’agonie de tes adversaires, car seul leur mort t’est agréable. Certes monstre tu es, et monstre tu resteras, mais même parmi les monstres il y a de l’honneur, de la fierté et un code de conduite que tu t’imposes afin de toujours rester toi-même malgré les âges qui glissent sur toi.

Avec le trépas d’Artémis, ta victoire est désormais totale, ton avenir assuré. L’excitation et la satisfaction de la victoire sont tiennent, mais alors pourquoi trembles-tu ?

Un trait de foudre opalin frôle ton épaule et tes yeux s’écarquillent alors devant une vision qui plus de deux milles ans en arrière te ramène, à l’époque de l’hégémonie d’un seul être sur l’entière création, à l’époque où tu n’étais qu’un paria tout juste toléré en ces lieux.

Non ce n’est pas un cauchemar, non ce n’est pas une illusion conçue pour te tourmenter. L’incommensurable pouvoir qui s’éveille devant toi te force à accepter cette terrible vérité. Il est de retour, Artémis à réussie...

« Père... »

Que faire ? Que faire dieu du sang ? L’affronter sur le champ ? Lui ravir ta demi-sœur et lui faire payer cet acte qui à jamais bouleverse tes plans ? Ta rage et ta colère fondent comme neige au soleil devant la force de celui que tu sais pouvoir t’anéantir d’un geste de la main. Malgré toute la puissance que tu as acquis durant son absence, c’est juste trop tôt, beaucoup trop tôt.

Tes mains se desserrent et tes bras se relâchent. Tu sais que tout affrontement contre le père de l’Olympe équivaut à un suicide pur et simple. Il t’aurait pourtant fallu si peu de temps, si peu de temps, juste quelques millénaires pour accroître encore ton lien avec cette force que même lui ne peut contrôler, cette force secrète qu’il a toujours redoutée et chassée comme si elle était maléfique.

Ton temps viendra écarlate seigneur des cranes, mais pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, tu as perdu, mais tu sais perdre avec dignité. Tu fais immédiatement disparaître ton arme maudite et te prépare à subir le châtiment que tu sais inéluctable. Le monde à désormais changé du tout au tout, simplement avec le retour du roi des cieux, et nombre de tête tomberont avant le coucher du soleil. Désormais ta tache et de ne pas en faire partie.

Droit et fier, tu supportes le regard blanc et crépitant d’énergie de ce père qui déjà te toise d’un regard accusateur. Oh tu sais très bien ce qu’il pense derrière cette apparence de supériorité. La disparition des flammes éternelles ne lui a pas échappé. Tu retiens ton sourire, tu t’efforces de ne pas aggraver ton cas. Le premier trait t’a frôlé, tu sais que ce n’était qu’un avertissement. Mais tu sais aussi que le second ne tardera pas. Trop grave sont tes crimes, trop rigide est la philosophie du roi des cieux. La Loi a été brisée, alors tu le seras aussi seigneur du sang.

Sans même que tu puisses le voir venir, ton corps se déchire au passage d’une arme parmi les plus puissante de toute l’histoire de la création. Le Keraunos te transperce comme si ce nouveau corps divin qui te renferme n’était que papier de bois. Tant de puissance que ça s’insinue jusqu’au tréfonds de ton être, jusque dans la moindre de tes cellules. Ce pouvoir plénier, absolu, total, exhaustif…

La douleur te submerge et te fait plier le genou, dans un râle involontaire tu t’effondres au pied de celui qui à peine éveillé redevient ton bourreau.

Tenir. Retenir tes cris. La douleur est une illusion des sens.

Au plus fort de ton tourment, tu te surprends à te demander si un jour tu sauras accomplir ton destin, si un jour ta puissance sera suffisante pour lui faire face, comme lui-même fit face à son père jadis.

Reprends-toi dieu du carnage, ne le laisse pas voir cette faiblesse qui ne te sied guère, redresse-toi ! Le désespoir est une illusion de l’esprit !

Serrant ta main sanglante sur ton genou plié, tu sers les dents pour te relever malgré la douleur qui t’écrase. Fier tu es, fier tu resteras.

Sur le sol de la salle de la flamme, nul goutte de ton sang ne vient chuter. De sang tu n’as plus désormais, de même que le keraunos ne laisse derrière lui aucune blessure non cautérisé. Dans un ultime effort, tu te relèves enfin de toute ta hauteur, et sans un regard en arrière, tu emboîtes le pas au maître des cieux.

Alors que ton torse se referme, conservant à jamais la trace de brûlure que l’arme de ton père a causée, tu sais que ton éveil est à présent complet. D’un vœu, tu appelles à toi ta kamui qui dans un nuage de souffre et de cendre, émerge de son écrin macabre situé au pied de ton trône céleste avant de te rejoindre pour t’envelopper de sa puissance.

Dans un flash de lumière pourpre, te voilà redevenu celui que tu étais déjà il y a deux mille ans. Fidèle à toi-même, seule ta quête de puissance trahie l’évolution subtile qui est la tienne. En ton sein, en ton fort intérieur le plus secret, un pouvoir sommeil encore, un nouveau pouvoir que tu prendras grand soin de cacher désormais loin des yeux inquisiteur de ton géniteur.

Tu émerges bientôt de nouveau dans la salle du conseil et ne t’émeut ni ne te surprend de ce que tu y trouve. Zeus aux chevets de sa bâtarde déjà presque guérie, le roi des aigles attendant fièrement sur son perchoir et ta demi-sœur narrant tes exploits.

Te laisseras-tu ainsi salir par une version déformée ? Laisseras-tu cette bâtarde t'accuser ainsi de tous les tords ?

« Assez ! »

Ta voix résonne au sein des murs du palais royal. Le pouvoir et l’assurance du meneur des armées transpirant à chacun de tes pas, tu t’avances vers ta délatrice. Tu n’as jamais aimé parler. Tu préfères de loin les actes aux paroles, mais tu sais reconnaitre une situation ne pouvant se passer d’elles.

« Tu m’accuses de bien des tords Artémis, pourtant cette fois je ne saurais être seul à blâmer dans cette affaire, car je ne suis pas à l’origine de ce qui s’est passé dans les dortoirs de Sparte aujourd’hui. Oui j’ai tué nombre d’humains, oui je n’ai éprouvé aucune pitié pour ceux que j’ai fauchés de mes poings, mais je ne faisais alors que répondre à leur provocation, et ce n’est pas le seul gout du sang qui m’a attiré en ces lieux. Je n’ai fait que tenter de remettre de l’ordre dans une bataille déjà déclarée entre deux maisons ennemies, une bataille allant à l’encontre de toutes les lois de Sparte et pour laquelle ils auraient été châtiés de toute manière. »

Royale est ta posture, fier et ton regard, sans mensonges sont tes paroles.

« Lorsque je suis arrivé au cœur des belligérants, le combats avait déjà fait de nombreux morts, j’ai alors voulu stopper cette effusion de sang en faisant un exemple, et cela a fonctionné pendant un temps. Cependant à peine eus-ai-je tourné le dos qu’ils m’attaquèrent lâchement. Qu’aurais-tu fais à ma place ? N’aurais-tu pas lavé l’affront dans leur sang comme je l’ai fait ? »

Prenant ta place à la table du conseil, tu fais ainsi la preuve de ta légitimité en ces lieux tout en rétablissant la vérité.

« Quand à ton intervention stupide, que crois-tu qu’elle ait changée ? Penses-tu que les survivants oublieront comme par miracle leur camarade tombés des mains de l’ennemi ? Penses-tu avoir réussis à sauver qui que ce soit avec tes chiens ? Pauvre idiote, tu n’as fait que leur accorder un sursis douloureux, car ce que leur réserve le commandement de Sparte pour leur rébellion sera bien pire que la mort rapide que je leur offrais. »

Ignorante, si ignorante des règles de Sparte était ta batarde de sœur. Elle qui pour un instant s’était vu dans la peau d’une sauveuse n’avait fait que risquer sa vie dans un combat qui n’était pas le sien, sachant pertinemment ce qu’elle encourait en se plaçant sur ton chemin.

« Alors père, qui allez-vous croire à présent ? »

Sûr de ton bon droit, c’est presque un défis que tu lances au roi des dieux. Tu as exposé ta version des faits, reste à présent l’attente du verdict du maître des nuées.
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Zeus
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 5 Jan - 21:58

Les onguents du dieu guérisseur n’avaient pas usurpés leur légende de faiseur de miracles, sous les baumes et les bandages du dieu de lumière, Artémis revenait peu à peu à elle alors que son corps cicatrisait sous mes yeux.

« Mon enfant… »

Son regard croisa le mien, et en lui, je retrouvais ma fille comme je l’avais laissé deux milles ans auparavant, fière, droite et sauvage, non conquise et libre à jamais. Déesse vierge et farouche que seul son frère et moi pouvions approcher sans risquer le trait de son arc d’argent.

« Raconte-moi tout, j’ai besoin de savoir. »

Et les dires d’Artémis commencèrent, s’enchaînant les uns aux autres, mais au lieu de répondre à mes questions, ils ne firent qu’engendrer d’avantage de mystère.

Qu’était donc Sparte ? Qui était celui qui avait orchestré l’émergence d’une telle cité ? Qui avait donc bien put bannir de la sorte deux Olympiens sur les pans de ma montagne, et quel était ce pouvoir dont même ma fille semblait redouter ?

« Je vois… »

Je n’eus pas le temps d’en ajouter d’avantage qu’une nouvelle présence émergea dans la salle du conseil. Flamboyant et nappé de flammes, mon fils se présentait à moi comme s’il n’avait jamais eu à subir le feu de mon arme, une récupération des plus préoccupantes que la faiblesse de mon trait n'aurait suffit à expliquer. Quelque chose en lui avait changé, et le temps seul ne suffisait pas à me l'expliquer. Il semblait différent, et pas forcément en mieux.

Sa voix résonna bientôt dans mon palais ainsi que l’avais fait la mienne des millénaires plus tôt, après notre victoire sur ceux qui furent nos pères. Le pouvoir coulait en lui, il l’avait toujours fait. En tant que fils légitime du roi et de la reine des dieux, en lui coulait la force de notre famille, mais il ne l’avait jamais employé à son plein potentiel, car son esprit était celui d’une bête.

*De tous les Olympiens, il est celui que je hais le plus, car ses rêves ne sont que cendres et fumées. Il est l’antithèse de tout ce que j’ai jamais tenté de bâtir, et pour cela, à jamais il restera un paria.*

« Assez ! Tes arguments ont été entendus ! Baisse d’un ton, ou craint ma colère ! »

Foudroyant du regard le dieu écarlate prenant alors ses aises sur son trône pourpre, je me devais d’être à la fois juste et pragmatique. D’une part il y avait l’attaque pour le moins zélée de mon fils à l’encontre des futurs élus de Sparte, de l’autre il y avait d’après ses dires une provocation inquiétante de la part de mortels ayant osés s’en prendre à un dieu, qui plus est à mon fils.

« Paix à présent, sur cette affaire nombre d’éléments me font encore défaut pour lui rendre mon verdict. Je n’ai décelé dans vos dires ni mensonges ni tromperies, mais seule la vérité entière m’intéresse, et vos deux versions ne suffisent pas. Il me faudra le récit de l’éternel témoin céleste, il me faut la parole d’Hélios pour trancher. »

Invoquant par cette phrase la conscience de l’antique observateur du monde, je laissais sa voix désincarner m’atteindre alors que me parvenaient mes réponses. Luisant à présent d’un feu solaire habituellement réservé à Apollon, je laissais le soleil me présenter ses hommages et sa vision des choses avant d’ouvrir les yeux, chargé de l’entière histoire de la journée ayant mené à la rencontre de mes enfants dans les murs du réfectoire de Sparte.

« Arès a dit vrai, quelqu'un bien avant lui a déclenché le carnage qu’il a tenté bien maladroitement de faire cesser. Sa conduite zélée n’aurait cependant pas eut lieu sans l’affront d’une sournoise attaque qu’un lâche lança dans son dos alors qu’il se retirait, un lâche s’étant enfuis à peine son coup porté et ayant échappé à sa juste punition, maudit soit-il. Pour la suite, vous savez tout deux ce qui se déroula. »

Me dirigeant d’un pas lent et mesuré vers mon trône céleste, je gravissais une à une les marches de marbre blanc m’amenant à lui l’esprit résolu à en finir sur le champ avec cette histoire pour enfin m’atteler à la tâche qui m’attendait, recevoir le récit fidèle de vingt siècles d’absence.

« Arès, ton châtiment pour ta conduite scandaleuse envers ta demi-sœur étant réglée, reste à présent celle pour ce carnage des plus inutiles. Entends ma sentence, car à partir de ce jour, le territoire de Sparte t’es désormais formellement interdit, sous peine de mort. Ainsi tu n’iras plus y satisfaire tes penchants sanguinaires en prétextant servir la justice et l'honneur. »

Ainsi avait parlé le roi des dieux, et alors que je prenais place sur le trône de l’Olympe, le ciel au-dessus de moi tonna comme pour annoncer mon retour.

« Je sens que cette nouvelle version de Sparte va être un acteur majeur dans l’avenir, mais je ne comprends pas les causes d’une telle créations. Pourquoi avoir ainsi levé des armées ? Pourquoi avoir tenté de les rapprocher ? Combien de guerres se sont déroulés durant mon absence ? Que s’est-il passé durant mon sommeil ? Répondez-moi, vous qui êtes resté éveillé. »

Artémis, Arès, peu importait qui d’entre eux répondrait à ma question. J’avais besoin de savoir ce que le monde était devenu durant mon sommeil, et j’avais besoin de reprendre rapidement la place qui était la mienne à la tête de la création.
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeVen 10 Jan - 21:07

Qu'il bouillonnait. Que de rage en ce mâle orgueilleux, cette brute ne pensant qu'à la Guerre pour l'amour de la Guerre. Sa haine envers elle lui était si palpable. Aux yeux de la déesse de la nature sauvage, rien n'échappait du spectacle écoeurant que donnait son aîné. Cet homme, ce dieu qui ne pensait qu'à trancher la tête des incarnations de sa propre famille. Tout sa frustration d'avoir vu sa proie lui échappait au tout dernier moment était si jouissif. Tellement jouissif pour la déesse aux flèches d'argent. La lune était son domaine et une fois encore, elle venait de montrer qu'elle était le véritable maître de la Chasse.

Aussi, soutenant le regard effroyable d'Arès, elle ne cilla pas, laissant les bienfaits des médications de son jumeau apaiser son corps et lui rendre toute la gloire que ce monstre lui avait ôté. Sur son corps, le manteau était doux et chaud. Une merveille que lui avait naguère offert Athéna. Son aînée, depuis combien de temps n'avait-elle plus siégé en Olympe ? Question à laquelle elle n'avait pas de réponse. Le temps était un piège lorsqu'on s'immergeait dans le sommeil des divinités. Artémis en faisait l'amère expérience. Amère comme les paroles du ravageur.

Que tu te glorifies, Arès, de ta propre puissance, de ces carnages que tu as laissé t'atteindre pour ton plus grand plaisir. Que tu souffres sur les champs de bataille est autant ta souffrance que ton plaisir. Tu aimes cela. Tu aimes le combat, lutter avec tes tripes, avec ton sang, donner tout de toi au plus loin, jusqu'à l'ultime rupture. Toi qui te grises de batailles et d'affrontement sanglants où se mêlent autant stratégie que force brute, que deviendras-tu si la paix s'installe à jamais ? Si les rêves de l'autre Guerre se font réalité.

Une question qu'elle savait sans réponse. Jamais, la guerre ne disparaîtrait. Arès était la Guerre, une face de la Guerre tout comme Athéna en était une autre.

Puis, l'heure n'était point aux réflexions. La voix rageuse d'Arès résonnait si bien, tellement bien que personne ne pouvait ignorer son discours ou ses accusations. Les querelles entre jeunes humains, futurs éveillés sous l'étendard de deux sanctuaires que tout poussait à se déchirer de la pire des façons pouvaient expliquer une partie des choses mais pas tout. Tous ces mots, toute cette hargne passaient comme une eau sale que la déesse ignorait. Ce n'était que de l'eau, que des mots et jamais, Artémis ne se sentirait coupable d'avoir sauvé quelques vies. Moins qu'elle et Diane l'auraient souhaitées mais bien plus que si elles n'étaient pas intervenues.

- Arès, brute sans coeur, je n'ai pas à regretter d'avoir offert une chance de survivre à ces jeunes êtres. Le seul fait que j'ai épargné autant les garçons que les filles prouve que je n'ai fait qu'actes de bonté. Tu es un dieu et l'un des plus puissants que compte le conseil, ne te pose donc pas en victime ou en simple agneau sans défense !!! Cela ne te sied pas !!! Un loup enragé et assoiffé de carnages ne passera jamais pour un agneau même aux regards les plus candides, il ne sera jamais cela !!! Cesse donc cette comédie qui ne te va pas !

Toute cette colère en plus de la répulsion qu'elle ressentait à être aussi près de ce mâle repoussant s'étaient exprimées en ces quelques mots avant qu'elle ne reprenne son souffle en se réinstallant sur son trône. Une seconde s'écoula encore avant qu'elle ne se rende compte que son manteau avait glissé, laissant un peu trop paraître à son goût de sa chair et de sa peau. Puis, replaçant son manteau sur son corps régénéré, la splendide incarnation de la lune poursuivit.

-  Mais cela ne dépend que de notre père et de ce qui lui apprendra Hélios ou tout autre témoin de l'ensemble des faits. Tout déesse Vierge, sans contact et sans attache, que je suis, je n'en demeure pas moins douée de raison. Je reconnais ne pas tout savoir des faits mais n'importe quelle déesse se trouvant à proximité face à de si jeunes vies, certaines n'avaient même pas entamé leur dixième année avant de tomber sous tes coups, se serait placée en rempart. Et même Athéna en aurait fait de même. Elle que tu hais encore plus que moi aurait pris leurs défenses sans distinction de Maisons. Elle se serait simplement dressée en protectrice des plus faibles face à un dieu aux pouvoirs surpuissants qui ne risquait guère que quelques égratignures. Tu pouvais partir à chaque seconde et comme tu le dis si bien, remettre de l'ordre n'était pas mon rôle mais pas plus le tien...

A ces mots enflammés, Artémis s'arrêta un instant. D'un geste quasi instinctif, elle avait cherché le museau de ses chiens, leurs pelages, le contact de leurs truffes, leurs jappements joyeux.

- Mes chiens...

Une mine plus triste soudain.

- Ne te vante pas, Arès. Mes chiens ont bien sauvé des vies entre les murs de ce réfectoire. Quant au reste, il ne dépend ni de toi ni de moi. Je suis peut-être ignorante des règles mais cela ne change rien à l'intervention de ma meute. Ils ont sauvé des vies, de futurs combattants potentiels pour notre soeur et notre oncle. Le reste dépendra de l'avenir et non de moi.

L'avenir pour les humains et le jugement de Zeus pour le frère de la déesse lunaire de la Chasse. Sa fougue était la marque de sa puissance et de sa fierté. Le choix d'être une déesse vierge était ancré dans la nuit des temps mais jamais, elle n'avait souhaité en changer. Et entendant le désir de son père d'en appeler effectivement à Hélios, elle se tut, le reste viendrait juste après.

- Pardonnez ma brusque colère, mon père, et soyez rassuré quant à ma loyauté. Je me range à votre souhait et maintenant, ce ne sont que paroles calmes qui s'échapperont de mes lèvres. La paix et la justice étant votre but en plus que la recherche de la vérité, je tairai la fureur que les paroles d'Arès pourraient encore faire éclore en moi. Je ne suis pas que la Nature Sauvage, farouche et indomptée, je suis aussi la Lionne capable de se tenir, silencieuse et invisible, aux aguets, tapie dans la splendeur de la savane...

Un ton tendre et si doux avaient accompagné cette déclaration. Tout comme Apollon, Zeus était le seul à bénéficier de ce visage de la Lune et de la Chasse. Le reste se passa sans heurts, chacun ayant donné sa version qu'avait complété la brillante incarnation du soleil. Le jugement rendu, le présent reprenait ses droits et avec lui la réalité sur les tourments de ce monde.

- Je ne peux vous apprendre ce que vous désirez tant savoir père. Mon sommeil a été long et seuls les échos des guerres me sont parvenus, déformés et incomplets. Les Guerres incessantes où l'ensemble de la terre a failli être détruit à plusieurs reprises. Hommes et dieux se déchirent en un bain de sang sans cesse renouvelé. Un bain où se tiennent Athéna, Hadès et Poséidon. Je ne puis malheureusement en dire plus, n'ayant point assisté aux événements, juste la stupeur de découvrir cette nouvelle cité avant même de m'éveiller...

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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeVen 10 Jan - 22:34

Au cœur du palais du maître des nuées, tes derniers mots résonnent encore que déjà ta bâtarde de demi-sœur tente de corrompre ta vérité.

Faible ? Tourner le dos ? Fuir ? Te cacher ? Oh écarlate ennemi des Hommes, elle ne te connait pas.

« Je ne me glorifie que de ce qui est glorieux, dresseuse d’animaux. Et faucher la vie de dizaines d’insectes n’a rien qui mérite d’être gravé dans le marbre. Ici il ne s’agit pas de gloire, mais de fierté, et d’honneur. Tu évoques cette catin d’Athéna ? La traîtresse ayant choisi l’humanité en lieu et place de sa propre famille et tu me demande si je lui aurai fait subir le même sort qu’à toi ? Mais toi à ma place, qu’aurais-tu fait devant ces humains t’attaquant sans retenu ? Aurais-tu fuis ? Aurais-tu tourné le dos ? Serrais-tu partis, toi et ta meute en les laissant en vie malgré l’affront qu’ils venaient de faire à ton rang et à ton sang ? Et si cette traîtresse était venue se mettre en travers de ta juste vengeance, qu’aurais-tu fais ? L’aurais-tu ainsi laissé te voler ta justice ? »

Accoudé sur la table de la salle du trône, tu prendrais presque gout à ces futilités orales que tes pairs apprécient tant. En la présence de ton père, tu sais que toutes représailles physiques seraient lourdement punies. Tu as déjà échappé une fois au scellement, et tu sais qu’il ne vaut mieux pas tenter à nouveau le sort. Trop de choses sont maintenant en jeu.

« Je ne crois pas. Non je ne le crois pas une seconde. Tu les aurais tous massacrés sans hésitation, car sans honneur, notre existence ne vaudrait pas mieux que celle de ceux vivant à la surface. »

Visiblement las de cet échange stérile, Zeus fait maintenant appel à l’éternel témoin pour l’aider à trancher cette affaire, et pour la première fois depuis son réveil, tu crains pour ton existence. Et s’il apprenait pour ton nouveau pouvoir ? S’il apprenait pour la Khaos Eater ? Quelles seraient alors tes chances de voir un jour le trône céleste te revenir ? Nier ne te servirait de rien face à la parole de l’astre du jour, ton père ne t’écouterait même plus.

D’instinct, tu tends alors tes muscles, prêt à bondir de ton trône de fer noir au moindre signe agressif du dieu des éclairs, tu sais que tes chances sont minces, mais tu dois tenter le tout pour le tout. S’il apprend, il n’hésitera pas. Alors tu ne dois pas hésiter non plus.

Mais l’agression ne vint pas. L’aura étincelante entourant le roi des dieux disparaît alors, laissant son visage aussi fermé qu’il l’avait été avant son apparition. Visiblement le témoignage d’Hélios s’est achevé, et tu es toujours en vie. Par quel miracle ? Par quel prodige ?

Les mots du père de l’Olympe ne parviennent pas à t’ôter d’un doute affreux, celui qui désormais va te tarauder jour et nuit comme un insidieux poison.

*Sait-il ?*

Les voies qui mènent aux siennes sont impénétrables, elles l’ont toujours étés, et quant à toi, jamais tu ne fus le plus proche du roi des dieux. En la matière, le pédant batard Apollon aurait été d’un grand secours, mais tu aurais préféré t’immoler toi-même dans la flamme de l’Olympe plutôt que de lui demander de l’aide.

*Sait-il ? Joue-t-il avec moi ? Comment savoir ?*

Des plans à l’intérieur des plans, un jeu à l’intérieur du jeu, toutes ces machinations te rendent malade. La n’es pas ton terrain, là n’est pas ta force. Toutes ces singeries t’insupportent, et de rage, tu bondirais presque au cou de Zeus pour en finir une fois pour toute avec cette incertitude mais comme pour t’empêcher de commettre l'irréparable, la demande du roi des dieux te prend au dépourvues et t’apparaît comme une manière de retourner la situation à ton avantage.

« Rien d’étonnant à ce que vous soyez perdu père, le monde à beaucoup changé en deux milles ans. Et si Artémis ne peut vous instruire quand à cette évolution, je puis la remplacer, car mon souffle n’a jamais quitté votre création. »

Tu savoures ces connaissances précieuses te rendant indispensable au roi des dieux, tu savoures ce pouvoir sur lui, lui qui ne sait rien du monde qui le voit maintenant se réveiller, et de joie, tu sourirais presque si cela ne te ferait pas risquer l’animosité du maître des nuées.

« Il va être difficile de vous résumer plus de vingt siècles d’histoire, mais pour vous en conter les grandes lignes, je dirais qu’en votre absence, la vraie nature des choses à repris le dessus. Les Hommes se sont affranchis de nos lois, ont enterrés nos noms et nos existences, et ceux que vous pensiez sous votre Loi ont voulu la réécrire à leur image. Voyez-vous de qui je parle père ? Oui. Je parle de vos deux frères, ceux que naïvement, vous avez placés à la tête de territoire faisant d’eux nos supérieurs, à nous, vos propres enfants. Ces frères vous ont trahis à tant de reprise que j’en ai maintenant perdu le compte. A chacun de leur réveil, c’est toutes leurs armées qui défilent sur la Terre pour en faire un champ de ruine. Tous les deux cents ans, une nouvelle guerre sainte éclate avec à la clé, le sort de l’humanité et de la création toute entière. Et devinez qui rend tout cela possible ? Moi ? Oh non, je n’y suis pour rien. Et même si ces conflits sanglants m’honorent, c’est bien l’autre visage de la Guerre qui est à blâmer, elle qui ne fait que repousser l’inévitable, elle qui a choisi la mortalité, elle qui a oublié sa noblesse et sa vraie place dans la création. Oui, votre préférée, votre Athéna adorée et la cause de tout cela, car sa faiblesse l’empêche d’en finir avec ses ennemis. Au moins cent et cent fois, Hadès et Poséidon furent scellé par ses soins, au moins cent et cent fois ils sont revenus pour assouvir leur vengeance, et autant de fois la création fut placée au bord du gouffre. Soyez-en assuré père. »

Comment allait réagir le roi des dieux à ces révélations ? Allait-il tout nier comme le ferait un humain ? Allait-il tout mettre sur ton dos, seigneur des batailles ? Non, en lui révélant ainsi la vérité, tu lui avais damé le pion. Il ne pourrait qu’acquiescer, et prendre des mesures.

« Mais désormais il n’appartient qu’à vous de reprendre les rênes de la création. Il vous appartient de remettre de l’ordre dans ce chaos. Nommer Athéna régente de la Terre fut une erreur, mais il est temps d’y remédier, tout comme il est temps maintenant de prendre de réelles mesures contre ceux qui maintes fois on violés votre Loi. »

Oui, la guerre allait reprendre, la dernière des guerres, celle qui cette fois embrasera la création toute entière et au terme de laquelle tu récupèreras tout.

*Tiens ?*

Tes sens t’avertissent maintenant de l’arrivée en Olympe de deux cosmos d’essence divine, et sans t’en émouvoir, tu reconnais en l’un d’eux la muse de la comédie.

*Et elle n’est pas seule… Trois cosmos l’accompagnent mais on dirait… Qui sont ces humains ?*

Zeus ne pouvait pas l’avoir manqué. Lui aussi devait avoir remarqué la présence de deux humains sur la montagne du pouvoir ainsi que cette essence divine encore inconnue qui accompagnait la muse Thalie.

*Ils sont chez hermès… Pourquoi ? Savent-ils pour nous ? Thalie les mène-t-elle céans ?*

Si c’était le cas, que pouvaient-ils bien avoir à dire au manieur de foudre ? Et que venait donc faire ces deux humains sur l’Olympe ? Qui plus est en passant d’abord par le repaire du dieu des voleurs ? Se pourrait-il que… ?
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Thalie
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeSam 18 Jan - 14:36

==> Nous avons quitté le temple d'Hermès ici

Quelques battements d'ailes aux plumes immaculées me suffirent pour atteindre le temple de père. Tout était presque pareil à mon souvenir, presque car la colère d'Arès avait laissé des traces qui mettraient énormément de temps à se résorber, même ici, dans le saint des saints, le temple de Zeus, roi des dieux. A ce qu'il s'en dégageait, nul ne pouvait douter du retour de Zeus. Trois puissants cosmos parmi lesquels brillait celui d'Artémis, blessé mais bien vivant. D'un geste de la tête, je fis signe à Arwen et Hermès de se poser alors que de mon côté, j'amorçais ma descente toute en douceur. Tant de fleurs pour nous accueillir en temps normal, tant de fleurs à présent remplacées par une terre profondément carbonisée. Un carnage sans précédent aux portes de la Maison divine, une injure à l'autorité du maître des Nuées et de la Foudre. Une oeuvre signé de main de maître, celle de la puissance de la Guerre pure et dure, celle capable de tout ravager si l'autre Guerre ne se tenait pas si souvent sur son chemin. Si différentes alors que le sang de notre père coulait aussi en leurs veines, l'ichor sacré du grand Zeus olympien...

Athéna et Arès, une lutte fraternelle qui avait commencé dans la nuit des temps et qui encore maintenant semble sans fin...
Jusqu'à ce qu'un jour l'un annihile l'autre après avoir tout détruit sur leurs passages.

Sparte n'était jamais qu'un exemple de ce que pouvait entraîner comme dégâts collatéraux une véritable bataille entre deux divinités. Un avertissement quant à ce que deviendrait la terre en cas de guerre divine. Les saints de la déesse de la Sagesse seraient-ils seulement capables de réagir assez vite ? Rien n'était moins sûr. Calmer Arès n'était pas à la portée de simples humains furent-ils chevaliers d'or, pas sans vampiriser l'ichor sacré de notre tendre Athéna. Seul Zeus avait la puissance nécessaire, le seul des trois frères encore libre. Le seul capable de rétablir l'équilibre, le tout était d'en connaître le prix et cela plus que tout alimentait l'angoisse renaissant en moi à mesure que le sol se rapprochait de nous et qu'enfin mes ailes n'amortissent le choc d'un immense et magnifique battement blanc. La grâce poétique des Muses, l'art en mouvement, l'inspiration, nous étions tous cela...

- Voilà, nous y sommes, Clio... La demeure de père, le roi de l'Olympe et le maître de tous les Olympiens foulant ces terres.

Lui soufflai-je un sourire aux lèvres tandis que montant du sol calciné l'odeur de cendres et de sang m'agressait, littéralement. Un instant, mon cosmos brûla effaçant certaines traces. Je n'avais pas les mêmes pouvoirs que certaines de mes soeurs mais je pouvais malgré tout quelque peu interférer. Le sol se couvrir non de plantes mais d'une sorte de vaste chemin menant à ce qui serait le théâtre d'un nouvel épisode dans la vie de l'Olympe. Puis, reprenant la parole d'une voix neutre.

- Le temps des retrouvailles est arrivé. Maintenant que nous sommes face à son temple, ne faisons point attendre le maître de la Foudre. Père ne sera sans doute pas content du réveil qui a du être le sien et encore moins de tout ce qui a pu se dérouler durant son sommeil. Autant ne pas laisser tout cela s'aggraver.

Sur ses mots, je m'avançais vers le seuil que je franchis sans hésiter. Entre les murs et les colonnes, les dégâts étaient encore si visibles. La lutte entre la Chasse et la Guerre s'était poursuivie jusqu'au centre même du temple. Le mobilier et certains des sièges sacrés des douze divinités étaient en grande partie détruits. Je remarquais une nouvelle fois l'acharnement contre Apollon. La haine que lui portait Arès ne s'était pas atténué tout au contraire, à croire que chaque année passée ne faisait que la nourrir, encore et encore, le consommant à un point inimaginable.

Puis, enfin, ce fut vers Zeus, Arès et Artémis que mon regard se posa, dès qu'ils apparurent.

- Mes hommages, mon père, je suis venue dès que j'ai senti votre cosmos s'éveiller. J'aurais aimé vous retrouver en de meilleures circonstances malheureusement tant de choses se sont produites depuis votre sommeil.

Puis étendant le bras vers mes compagnons.

- Mais avant toute chose permettez moi de vous présenter ceux qui sont auprès de moi même si deux d'entre eux vous sont plus que connus : votre jeune fils Hermès et ma soeur Clio.

Jetant un regard à l'enfant que j'adorais déjà tellement, je poursuivis.

- Elle n'est pas encore totalement éveillée mais cela viendra puis, enfin...

Cette fois ce fut vers mon enfant que mon bras se dirigea, la désignant avec une telle tendresse que personne ne pouvait douter de notre lien de sang.

- Ma fille, la princesse Arwen, votre petite fille...
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Clio
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 19 Jan - 11:31

Dévastation, c'est le seul mot qui pouvait venir à l'esprit lorsque l'on voyait les dégâts causés. La bataille entre Arès et Artémis avait visiblement été violente. Clio se demandait qu'elle pouvait bien être la raison de tout ce désastre. Qu'est-ce qui avait bien pût conduire ces deux puissantes divinités à quasiment anéantir Sparte et à continuer leur querelle en Olympe. La jeune Muse amnésique se sentait triste, comme si s'était une partie d'elle-même qu'on avait détruit. Elle se tourna vers Arwen.

-En temps normal, cet endroit est un lieu où il fait bon de vivre. Ne t'inquiète pas, les dégâts disparaitront, et peut-être pourras-tu admirer l'Olympe tel qu'il est réellement.

Elle avait dit d'une voix assurée, pourtant aucun souvenir n'apparaissait dans son esprit. Sa mémoire était toujours une feuille vierge qui n'attendait plus qu'on la remplisse. Elle glissa sa main dans l'un des plis de sa robe afin de toucher le dessin où elle avait représenté les Muses avec leur mère Mnémosyne. Ce simple contact suffit à lui redonner un peu de courage.

"Quand je serais seule avec Thalie, je lui demanderais ce qu'il m'est arrivé. Elle doit probablement savoir pourquoi je suis ainsi..."

Elle ne souhaitait pas parler de ça devant Arwen et Hermès. La première devait de toute façon être une très jeune divinité puisqu'elle n'avait même pas l'impression d'avoir partagé quelque chose avec elle. Quant à Hermès, elle ne savait pas si le Messager des dieux était au courant de quelque chose la concernant. Il avait l'air d'apprécier beaucoup les Muses, et elle l'aimait bien aussi mais ça ne voulait pas forcément dire qu'il savait quelque chose.

"Nous y sommes. Voilà le Palais de Zeus."

La Muse était émerveillée devant la splendeur du palais du Roi des Dieux. Son cosmos s'éleva alors et parti à la rencontre des trois qui se trouvaient déjà en ces lieux. Artémis, Arès et enfin le cosmos de son père. Zeus. Une soudaine appréhension l'envahit soudain. Elle resta bien sagement à côté à côté d'Hermès pendant que sa grande sœur les présentaient un par un. Elle jeta de discrets regards à Arès et Artémis. Le dieu de la Guerre lui semblait terriblement sauvage et dangereux, le genre de personne qu'on n'avait pas du tout envie d'énerver.


"J'ai l'impression qu'ils n'ont pas changés malgré les millénaires qui sont passés. Toujours les mêmes."

Sur la blanche page qu'était sa mémoire, des formes se mirent alors à se dessiner. Mais ce n'était pas des souvenirs liés à son histoire. s'étaient des images de l'Histoire des Hommes. Des souvenirs que tous ces évènements, de tout ce que l'Être Humain a vécu depuis sa création. Des images de création et de destruction, de naissance et de mort, d'espoir et de désespoir. Autant d'images si différentes et si réelles. Sa tête commençait à lui tourner mais elle parvint à se reprendre.

-Père Zeus, Maitre de la Foudre, comme l'a dit ma sœur je ne suis pas encore parfaitement éveillée. Mais je suis tout de même heureuse d'être revenue en ces lieux.


Oui elle était heureuse. Malgré son impression d'être étrangère faute de souvenirs liés à cet endroit, elle était heureuse d'être revenue en Olympe. Elle se demandait comment son père prendrait l'arrivée d'Arwen, même si elle pensait toujours que ça se passerait bien. Thalie avait l'air d'adorer Zeus, et elle ressentait elle-même une puissante affection pour l'homme qui se tenait sur le trône.      
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Hermès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeJeu 23 Jan - 6:36

Il riait intérieurement, à la fois fébrile et pressé, Hermès avait du mal à contenir sa joie de pouvoir faire tout ce qu'il avait prévu. La chance serait de son côté encore une fois et enfin, son rêve sera enfin à portée de ses mains. Être enfin complet avait cette saveur douce et à la fois salvatrice. Se sentir aussi plein d'énergie ne pouvait pas être un mal mais attention à ne pas faire de bêtise. Ses pieds marchèrent petit à petit vers le palais de Zeus avec une aisance bien à lui. Peu importe la montée ou bien le nombre de marches, il ne semblait pas être du tout affecté. Mais sentir le cosmos d'Arès le fit revenir à la réalité. Si jamais d'autres personnes savaient pour lui... Non impossible, personne n'avait pu sentir à travers la chance ce qu'Arès utilisait comme pouvoir.

Le dieu souriait, aujourd'hui allait être un jour merveilleux, non seulement il était content de revoir à peu près sa famille mais aussi de mettre la main ce qu'il convoitait tant. Thalie, Clio et Arwen, ces personnes étaient de sa famille bien que cette famille en question était assez spéciale si on devait y regarder de plus près. Mais comme dans toute famille qui se respecte, il y a des soucis. Bon sans doute que la comparaison n'est pas bonne mais valait mieux en faire une.

Entre joie et nervosité, Hermès avançait comme si de rien n'était, jamais il ne laissait ses sentiments se voir facilement, même si être avec deux muses, il aurait pu. Mais non, pas pour cette fois en tout cas, il y aura d'autres moments où il pourrait dire ce qu'il lui passe par la tête. C'est comme dans un élan de gentillesse qu'il se mit à parler.


-Avant que j'oublie, faites très attention à Arès... En ces temps, il est plus que redoutable et je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose...

Voilà, il avait dit ce qu'il pensait à ce propos. Malgré sa voix et son visage montrant de la joie, il était inquiet pour elles. Si jamais Arès ne pouvait contenir le chaos, la situation serait trop risqué mais heureusement qu'il y avait Zeus et Artémis. Au moins si jamais le moment venait à être risqué, à eux trois ils pouvaient arranger ça. Si seulement... Si seulement quoi? Rien n'était à espérer mais à oser plutôt, comme on dit, il faut forcer sa chance.

Plus il s'approchait, plus son coeur battait fort. Tout cela était assez tendu bien que normalement, des retrouvailles en famille devaient être toujours une bonne chose. Ah lala, la famille... Un sujet qui peut faire grincer des dents ou bien faire rire suivant les personnes.

Trêve de discussion et allons nous concentrer sur ce qui allait être le domaine d'Hermès; la parole. Quand enfin il put entrer dans le palais de son père avec les demoiselles, il put voir quelque chose qui lui rappela les temps anciens. De sa Kamui qui brillait ici et là, il ne put que rester silencieux le temps que celles avec qui il était venue parlent. C'est quand enfin venu un moment de silence qu'il se mit à parler en fixant Zeus avec d'incliner la tête respectueusement et de la relever juste après.


-Père! Je suis enfin de retour à vos côtés et à accomplir votre volonté! Artémis, je suis toujours aussi heureux de te revoir malgré tout ce qui a pu se passer. Arès... Content de te voir en forme...

Tour à tour, il regarda avec un sourire Artémis bien qu'il sût qu'il n'avait pas le même traitement de faveur que son grand frère ou son père. Mais bon, il était quand même content de la voir après tout. Quand il regarda Arès, il fut pris d'une forme d'angoisse bien qu'il ne montrât rien, il savait à propos de lui et c'est ce qui le rendait comme cela. Laissant le temps à tous de bien saisir ce qu'il venait de dire, il continua son auditoire de façon théâtrale comme si ça l'amusait.

-En ces temps de troubles, je suis là afin de rendre la vérité et que tous ici soient témoins de ma parole sous votre respect père. Car oui! J'ai des révélations à dévoiler et beaucoup de choses à dire afin d'éclairer le doute sur le monde des humains qui peut encore être là père. Je ne doute pas une seule seconde que mon frère Arès et ma soeur Artémis ont pu donner leur avis sur cela, mais permettez-moi de donner le mien pour aider votre jugement... Pendant tout ce temps, j'ai observé sans pouvoir intervenir, j'ai étudié la société humaine, j'ai appris leur histoire, tout ce qui était leur mauvais côté comme leur bon. Aujourd'hui, je peux rendre mon jugement le plus impartial qui soit.

-Les humains ont évolué, ils ont grandi de telle sorte à pouvoir apprendre de leurs erreurs. Alors oui il y a des guerres, oui il y a des morts, certes les humains ont des armes à en faire trembler la Terre, mais ils comprennent ce que ça implique d'en faire usage. L'espoir ne les a jamais quittés, je ne prends pas la défense des humains comme Athéna qui hélas, a été trop prise par son côté humain... Mais je suis forcé de reconnaître les bons et les mauvais côtés des hommes. Autrefois, on nous rendait hommage d'une multitude façons, maintenant... L'Homme a grandi au point de pouvoir rendre justice envers lui-même malgré ses défauts. Je ne remets pas en doute votre suprématie père, mais je vous en conjure, si nous devons agir, cela causera un désastre chez les humains. Les Muses ont toujours inspiré les hommes et les guident même si elles ne se montrent pas.

-J'ai longuement médité et réfléchi sur tout ce que j'ai vu durant tout ce temps. Les humains évoluent chaque jour, même si je vois encore des humains qui tuent et déclenchent des guerres, d'autres font en sorte de les empêcher et viennent en aide aux innocents. J'ai vu la nature détruire et semer le chaos chez les humains et finalement, j'ai vu là l'espoir encore une fois, peu importe leurs différends, ils se sont aidés. Alors oui ce n'était qu'une circonstance qui a pu regrouper autant de monde l'espace d'un moment, mais ça prouve que la nature humaine n'est pas foncièrement mauvaise. Elle peut autant faire preuve de mal mais aussi de bien. C'est pourquoi père, je vous le demande humblement de ne pas agir comme autrefois alors que nous pouvions nous dévoiler aux yeux des mortels mais de ne pas non plus les laisser. Permettez-moi de vous montrer père, ce que j'ai appris quand j'ai vécu aux côtés des humains, si vous voulez, vous pouvez prendre mes souvenirs pour obtenir ce que je sais des humains.


Encore une fois, il s'inclina en fermant les yeux. C'était fait, il avait donné son jugement et il savait que de tous les dieux, il était le plus diplomate, pouvant aisément calmer les disputes entre eux. Relevant la tête en ouvrant les yeux, il tendit sa main en usant de son cosmos et de son caducée pour faire apparaître une petite fiole remplit d'un liquide rougeâtre qu'il dirigea vers Artémis alors qu'il eut un sourire.

-Je sais que je ne suis pas Apollon ou père, mais je veux quand même faire en sorte que ceci puisse t'aider à te rétablir ne serait-ce qu'un peu ma soeur. Je t'en prie, prends donc cela, je ne suis pas là pour tenter de te faire changer d'avis sur les hommes mais je fais ça juste pour que tu sois un peu soulagée...

Bien qu'il se doutât de la réponse d'Artémis, il voulait quand même montrer de la bonne volonté après ces retrouvailles. Pour prouver cela, il utilisa son cosmos pour envelopper la fiole et la déposer aux pieds de sa soeur sans rien dire d'autre quand d'un coup, il fronça les sourcils. Il lui restait encore une chose pour s'attirer les faveurs de son père. Mais encore plus important que ça, il fixa Zeus sérieusement, son ton de voix fut encore plus sérieux. Finis l'Hermès qui était beau parleur juste pour cette fois.

-Père! Je dois vous annoncer une chose terrible, une chose que j'ai pu sentir à travers la chance!

Oui enfin, le temps des révélations et des vraies paroles. Mais juste avant de dire ce qui le tenaillait jusque-là, il attendit juste la réaction de son père, d'Artémis et d'Arès. Hermès adorait mettre en scène ce genre de choses malgré tout. C'est sagement qu'il attendit la réaction de son père qui forcément, allait lui demander ce qu'il avait à dire.
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeVen 24 Jan - 19:18

Etait-ce possible ? Le monde avait-il put tant et tant évoluer aujourd’hui que les récits de mes enfants soient véridiques ? Ceux à qui j’avais donné ma confiance, désormais révélés traître suprême à ma Loi, ceux que j’avais créé dans les ténèbres de l’histoire, révélés apostats et hérétiques. Non. Cela ne se pouvait.

« Paix Arès, tes dires ont étés entendus. »

Oui, le dieu sanglant en avait suffisamment dit pour me convaincre du caractère particulièrement urgent de la situation. L’humain avait progressé, cela était une évidence. D’après ce que ma vision du monde me révélait, ils avaient découvert le pouvoir de l’atome, avaient gagnés les étoiles et parcouraient à présent les cieux comme nos semblables. Oui, mon œil aurait pu se mouiller devant leur virtuosité, si leurs égos ne les avait pas fait emprunter une voie qui irrémédiablement les conduirait à leur propres pertes.

« Il est temps pour le coupables de craindre à nouveau le pouvoir de la montagne des dieux. Il est temps pour les traîtres de recevoir le juste châtiment pour leurs méfaits. Poséidon, Hadès. Ils paieront tous deux au centuple, et leurs alliés avec eux. »

Oui, mon royaume avait été mainte fois menacé par leurs actes, et si les dires d’Arès étaient véridiques, alors leur jugement n’avait que trop attendu.

Ce fut à cet instant que mes hôtes franchir le seuil du palais royal. Trois d’entre eux était de nature divine, mais la dernière présentait des caractéristiques humaines. Pourquoi mes enfants portaient-ils avec eux un mortel ? Et qui était cette troisième divinité dont je ne reconnaissais pas le cosmos ?

« Entrez mes enfants, entrez et soyez les bienvenues, laissez-moi vous contempler et voir ce que les ans ont fait de vous. »

Thalie, Hermès, leur cosmos les annonçaient bien avant que leur voix ne s’élèvent. L’Olympe tout entier semblait les accueillir alors que je les gratifiais d’un sourire paternel tout en scrutant d’un œil curieux les deux autres visiteurs.

« Qu’il est bon de vous revoir en pleine forme après toute ses années. Plus de deux milles ans déjà… »

Cela serait sans doute considéré plus tard comme ma plus grande erreur. Jamais je n’aurais dut me croire à la tête d’un royaume prêt à se gérer de lui-même en l’absence de son roi. Tant de choses avaient été perdues par ma faute, tant de choses auraient pu disparaître si ma fille chérie n’avait pas fait de son propre corps le rempart de l’humanité et de la création.

« Qu’en ce jour béni, les doutes et les tourments de l’incertitudes vous abandonne. Je suis de retour à présent, et le monde va maintenant se souvenir du père de toute chose. »

Thalie à la voix d’or, comédienne et divine inspiratrice me présenta alors les deux étrangers qui se révélèrent alors être tous deux de mon sang.

« Clio ? Est-ce bien toi ? Mon enfant, que t’est-il arrivé ? Que fais-tu dans le corps d’une si jeune humaine ? »

Scrutant son pouvoir, j’eus la confirmation de mes craintes les plus inavouables. Clio n’était pas là, tout du moins pas la Clio que j’avais laissé derrière moi il y a deux milles ans. Devant moi se trouvait une petite fille perdue, une petite fille qui bien qu’ayant de l’amour plein les yeux ne pouvait trouver ici que le malheur, le malheur des souvenirs d'une existence brisée.

*Oh ma fille… Que t’est-il arrivé ? Tu n’es même plus l’ombre de toi-même, tu as perdu tout ce qui faisait de toi la muse de l'histoire pour devenir moins qu'une mortelle…*

J’étais à la fois triste et inquiet. Déposséder ainsi un immortel de toute son essence divine n’était pas à la portée du premier venu. Clio semblait avoir été purgée de son ichor ainsi que de sa mémoire et de son identité, un châtiment que j’avais moi-même jadis infligé à un seul être.

*Qui aurait osé ? Qui aurait ainsi osé s’en prendre à l’une de mes filles d’une manière aussi cruelle ?*

Il me faudrait enquêter, il me faudrait l’interroger et en apprendre un maximum.

« Soit sans craintes mon enfant, nous réussiront à te rendre ton identité. Ici tu n’as que des personnes qui tiennent à toi, sache-le. »

Tout en jetant un regard noir au dieu de la guerre qui visiblement ne partageait pas mon avis, je descendis les marches menant vers ma petite fille, celle que je n’avais pas encore rencontrée.

Arrivant à son chevet je la détaillais corps et âme afin de me rendre compte de sa grâce et de son ascendance sans aucun doute de nobles origines. Qui que soit son père, il était issu d’un branche particulièrement puissante et ancienne de divinités, quoi qu’il ne fut pas de mon sang, j’en avais la certitude.

« Tu as les yeux de ta mère, belle Arwen. Quant au reste… »

Des cheveux étincelant comme le soleil, des oreilles pointues, un petit quelque chose de féerique dans l’aura qui émanait d’elle et surtout cette étrange impression qu’elle me laissait en la voyant, comme si elle était là sans l’être, présente et absente à la fois…

« …Le dois-tu à ton père ? »

Fort peu d’immortels pouvaient se targuer de posséder ainsi de tels traits caractéristiques. Et parmi eux, un nom me revenait à l’esprit comme le fantôme d’un songe lointain. Celui qui jadis par deux fois m’avait vaincu.

*Est-ce Lui le père ? Celui à qui je dois mon sommeil deux fois millénaire ?*

Le temps me répondrait. En attendant le dieu des voleurs et des voyageurs semblait vouloir prendre la parole.

« Avance Hermès, fait toi entendre. »

Mon plus jeune fils avait visiblement fort à dire, et dans une verve qui le caractérisait il me narra sa version de l’histoire de l’humanité, ou tout du moins le résumé de sa version ainsi que de requêtes fort bien naïves comme l’avait toujours étés ses remarques.

Dieu éternellement jeune et insouciant il était, et dieu éternellement jeune et insouciant il resterait.

« Je t’entends et te remercie pour tes paroles mon fils. Crois-moi, ta version ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Moi-même je me suis émerveillé devant leurs prouesses, devant leur débrouillardise. Lorsque je vois ce qu’ils ont construit de leurs mains, je vois vos dons innombrables, ce que les rêves et l’inspiration leur fournissent avec générosité comme cela l’a toujours été. Mais hélas, mon cœur s’attriste en voyant le chaos dans lequel leur société a sombré en notre absence. Tu attires mon regard sur leurs vertus, et en cela je te remercie, mais toi-même, dieu aux pieds ailés, tu ne pourras nier qu’en notre absence réside la plus grande menace pour leur avenir. Ils nous ont oubliés, ils nous ont remplacés par de creuses idoles de pierre et d’argile, mais nous demeurons. Aimant et fidèles vous les avait comblés de vos dons sans jamais vous détourner de votre mission sacrée, mais d’autre n’ont pas eu votre patience. Vois-tu où je veux en venir mon enfant ? Tu préconises de les laisser seuls maîtres de leur destin, mais sans nous, ils n’ont aucun destin. Si nous nous contentons de les regarder faire, qui les protégera de ceux qui à notre différence ne saurons s’en contenter ? Combien de fois leur avenir a-t-il été menacé par mes frères sans qu’ils n’en sachent rien ? Combien de fois les immortels ont-ils ainsi déterminé le sort de l’humanité sans qu'elle n'en sache rien? Que ferais-tu en ce qui les concerne mon enfant ? Leur interdire à jamais le moindre contact avec l’homme ? Nous reléguer au rang de paria ? Nous qui autrefois faisions bâtir des milliers de temple et de statues à nos images, tu souhaiterais nous voir nous terrer dans leur souvenirs ainsi que de pales reliques du passé ? Est-ce là ce que tu souhaites à ta famille ? »

Cela était hors de question. Je n’avais pas créé l’humanité et la Terre ainsi qu’elle existait aujourd’hui pour les voir me renier ainsi qu’un enfant capricieux. Tant de sueur et de sang n’avaient pas été versés pour simplement se ternir au contact du temps et de l’histoire pour ne devenir que légende et mythologie.

« Non mon enfant. Pour eux, pour nous, nous allons nous rappeler à eux ainsi que vous auriez dut le faire il y a de cela bien longtemps. Arès a dit vrai. Confier la Terre à Athéna la Sage fut une erreur, elle n’avait pas les épaules pour supporter seule une telle responsabilité, et lorsque les humains se sont détournés de nous, elle n’a fait que se terrer sur une terre secrète ou à présent seule une poignée d’élus se voient confier le savoir des dieux. Non, cet élitisme ne me convient pas. Ce n’est pas pour le salut d’une poignée que je supporterais de voir des milliards se perdent dans la vacuité de leur existences. L’Homme a besoin de croire, il a besoin de dieux, je l’ai créé ainsi. Et désormais, au lieu d’idoles fantoches et de visions erronées, sources de tant de conflit, ils auront la parole du roi des dieux. »

Ferme était ma décision, implacable était ma volonté. Roi j’étais né, roi j’étais resté, et en roi j’agirais.

« Mes enfants, mes sujets, souvenez-vous du temps jadis où l’humanité prospérait à l’ombre de ma montagne, du temps où nous avions bâtis ensemble une ère de paix où se mêlaient les hommes et les dieux. Cette époque bénie, je veux la voir revenir, je veux réunir ce qui a été brisés. Hommes et dieux ne sont pas faits pour vivre ainsi séparés et par ma volonté, je déclare que le temps du secret est aujourd’hui révolu. Que demain plus aucun mortel n’ignore ses origines, que demain tous se réveillent en sachant que les dieux existent et qu’ils sont parmi eux. Que soient à jamais bannis ces cultes païens et ces faux prophètes, que soient détruit leurs temples et jeté à bas leurs statues ! »

Gravissant de nouveaux les marches menant à mon trône céleste, je laissais le tonnerre éclater au-dessus de ma tête alors qu’Horus déployait ses ailes en poussant un cri perçant.

« Cet esprit décadent et nihiliste n’a que trop durée. Nous allons les libérer de leurs incertitudes, nous allons leur révéler ce que trop longtemps Athéna leur a caché. Toute ces interventions, tous ces bienfaits et ces dons qu’ils reçoivent sans se douter de leur provenance, qu’ils sachent à présent ce qu’ils nous doivent et que leur cœur se réjouissent d’avoir enfin trouvé les réponses à leurs questions. »

Ainsi avait parlé le roi des dieux.

« Nous allons nous unir de nouveau sous une seule bannière, nous allons faire front commun, et dorénavant, nous comblerons toutes les lacunes ! »

Impérieuses et puissante, ma voix résonnait aux quatre coins de l’Olympe comme il convenait aux paroles d’un roi, tandis qu’Hermès m’annonçait avoir une dernière chose à dire.

« Et bien parle, et soit bref, de grandes choses attendent d’être commencées, et la justice n’a que trop attendue. »

Mille et un traîtres devaient à présent trembler dans leurs tanières au son de mon arme divine, et bientôt leurs tours viendraient.
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Artémis
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeSam 25 Jan - 13:29

A peine avait-elle achevé que son aîné reprit la parole ou plus exactement l'imposa. Si la vision qu'elle avait eu d'Angron à Sparte lui avait déjà laissé un sentiment de rage, celle qu'elle avait en cet instant d'Arès, ce mâle brutal ne pouvait que lui levait le coeur en plus de lui donner des envies de meurtre. La déesse Lune était l'incarnation de la protectrice des femmes, encore bien plus qu'une Héra ou une Aphrodite et voir cet homme ne cesser de se lever contre elle, voire de se réjouir en partir des désordres sur terre en en rejetant la faute sur la Sagesse était loin de l'apaiser. La Lionne s'était relevée et plus que de l'affaiblir, ses blessures la rendait encore plus dangereuse comme une bête fauve traquée. Le jour où elle se sentirait acculés, fassent les Moires que personne ne soit dans les parages, les colères d'Artémis pouvaient être aussi impressionnantes que celles de son jumeau en plus de finir toujours dans un bain de sang.

En cela, et en cela seul Arès avait raison. Les hommes à voir eu l'audace de lui manquer de respect étaient tous morts. Tous mais jamais ô grand jamais le cruelle déesse de la Chasse n'avait massacré pour son seul plaisir. La Chasse, la seule et la vraie, était essentiel pour la survie tout comme la nature sauvage était aussi vitale pour l'ensemble des êtres. Plus qu'une terrifiante vengeresse, Artémis était la Vierge capable de ramener la paix dans un monde qui accueillait les humains dont la régence n'était malheureusement pas de son ressort. Sans doute que sa répugnance pour le sexe fort en était une des causes et qu'en véritable déesse, elle en acceptait les conséquences. Et puis, régner sur les hommes était s'enchaîner à eux, chose qu'une femme aussi libre qu'elle n'aurait jamais supporté. Elle se connaissait et connaissait aussi ses qualités. Vivre en pleine nature était son souhait le plus ancien et en cela, elle était aussi tellement déçue par Athéna et ses oncles. De tous les dieux, n'était-ce point les plus puissants qui avaient failli le plus lourdement ?

Soudain les cosmos de Thalie et de trois autres êtres se firent ressentir à l'entrée de l'Olympe avant de se diriger vers le sommet de la Montagne sacrée. De quoi rendre la déesse plus calme mais aussi plus nerveuse. Certaines choses ne se passaient qu'entre Arès et elle et en cela, les autres n'avaient pas à s'en mêler aussi reprit-elle soudain.

- Oui, je suis capable autant que toi de faire couler le sang. A un détail prêt, grand frère.

Mot sur lequel, elle appuya avec tant de forces. Qu'il le voulait ou non, Arès n'avait guère d'autre choix que de l'accepter comme soeur. Zeus l'avait reconnue comme étant une de ses filles et même une de ses préférées alors en quoi le mal-aimé aurait-il le droit de contrarier les volontés de leur père ?

- Je ne tue que par justice ou face à un réel affront. En ton cas, tu as jugé normal d'intervenir là où nul ne t'avait invité. Nulle responsabilité ne pesait sur tes épaules envers ces jeunes humains. Ce en quoi, tu t'es toujours si bien abstenu auparavant. Toi qui n'a pas cessé de reporter les fautes sur Athéna et nos oncles, pourquoi ne t'es-tu pas dressé entre eux comme tu as si bien su le faire même pas encore éveillé ? Ces guerres ne sont pas ton fait, il est vrai, mais elles t'ont parfaitement servies pour accroître ta puissance et assouvir ta soif de sang et de violence.

Si je reconnais ne pas avoir été présente, c'est aussi parce que j'accomplissais aussi bien que toi mes devoirs de déesse lune. Toute mon essence et mon attention étaient tournées vers ma tache et non vers des conflits stériles entre les plus grands d'entre nous. En quoi mon absence d'intervention peut-elle être plus grave que la tienne. Je l'ai déjà dit, toutes mes incarnations sont mortes avant même que je m'éveille et cela, plus que les guerres entre nos parents, devrait t'inquiéter. Qui aurait intérêt à nous détruire ainsi, sinon des êtres encore pires que ne le seront jamais les responsables de tout le chaos agitant la terre.

Si tu n'as pas l'intuition nécessaire et encore moins la clairvoyance, écoute donc la voix de ta soeur. Le pire est en marche et pour cela, tu devrais garder tes forces et les diriger plus intelligemment au lieu des gâcher en vain. Lorsque le temps viendra pour nous de reprendre les armes, ce n'est pas à toi seul que tu pourras lutter. N'oublie pas que nous avons déjà failli frôler le pire et que c'est à un mortel, un de nos frères que nous devons aussi d'avoir passé ce cap.

N'oublie pas Arès, tout être a son maître. Même toi...


En ces paroles si inattendues dans la bouche de la nature sauvage, la pire des trois déesses vierges quand elle le souhaitait, Artémis faisait la démonstration de sa propre sagesse. En chasseresse, elle savait que tout être, même les pires prédateurs pouvaient être déjoués et pires encore surpassés. Tout n'était et ne serait jamais que question de temps. Dans la course à l'armement pour la survie, la nature dépasserait toujours tout et tous. Elle en était l'une des incarnations, une des plus effroyables et viendrait le temps où les divinités essentielles liées à la terre nourricières prendraient elles aussi le chemin de la Guerre. Déméter, Perséphone, Elle, Artémis, Dyonisos, les puissances liées à la fertilité. Tous se lèveraient un jour. L'une des faces cachées de la lune venait de se révéler, celle de la prédatrice capable de réfléchir et d'établir des plans de bataille pour piéger sa proie tout en assurant sa propre sécurité. Manger ou être mangé, tout cela était si simple en apparence, si simple et si complexe pourtant...

- Oui, même toi, tu pourrais courber un jour l'échine face à plus puissant que toi et sans doute de nature totalement différente de la nôtre ou des humains, celle que tu n'auras pas vu venir. Si seulement, Athéna n'était pas devenue aussi humaine. Pourquoi elle alors que nous tous sommes restés fidèles à notre nature profonde ? Père, au nom de la Nature que j'incarne, de la Lune et de la Chasse, veillez écouter ma parole, les hommes se sont affranchis de nous et ont détourné tous les bienfaits que je leur avais donnés. Je n'ai pas le droit d'intervenir sur le territoire d'Athéna mais devrons-nous contempler cela indéfiniment sans jamais intervenir ? Tous les humains ne sont pas mauvais mais si peu parmi les êtres de bonnes volontés survivent. Interrogez les juges des Enfers et vous pourrez avoir une idée de la proportion d'êtres purs parmi les monstres que les autres sont devenus.

Des paroles dures mais qu'Artémis assumerait. S'il ne tenait qu'à elle, elle prendrait en effet les armes et déchaîneraient ses pouvoirs sur les humains pour ramener enfin l'ordre et rétablir la pleine puissance des olympiens sur la Terre pour sa propre survie mais cela, elle ne le ferait que sur ordre de Zeus. Si les humains devaient s'auto-détruire, cela serait de leurs propres chefs et non de celui de la déesse de la Chasse. Elle reconstruirait le tout ensuite. La Terre se passerait simplement de l'humanité. Et encore, rien ne précisait qu'ils s'éteindraient à jamais. Tous les résidents des Enfers n'étaient-ils pas des humains à l'origine ? Artémis savait quelle puissance était celle des déesses des Mystères, restait à voir comment Perséphone prendrait une telle requête après qu'on eut scellé son époux ? Après tous, laisser remonter des âmes ne serait pas si compliqué que cela.

Redoutable pouvait être Artémis mais dénuée de toute ambition de régner en cela, se trouvait la chance de la déesse Athéna. Puis, sur ses mots, elle se tut. Que lui importait au fond qu'Arès la détestât. Cela n'était et ne serait jamais une découverte, juste un signe que certaines choses étaient immuables. Pour le meilleur ou le pire ? Seul l'avenir le dirait.

Un sourire se dessina soudain sur ses lèvres. Thalie et ses trois compagnons venaient de faire leurs entrées. Sans un mot, elle écouta alors la suite, se plaçant en l'une de ses faces les plus célèbres, celle de la déesse à l'affût, guettant et étudiant tout ce qu'il se passait devant elle. Et puis, c'était à Zeus de répondre en premier et non à elle. Le protocole de l'Olympe était simple au fond, le maître de la Foudre prenait la parole en premier en tant que roi des dieux, ensuite, c'était aux autres divinités de donner leurs conseils ou s'abstenir. Ainsi, Artémis avait-elle pris la décision de ne rien faire avant d'avoir appris le plus possible même si certaines paroles de son père présageaient le pire. Les responsables seraient châtiés et leurs alliés avec eux. Cela présumait déjà d'une sacrée révolution si elle avait bien mesuré la portée de ces paroles. Zeus ne pourrait faire davantage qu'Athéna sinon maintenir encore davantage le scellement de ses frères, restait le cas de leurs alliés et là, cela risquait de faire de sérieux remous. Soudain, le geste de son frère la sortit de son mutisme.

- Merci, Hermès.

Ses paroles auraient de quoi surprendre mais après tout, Artémis n'avait rien contre le messager des Dieux. C'était le plus jeune des enfants de Zeus et aussi l'un des plus tendres. Malicieux voire dangereux à ses heures, il n'avait pas le fond mauvais et vicieux de certains autres et puis, ses talents d'inventeurs étaient aussi utiles que ceux de forgeron de leur frère Héphaïstos. Aussi, enflammant son cosmos, elle prit la fiole que lui avait remise son frère.

- Sache que malgré les ans, je suis restée toujours éprise de justice. Celle des déesses lunes mais bien plus bénéfique que funeste.

Puis, ce fut vers ses soeurs qu'elle se tourna.

- Thalie, Clio, mes soeurs bien-aimées, soyez les bienvenues en Olympe, je suis tellement heureuse de vous revoir. Tout comme mon frère jumeau, je reste infiniment attaché à vous, les Divines Inspiratrices.

De quoi soutenir les paroles du roi des dieux alors qu'Arès lui n'était sans doute pas du même avis. Puis, il se tourna vers Hermès et les révélations qui viendraient. Le reste avait bien sur était écouté et compris. Artémis était du même avis que Zeus, les choses ne pouvaient être laissées en l'état. La fin de la terre serait inéluctable si les Olympiens ne se rappelaient pas aux humains et puis, il y avait aussi le retour des dieux infernaux et le désordre laissé au Royaume d'Hadès mais aussi à celui de Poséidon. Sans la Mer et les Enfers à pleine puissance, l'humanité ne serait pas viable, loin de là. La laisser face à ce qui était l'une des pires catastrophe ne ferait jamais qu'offrir un sursis qu'elle n'était même pas capable d'apprécier maintenue dans l'ignorance comme elle l'était.

Soudain son père se détourna de Clio qu'il avait rejointe pour détailler la fille de Thalie, la déesse Arwen. Très jolie et dégageant une aura qui ne laissait aucun doute sur ses ascendants divins. Seulement, le ton de Zeus laissait entrevoir une certaine crispation que la déesse de la Chasse ne manqua pas de relever. Qui pouvait à ce point contrarier le roi des dieux ? Peu de divinités en ce moment en tout cas. Sondant le cosmos, la déesse de la Chasse se mit en route. Arwen avait à tout casser deux siècles. Très jeune pour une essence divine.

Qui est éveillé en ce moment ?

Il lui fallut à peine quelques instants pour parcourir l'immensité avant de repérer deux énergies liées aux Enfers. La plus étincelante des deux n'était autre qu'Hypnos quant à l'autre, elle séjournait à Eleusis, encore incomplète.

Coré ?

Son regard se fit plus brillant soudain. Les choses allaient de par leurs seules forces s'enclencher. Avec le réveil prochain de Perséphone et celui déjà bien ancien d'Hypnos, tout allait prendre un nouveau virage. Si elle se fiait aux paroles de Zeus, la suite s'annonçait plus qu'explosive.

Dommage que tu ne sois pas encore là, grande soeur Athéna...
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Arès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 26 Jan - 16:31

Oh que la présence de ses deux humains te perturbait, dieu du carnage. Dans ton esprit cette sous-race à peine digne de t’amuser n’avait rien à faire sur la montagne du pouvoir, sur TA montagne.

*Thalie… M’amènerais-tu de la viande à trancher ?*

Tu n’entendis qu’à peine les dires de la bâtarde du maître des nuées. Oh elle avait vu clair dans ton jeu, déporter ainsi les fautes d’un ensemble sur la préférée de Zeus. Un plan brillant qui sans aucun doute écornerait d’avantage le vernis jusqu'alors inaltéré de la Sagesse mille fois maudite.

Son heure viendrait, et ce serait avec la bénédiction de son père que tu irais chercher sa tête pour l’ajouter aux montagnes sanglantes jonchant les sols d’acier de ton temple d’airain.

« Grumph… »

Ces débats stériles et interminables mettaient ta patience à rude épreuve, tel n’était pas ton terrain, tel n’était pas ton plaisir. Pour toi tout devait se régler sur le sable d’une arène, à la manière des champions de jadis décidant du sort de leur empire d’un seul coup d’épée.

« Je ne connais aucun maître. Me suis-je jamais incliné face à qui que ce soit ? Me suis-je jamais trahis même devant un pouvoir me dépassant ? »

Tournant ton regard écarlate vers le père de l’Olympe, tu le fixas intensément à la manière d’un défis encore insurmontable mais pas à jamais hors de portée. Tu savais choisir tes batailles, et celle-ci, tu le savais, était encore prématurée, même avec la puissance nouvelle que tu dissimulais en ton fort intérieur.

« Non, jamais. Je conserve encore aujourd’hui mon honneur, et je l’ai défendu contre ceux qui contre toutes les lois de Sparte se sont rebellés. Que mes efforts soient récompensés par le plaisir n’ôte rien à leur justesse. Qu’y-a-t-il de mal à ce qu’un être prenne du plaisir dans sa tâche je te le demande ? Je n’en ai pas pris d’avantage que toi lorsque tu assouvissais ta vengeance sur ceux ayant provoqué ton courroux. Et que ma présence là-bas t’apparaisse saugrenue est compréhensible, car après tout, tu n’as fait que passer. Alors sache qu'en l’absence du préfet de la maison dorée, j’en étais le plus haut gradé, et le plus à même de gérer l’altercation entre les deux maisons inféodées. »

La situation avait déjà été clarifiée par le roi des dieux. Cet épisode était déjà du passé, à présent il te fallait composer avec un avenir où était présent le manieur de foudre, ton plus grand adversaire.

Comment faire pour croître en puissance sans s’attirer son déplaisir, lui qui plus prudent encore que ses prédécesseur n’avait jamais pris le risque d’engendrer un fils d’une puissance semblable à la sienne ? Comment faire pour combler le fossé abyssal vous séparant encore sans éveiller ses soupçons ? Une question qui pendant toute ton existence t’avait obsédée, et à laquelle enfin tu avais trouvé un élément de réponse.

Le chaos, en toi coulait désormais la seule chose qu’Il n’avait jamais su contrôler, la seule chose qu’il ne pouvait soupçonner ou quantifier. En toi grandissait cette puissance primordiale, bien à l’abri du regard inquisiteur de Zeus, jusqu’au jour ou enfin tu la révélerais pour l’affrontement final.

Le moment venu. Seulement le moment venu, celui que TU choisirais.

Ton sourcil se haussa en sentant un des cosmos humains devenir celui du bâtard aux pieds ailés. Hermès ! Hermès était de retour lui aussi, et il provenait de Sparte ainsi que l’ensemble du petit groupe gravissant alors les marches les menant au palais du roi des dieux.

Pourquoi, pourquoi venaient-ils ici ? Pour ramper aux pieds du père de l'Olympe ? Pour quémander des miettes comme les larves qu’ils sont ?

Tu allais vite avoir ta réponse, car alors que Zeus achevait sa déclaration vindicative, le quatuor maudit pénétra dans l’enceinte de la salle du conseil.

« Tssssss. »

Tout ce que tu répondis aux salutations fourbes et mielleuses d’un dieu maniant mieux sa langue fourchue que le glaive, un beau parleur sans le moindre courage et sans la moindre envergure.

Sa seule vision t’insupportait déjà au point de te faire serrer les poings sur ton trône d’airain au point d’en tordre les accoudoirs. Prêt à bondir au moindre prétexte, réel ou imaginaire, ta patience arrivait déjà dans ses extrêmes limites.

Et lorsque les uns après les autres, les bâtards envahirent ton espace vital à la manière de mouches attirées par l’odeur d’un festin, tu ne pus contenir plus longtemps ta rage et te leva d’un bond, soulevant au passage cendres et fumées dans ton sillage.

Tuer, tuer, tuer, tous les mettre à bas, purger ton royaume de leurs présences nuisibles, ne même pas leur laisser ouvrir la bouche, déjà tes veines se gonflent de feu sacré en te rendant incandescent  , déjà tes mains se chargent de flammes menaçantes et de toute ta hauteur sans commune mesure dans tout l’Olympe, tu toises cette misérable assemblée en leur annonçant leurs destins s’ils étaient encore là dans la seconde qui suivait.

Qu’ils soient deux, dix ou un million, cela n'avait pour toi aucune importance. Tu es le seigneur des batailles, le dieu du sang et du carnage, tu es le père de la victoire et il est plus que temps pour eux de le rapprendre.

Te saisissant d’une main de l’imposante table millénaire de la salle du conseil, tu l’envoyas s’écraser d’un geste contre le mur d’entrée où elle explosa dans une averse de pierre et de gravas.

Nul son ne franchis tes dents acérées, nulles menaces inutiles ne résonna au cœur du palais royal, tel n’était pas ton genre.

Le message était clair, ils étaient de trop, tous autant qu’ils étaient, illégitimes et tout juste tolérés céans. Qu’ils partent, ou qu’ils périssent tous, le choix leur appartenait.
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Thalie
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeMar 28 Jan - 19:13

Se méfier d'Arès ?

Des paroles pleines de bon sens mais totalement superflues aux ouïes de la blonde Muse. Déjà, en temps normal, elle ne faisait que cela, se méfier de certaines autre divinités, de son sang ou non, peu importait. En ce monde, tous et toutes pouvaient tôt ou tard se changer en ennemi. C'était cela la douleur d'être entourée d'êtres changeants. Que l'on soit humaine ou divine, cela revenait au même. Rien, jamais ne pourrait vous préserver des coups du sort même parmi les plus inattendus. Thalie en avait déjà tant appris à ses dépends. Nul même parmi les dieux les plus puissants n'étaient à l'abri d'un coup de folie. Elle qui avait failli périr bien avant son éveil sous les coups indésirés de ceux qui tenaient le plus à elle. Fleur égarée dans le plan d'un divinité folle, elle s'était retrouvée à la fois l'appât, la force, l'aimée et la sacrifiée. Chose qui laissait et laisserait toujours des traces. Être l'instrument de la perte de celui ou ceux que l'on aimait était l'une des pires situations à vivre. Sinon, la pire, de celle qui vous martelait à la fois, le coeur et l'âme, vous menant même sur le sentier de la destruction finale...

C'était le passé et devait le rester, c'était une certitude pour la déesse de la Comédie, jamais ce genre de chose ne devait se reproduire. Et seuls ses talents de comédienne parvenaient à dissimuler son anxiété.

Arwen et Hypnos seuls étaient une réelle source d'inquiétude digne d'intérêt. Non pas qu'elle se désintéressât de sa merveilleuse petite soeur et des autres mais rien de ce qu'il leur arrivait ne pourrait prendre les mêmes proportions que la menace, l'épée de Damoclès pointant au dessus de la tête de sa fille et pire encore de son cher époux.

En effet, nul ne pourrait reprocher à Arwen ses origines et encore moins Zeus mais il en était tout autre chose si l'on se penchait sur les actes passés d'Hypnos et parmi eux, ceux qu'il avait accomplis sous la bannière du sombre monarque Hadès. De tels crimes lui retomberaient dessus tout comme Poséidon ou Hadès devraient répondre des massacres perpétrés en leurs noms. Coupables et alliés à sans doute tous les degrés, tous y passeraient tôt ou tard, la main de Zeus frapperait et cela, la fille de Mnémosyne ne pouvait que le redouter et s'y préparer du mieux qu'elle le pourrait. Aussi, la menace de la Guerre, qui de toute façon ne pouvait afficher que mépris et mauvais sentiments pour elle, n'était en plus d'une fausse découverte qu'une idée négligeable. Après tout, elle avait plus à redouter de la part de son propre père que de celle d'un frère davantage porté sur la vengeance contre Athéna, Apollon, Artémis et tant d'autres de ses frères et soeurs plus intéressants qu'elle. Qu'Arès frappe, Zeus le punirait. En cela, jamais, elle ne le douterait.

Une seule et unique chose pouvait la peiner. Clio ne risquerait jamais rien, tout comme elle. Arès était trop imbus de lui-même pour prendre du menu fretin comme ennemi. En plus, avec l'aide de leur divin, père, l'enfant retrouverait sa mémoire. Non, le pire était ailleurs et sans doute sous la forme la plus inattendue. Enfin, elle répondit malgré tout.

- Arès est la Guerre, pure et dure, la Soif de Mort, de Carnage, de Sang. Celle de prendre la vie en écrasant son ennemi comme brindille sous la patte d'un Olifant. Détruire, combattre, écraser, plier sous son joug tout ennemi avant de lui prendre enfin la vie dans un dernier sursaut de rage guerrière, telle est sa raison de vivre, sa raison d'être. Nul ne peut l'attendrir sinon la belle amoureuse mais quand reviendra-t-elle ?

Aussi, oui, Hermès, nul ne peut se plaire à côtoyer d'aussi près la Guerre existant par seul amour de la Guerre.


Un ton doux et sans la moindre once de supériorité. Thalie ne savait que trop que seuls les éternels absents restaient dans l'ignorance. Tous les autres, eux, évoluaient. Tous, sans exception. Qu'Arès ait aussi pris cette voie n'était qu'un élément en plus, un parmi tant d'autres tout aussi inconnus. Le tout était de mettre un nom dessus, un nom sans que l'intéressé ne le sache. Lui laisser cette illusion d'être le seul au fait de son secret. Le jour où elle percerait celui-ci, elle réagirait comme elle le jugerait le mieux et sans le moindre doute de l'une des rares façons capables de surprendre le maître des Carnages. Pour l'instant, elle ne pouvait que rester dans l'observation et l'attente. Celle qui lui rongeait le coeur.

Le regard de Zeus sur Arwen. C'était un tel poids. Tous les talents de la Divine Inspiratrice suffirent-ils à calmer son angoisse. Sentir, la main de Zeus planait sur celle qu'elle avait de plus précieuse en son coeur, sa fille, la chair de sa chair, l'ichor de son ichor. C'était aussi cela qu'elle craignait que Zeus la repousse comme faisant partie d'un autre domaine, d'un autre univers qui lui avait déjà causé pas mal de griefs. Une telle attente était insupportable jusqu'à ce que la question tant attendue ne reste en suspend. Zeus avait plus urgent à faire mais cela n'était et ne resterait qu'un sursis. Aussi, la Muse de la Comédie se rapprocha de sa fille et l'amena à l'écart du tumulte naissant, dans la place réservée au choeur des Muses.

- Clio, Arwen, restez toutes les deux à l'écart. Quelques remous risquent d'arriver d'ici peu. Arès ne pourra pas éternellement ronger son frein. Autant, demeurer hors de portée de sa colère si jamais elle devait éclater. S'il est un chose qu'il te faut te rappeler ma tendre petite soeur, c'est de ne jamais importuner Arès. Il ne connaît qu'un seul langage digne d'intérêt : la force et l'action, sanglante de préférence. Il est tout aussi capable que nous de discuter mais cela l'insupporte. Aussi, je crains que le mettre dans la même pièce qu'Artémis qu'il déteste juste un peu moins qu'Athéna et Apollon et qu'Hermès qui lui fera autant d'effet qu'un drapeau rouge agité devant un taureau ne porte ses fruits trop vite...

A ces paroles, elle caressa la chevelure de Clio avant de l'attirer entre elle et Arwen. Un geste quasi maternel auquel l'apparence de par trop juvénile de l'Histoire ne pouvait qu'apporter davantage de force et de symbolisme. Thalie et Arwen étaient toutes deux adultes, capables de se défendre contrairement à celle qui représentait l'Histoire. Si faible si fragile entre sa soeur et sa nièce, elle devrait aussi un jour se souvenir de cela. Du risque de prendre des enveloppes trop jeunes et trop éloignées de ce qu'elle était et devait rester. Se laisse aller à l'humanité était sans nul doute très tentant mais dangereux si dangereux comme le rappelait en ce moment-même Zeus.

- Père, je suis entièrement d'accord avec votre jugement. Les hommes bénéficient d'innombrables bienfaits mais au lieu de s'en servir avec toute la Sagesse dont notre soeur, la déesse aux yeux pers, est la dépositaire, ils le font avec leurs seules et uniques ambitions. Les querelles entre divinités ne doivent en aucun cas réduire les humains à de simples êtres purs et innocents dénués de malice. Tous sont libres d'écouter les paroles de ceux qu'ils veulent même s'ils en ignorent le nom et pire encore l'existence. La simple existence. Je suis la Comédie et pourtant, nul ne m'honore lorsque j'apporte rire et bonheur aux humains et égaillent leurs vies. Nul ne me loue lorsque au travers des rires et des sketches, je dénonce les noirceurs de la terre. Non, pour cela, nul n'a jamais une pensée pour moi, pas plu que pour Eris ou Arès. Les humains sont dans l'illusion, leur rendre leur vue ne peut être qu'une bonne chose. Qu'ils se rappellent enfin que d'autres êtres existent et dépassent leurs entendements. Nous ne pouvons changer le passé et ses successions de tragédies dont tant pourraient n'être que le reflet des idées de notre soeur Melpomène mis en scène sur les planches d'un théâtre ou la pellicule d'une oeuvre cinématographique si les humains se cantonnaient aux paroles des divinités et non à leurs seules ambitions et autres désirs parfois si inavouables.  

Que notre soeur Athéna ait fauté n'est qu'une conséquence de l'énorme tache qu'elle a si souvent accomplie seule en se reposant trop sur son élite. Ces humains dont l'orgueil a fini par faire tomber dans l'oubli. Faute de partager les secrets de sa puissance et surtout le nom de celle à qui, ils la doivent, ils ont fini par mener les autres humains dans un obscurantisme tel que plus aucun de nous n'est connu sinon au travers de légendes aussi souvent souillées que ridiculisées pour donner encore plus de poids à leurs fausses idoles et autres prophètes.

Père, je vous demande de songer à l'avenir maintenant. Rien ne pourra effacer le passé mais l'avenir ne mérite-t-il pas en premier d'être le centre de votre intérêt ?


Une façon comme une autre de détourner l'attention de son père de son blond époux. Porterait-elle ? Thalie ne le savait. Non, elle ne le savait. Déchiffrer Zeus était bien plus complexe que deviner la rage énorme qu'Arès risquait d'une seconde à l'autre de libérer...

CCCCCCCRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAACCCCCCCCCCCCCCCCC

Et bien, nous y voilà... Cela aura duré plus longtemps que prévu...

Et sur ces dernières pensées, elle éleva une barrière protectrice, les isolant toutes trois. Hermès avait ses sandales ailées et était malheureusement déjà hors de portée de la douce Muse. Quant à Artémis...
 
La Lionne mordra de nouveau et cette fois à pleine puissance. De quoi distraire Zeus...
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Arwen
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeJeu 30 Jan - 22:21

=> Je viens d'ici avec mère, tantine Clio et tonton Hermès

Silence...

Rien ne pourrait jamais mieux définir la jeune femme depuis son départ précipité de Sparte que cela. Le calme et le silence face à tous ceux qu'elle découvrait en si peu de temps. Des divinités qui n'étaient autres que ses tantes et oncles, tant de noms qu'elle n'avait jamais connus qu'au travers des récits des livres ou des histoires contées par ses parents. Clio, la petite muse de l'Histoire avait été une telle surprise pour elle. En même temps qui ne le serait pas ? Découvrir que sa tante était piégée dans un corps infiniment trop jeune pour ce qu'elle était ne pouvait être qu'une source de surprises aussi grandes que fascinantes. Une nouvelle énigme qui ne demandais qu'à être approchée, disséquée, étudiée puis enfin résolue. En son fort intérieur, la blonde scientifique s'était jurée elle aussi de percer ce mystère et mener sa tante vers la voie de la guérison parfaite et totale. Son cadeau semblait lui avoir déplu. Enfin, elle se ferait une raison. Chacun avait ses goûts et ses couleurs, nul n'était mieux placée que l'enseignante pour le savoir. Quand on côtoyait autant d'êtres différents que ceux peuplant Sparte, on en apprenait bien plus qu'en restant sans cesse enfermée dans une tour d'ivoire à reposer sur ses acquis, voire pire ceux d'autres dont on s'attribuait les mérites. Arwen n'était pas de cette trempe. Non, jamais, elle ne volerait qui que soit, de quelle façon que ce soit.

Ainsi, c'était passé le voyage en compagnie de sa mère, la somptueuse Thalie, sa tante, la petite Clio et enfin David dont l'éveil se fit en cours de route. Tant de gentillesse en cette compagnie, de quoi la rassurer et la réconforter avant la rencontre tant attendue et crainte à la fois : celle avec son grand père, Zeus, le manieur de Foudre.

Puissant, charismatique à en faire pâlir tous les Préfets des grandes Maisons, d'une prestance rivalisant avec celle inaccessible de son divin père, le maître de l'Olympe était tout cela. Un être au-dessus des autres, se rapprochant en certains points de la noblesse de son propre père. A sa vision, la blonde scientifique était restée muette, trop fascinée par tout ce qui l'entourait et surtout cet homme qui n'était autre que son grand-père maternel. Etait-ce de bon augure pour elle ? Ou la pire de toutes les rencontres qu'elle pouvait faire ? A cela, la Blonde scientifique ne savait encore que répondre. Et c'était aussi cela qui était le plus attirant pour elle. Ne pas savoir ce que lui réserverait l'avenir et se préparer aux plus incroyables des découvertes. Tout cela ne pouvait être mauvais bien qu'elle ressente déjà certains flux néfastes tous proches d'elle comme ceux émis par le dieu de la Guerre.

Voici donc ce que tu es devenu Angron. Ou plutôt ce que tu n'as jamais cessé d'être sous ton enveloppe mortelle. Celui sommeillant sous la montagne de muscles que tu étais déjà à Sparte.

De quoi comprendre rapidement que la première bataille qu'il avait mené au sein du Réfectoire puis sur le sable de l'arène de la cité du cosmos n'avait été qu'une mise en bouche pour lui. Pas même un échauffement, juste un légère distraction.

Vous avez fait au mieux, Commandeur Hazama, à contempler celui qui est maintenant en face de moi, je ne peux que louer votre clairvoyance lors de cette épreuve. Qui sait combien d'autres dégâts auraient pu infliger à la ville et à nos protégés la bataille qui opposait Arès et celle qui lui faisait face, la déesse Artémis. Si seulement, nous avions pu prévoir que cette puissante déesse était venue parmi nous, qu'aurions-nous pu accomplir avec son aide et celle du jeune Hermès. Tant de grandes oeuvres auraient pu être accomplies au lieu de ce massacre inutile et vain...


Un instant, son visage s'était empreint de gravité à cette idée mais elle ne pouvait rien changer à tout ce qu'il s'était passé. Rien ne pourrait rendre la vie aux défunts, ni personne. Pas même celui qui régnait normalement sur l'autre monde, sa propre existence étant réduite à un horizon de parois aussi étroites qu'implacables. Hadès dormait dans le plus lointain et efficace des sommeils en une prison loin de tous et de toutes et resterait encore des siècles loin des siens. Aussi, nul ne pouvait régner sur son Royaume en cet instant. La seule à pouvoir le faire n'était d'ailleurs même pas encore éveillée. De quoi rendre les choses encore plus dramatiques...

Enfin, ce n'était ni l'heure ni le moment de se pencher sur tout cela. Non, le temps était à sa rencontre avec le roi de l'Olympe et l'accueil qui lui réservait en ces terres qui n'était pas les siennes et peut-être ne le serait même jamais. En aucun point, Arwen ne se leurrait ni ne s'illusionnait. Elle risquait de perdre beaucoup, le pire pour elle serait sans nul doute l'exil de Sparte. Sa ville, sa seconde demeure, celle qu'elle chérissait au fond d'elle-même juste après sa terre natale, le jardin-monde d'Arcadia.

Quitter Sparte ? Non jamais. Je dois convaincre Zeus de me laisser y retourner. De réparer les erreurs de son fils envers moi. Père et mère ont fait de leurs mieux. Reste les guerriers d'Athéna mais je sais qu'aucun d'eux n'iraient contre la volonté de Zeus qui est liée à celle de leur déesse adorée. Je suis certaine que si j'arrive à le convaincre dès qu'il voudra m'entendre, je saurais le convaincre de me laisser demeurer au sein de la cité.

Si forte était sa résolution et pourtant, elle ne put s'empêcher de baisser le regard lorsqu'elle sentit celui de Zeus posé sur elle. Cette façon de la détailler avait le don de la mettre mal à l'aise. Il la jaugeait, l'examinait sous toutes ses coutures, cherchant à sonder son cosmos et les secrets de ses origines. La blonde scientifique avait de qui tenir et était bien trop fine pour se laisser abuser par de simples paroles. La curiosité rongeait Zeus et cela, le professeur de Sparte le savait. Le temps était venu de passer un premier cap. Elle était Arwen, la première d'une nouvelle génération divine et cela, elle en était tellement fière. Aussi, se redressa-t-elle tout en remettant de l'ordre dans sa tenue. Sa veste blanche était marquée des derniers événements mais qui auraient pu lui en faire la remarque au milieu de cette assemblée. Le sujet principal n'était et ne serait nullement elle mais bien la situation actuelle de la terre avec en point de mire : l'humanité et la déesse Athéna, de quoi la reporter au second voire dixième plan.

De quoi la faire sourire avant de la détendre lorsqu'elle avait senti la menace approcher avant de s'éloigner de nouveau. Ainsi, enfin rassurée quant à cette première entrevue, elle finit par répondre sur un ton doux et tendre, un peu las suite à tout ce qu'elle venait de traverser mais en aucun cas intimidé ou impertinent.

- Oui, je tiens le reste de mon père. Le meilleur de tous les pères, celui régnant sur un royaume hors du temps et des guerres. C'est aussi de lui que je tiens certains de mes dons et des connaissances que j'ai accumulées pour les mettre au service des apprentis et futurs guerriers dans la cité de Sparte. Je suis une des enseignantes sous le commandement d'Hazama et espère pouvoir y retourner au plus tôt pour aider les malheureux à se remettre des assauts d'Arès et Artémis. Je vous demande juste votre consentement, seigneur Zeus. Je ne puis prendre part à ce qui est votre conseil mais souhaite de tout coeur y assister tout en ayant l'âme enfin apaisée. Les humains ont besoin aussi de mon aide pour reprendre le contact qu'ils ont perdu avec les dieux. Ce n'est jamais que le premier pas vers un nouveau chemin mais avec votre aide et votre sagesse, je suis certaine que les autres se feront sans le moindre heurt...

Ces mots étaient porteurs de tant et tant d'espérance que le regard de la jeune femme brillait littéralement tandis que ses cheveux partiellement dénoués flottaient, laissant apparaître un instant ses oreilles un peu trop pointues. Un signe certain de ses origines bien particulières. Tout semblait s'être passé au mieux, en tout cas en ce qui la concernait personnellement. Trop de choses lui demeuraient hors d'accès mais cela ne les effaçait pas pour autant. Tôt ou tard, cela tomberait d'autant plus cruellement qu'inattendu. Puis, soudain, ce fut l'explosion au milieu de l'ensemble des discours.

Arès avait dépassé son quota de patience, une nouvelle fois, seulement, cette fois, la scientifique de Sparte était prête, comme le montrait son bouclier cosmique...
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Clio
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeSam 1 Fév - 10:33

Clio avait du mal à rester attentive., des idées bouillonnant dans son esprit. Enfin, pas des idées, plutôt des images. Des images qui ne semblait pas liées à sa mémoire, mais plutôt à celle de l'Humanité. Oui c'est cela! Elle voyait des cathédrales, des temples, des palais se construire comme si elle y avait été! Comme si elle avait vu leur fondation! Mais que faisaient toutes ces images dans son esprit?

-L'homme n'est pas forcément mauvais... Il peut bâtir et reconstruire... L'homme a deux natures, il a juste besoin de quelqu'un pour le guider vers celle qui lui convient le mieux et conviendra le mieux à la Terre.

Les dieux étaient-ils les mieux placés pour les guider? Eux aussi faisaient des erreurs. Eux aussi avaient leurs défauts et leurs faiblesses. Clio songea aux paroles de son père, pendant que celui s'occupait d'Arwen, il avait raison. Qu'était-elle devenue pendant tous ces siècles? Pourquoi était-elle aussi différente de sa sœur, d'Hermès, Artémis, Arès ou même Zeus qui avait pourtant roupillé pendant deux millénaires. Zeus lui avait parlé avec bienveillance, mais elle sentait qu'il était inquiet pour elle. Par contre, elle ne le croyait pas quand il disait que tout le monde tenait à elle


-J'ai confiance en vous Père Zeus, je sais qu'avec-vous je ne risque rien. Mais je suis désolée du souci que je dois vous occasionner...


Elle n'arrivait pas à produire un son de plus, ne sachant de toute façon pas quoi rajouter. Elle laissa plutôt Hermès se lancer dans un grand discours comme il était capable de les faire, et écouta la réponse de Zeus. Son père semblait décidé à reprendre les choses en mains. L'Humanité avait sombré selon lui, et ce par la faute d'Athéna. Le monde s'était éloigné d'eux, ils n'étaient maintenant que de piètres avatars que les anciens auraient inventés pour se rassurer.

-Athéna n'a pas sût préserver la souvenir des dieux dans la mémoire des Hommes. Mais peut-être n'est-elle pas réellement consciente de ce qu'elle fait...

Que voilà une phrase bien étrange sortie de la bouche de la petite Muse. Clio se demandait s'il n'était pas arrivé à sa sœur ce qu'il lui était arrivé à elle. Mais elle ne pouvait aller plus loin, ne sachant pas elle-même ce qu'il lui arrivait. Elle se contenta de garder le silence, pendant qu'Arès et Artémis parlaient. Elle frissonna légèrement au ton de son demi-frère et manqua de sursauter lorsqu'il envoya une malheureuse table s'écraser quelque part dans le temple.

"Il est effrayant! Pourquoi est-il comme ça? Pourquoi est-il aussi agressif?"

Elle n'avait pas le droit de fuir, même si elle en avait bien envie en ce moment. Elle se laissa par contre entrainer par sa sœur, qui l'emmenait avec Arwen dans le chœur des Muses. En tant que fille d'une Muse, la jeune fille avait amplement le droit de s'y installer. Quelque soit l'identité de son père qu'elle n'avait toujours pas révélé d'ailleurs. Bien qu'elle eu peur, elle voulu jouer son rôle de tantine auprès de sa nièce.


-Ne t'inquiète pas Arwen, tant que tu restes à l'écart tu ne risqueras rien. Artémis sait gérer Arès, comme Zeus. Et Hermès est la débrouillardise incarnée.

Elle lui avait murmuré ces paroles avec une certitude telle qu'on aurait pût croire que la Muse était revenue. Mais c'était faux, il n'y avait toujours aucun souvenir qui venait dans son esprit. Juste des images qui semblaient provenir d'une autre mémoire... Une mémoire aussi ancienne qu'elle. Tout son corps se raidit lorsque la fureur d'Arès éclata. Elle se mit à craindre pour toutes personnes présentes dans la pièce, et son cosmos manqua de s'emballer de peu.

"Arès non! Artémis, Hermès, Père Zeus faites attention!"

Alors que Thalie avait levée une barrière de protection, et qu'Arwen était armée d'un bouclier, Clio réfléchit à ce qu'elle pourrait bien faire. mais aucune idée ne lui vint! Elle était donc réduite à rester ainsi, collée entre Arwen et Thalie.
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Hermès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeSam 1 Fév - 15:34

Ah Zeus... Le revoir était un vrai plaisir pour le dieu des voleurs, lui le messager des dieux aimait son père au même titre que certains de ses enfants. Certes il n'était pas le plus craint ou le plus vieux mais il savait que son père pouvait compter éternellement sur son soutien. Les émotions de son hôte n'allaient pas le rendre trop humain comme Athéna, oh certainement pas Hermès bien qu'il aimait les humains. Elles lui donneront le moyen de bien saisir la psyché et ne pas passer à côté de quelque chose. Ces émotions sont à David et non à Hermès, mais il ne put retenir la joie et la nostalgie monter en lui.

Son discours était à la fois long mais pas assez pour définir les humains mais il y avait trop à raconter pour vraiment dire tout ce que les humains avaient eu depuis l'ancien temps. Ce temps où l'Homme était plus fort, plus robuste, là où bon nombre d'êtres vivants rentraient dans la légende. Ah Hérakles... Achille... Ajax... Jason et ses argonautes... Tellement à citer. Il avait conduit leur âme en enfer personnellement car tel était le privilège des héros, des vrais héros, que de se faire accompagner par Hermès en personne pour trouver le repos éternel.

Si Zeus voulait reprendre la Terre sous son autorité, alors qu'il soit ainsi, Hermès se chargera que tout soit fait pour que son père puisse accomplir son but sans soucis. C'est en inclinant la tête qu'il ferma les yeux en la relevant juste après qu'il se mit à ouvrir la bouche.


-Je... Je comprends, très bien père, si c'est telle est votre volonté, je la suivrais.

En lui, situé dans une pierre à côté du coeur, David n'osa pas y croire, comment la société humaine actuelle réagirait en voyant les Dieux se dévoiler après tout ce temps? La classe politique perdrait son pouvoir au même titre que l'église et leur Dieu unique sauf si des représentants se font choisir. Le Vatican ne pourra jamais lutter contre la parole d'un dieu. Le monde serait dans une phase de changement au point qu'il serait possible que des émeutes puissent intervenir. Alors oui les gens se tourneraient forcément vers eux mais de là à abandonner leur mode de vie, David en doutait. Puis ses parents allaient au bout d'un moment se demander ce qu'il fait après tout ce temps sans leur avoir donné de nouvelles, il devra demander à Hermès de pouvoir leur téléphoner pour les rassurer.

Ses pensées se tournèrent vers Thalie et Clio, les muses si importantes à son coeur qu'il ne pouvait pas concevoir de les voir loin de lui. Clio n'était encore pas totalement éveillé et son hôte humain était une petite fille, si fragile et à la fois précieuse, Hermès ferait tout pour son bien. Thalie était bien éveillée mais une peur s'éveilla en lui, si jamais il venait à les perdre, Hermès ne pourrait pas le supporter, les muses lui sont tellement précieuses que le vide dans son coeur au moment de leur perte serait insoutenable. Ce qui le rassurait à moitié, c'est qu'Hypnos veillait sur Thalie mais un tel lien... C'était à double tranchant et Hermès en avait conscience, fallait-il le dire à Zeus? Non il se retiendrait, rien que pour Thalie et son bien-être, il se permettrait de le cacher. Le mensonge ne viendrait qu'à partir du moment où une personne dévoilera le fait qu'il le savait.

Le mensonge ne se fait que si on ne dit pas la vérité sur une question. Or il n'y avait pas de question à ce propos, donc pas de mensonge. Et enfin Arwen sa nièce, à la fois déroutante mais tout aussi fascinante. Cette nièce sera sans doute une personne qu'il ne devra pas ignorer, c'était sa famille et il n'avait rien contre elle, donc il lui donnera ce qu'un oncle peut donner à sa nièce. Un jour viendra où elle aura besoin de lui et inversement, fallait juste un peu de patience.


-Un humain à Sparte mérite votre attention père, le haut commandeur en personne est un être qui ne m'inspire rien de bon croyez-moi. Je ne sais pas ce qu'il prépare mais il est évident qu'il cache quelque chose.


Tout était en place, certes Zeus n'adoptait pas ce qu'il avait suggéré mais ce n'était pas grave, après tout son père était absolu. Mais bien qu'il soit question de le servir comme autrefois, cette fois Hermès ne laisserait pas échapper l'occasion d'obtenir ce qu'il convoitait depuis toujours.

-Ce que j'ai senti dans la chance est à propos de...

Voyant Arès projeter la table, ses sandales ailées firent un petit mouvement à la fois brusque mais doux avant de s'envoler sur le côté avec vitesse. Alors Arès décide de devenir violent et met fin à la parole? Voilà qui devrait donner plus d'impact sur sa révélation, pointant du doigt le dieu de la guerre en le fixant quelque temps avant de regarder Zeus, la voix du dieu fut plus intense bien qu'encore calme.

-Ce que j'ai senti est bel et bien la seule chose qui m'a été impossible de manipuler avec la chance! Arès a fait en sorte de pouvoir utiliser l'unique chose qui m'échappe à mon autorité sur la chance... Le chaos... L'entité qui n'a que pour vocation que la destruction et est contraire à tout ce que vous avez fait jusque-là père! Le chaos est incontrôlable et n'obéit à personne, même pour le dieu de la guerre, il ne pousse qu'à réduire en cendres votre création père... Le chaos est un danger non seulement pour la Terre mais aussi pour l'Olympe!

Tournant la tête pour voir les muses, si jamais il devait leur arriver quelque chose... Heureusement que non. Son attention était à la fois tourné sur Zeus mais si Arès aussi si jamais il venait à se laisser aller à sa violence. Hermès avait de quoi le maitriser en partie mais il se devait de garder ses atouts dans sa manche.

Cette fois il fixa longuement Arès, faisant monter son cosmos, il protégera les muses et son père s'il le fallait. Thalie, Clio et Arwen n'auront rien tant qu'il sera là pour veiller sur elles.
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Arès
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 2 Fév - 18:48

Post fait avec accord de Zeus et d'Artémis (pour l'ordre de post Wink), l'ordre suit ensuite son cours normal avec Zeus répondant ensuite suivis par Artémis, etc, etc.

Assez !

Assez de bâtards impurs dans la demeure de ton père ! Assez de leurs sourires commerciaux ! Assez de leurs simagrées !

Misérables !

Qu’ils se terrent derrière leur barrière de pacotille, tu es le preneur de rempart, le destructeur de cités et nulle défense sur la Terre comme au ciel ne saura te retenir !

A mort ! A mort !

Le temps est épuisé, leur vie touchent maintenant à leur terme. Que le roi des dieux t’observe n’a pour toi aucune importance, tu ne t’es jamais renié face à qui que ce soit, et ça ne commencera pas aujourd’hui. Ton âme réclame du sang, du sang tu verseras !

Entre tes larges mains rudes apparaissent tes haches meurtrières, déchiqueteuses et broyeuses d’os. Leurs auras écarlates rougissent bientôt l’atmosphère, funeste présage pour tes victimes. Leur sort est scellé !

Le chemin t’es ouvert, plus rien ne se tient entre toi et tes adversaires, les faibles femmes se terrent au loin, trois derrière une protection pitoyable, une devant elle, attendant son trépas.

Artémis ! Oui elle en redemande ! Elle te fait face encore une fois ! Jamais elle ne fuirait, elle te ressemble en cela, elle te comprend malgré ce qu’elle peut bien affirmer. La passion qui te consume, elle la connait, la soif de sang qui t’anime, elle la partage. Elle chasse, traque, débusque et tue, tout comme toi. Elle se cache juste derrière une morale fantoche et une loi absurde, mais elle te ressemble.
La chasse qu'elle apprécie tant n'est différente qu'en matière de gibier traqué, mais elle ignore la vérité.

Aucune chasse ne vaut la chasse à l'Homme, et ceux qui ont longtemps chassés des hommes armés et qui ont aimés ça... ne trouvent plus jamais saveur à autre chose.*

Oui ! Pas comme ce gringalet prétentieux, cet éphèbe encore plein de lait, ce sycophante de malheur incapable d’obtenir quoi que ce soit autrement qu’en le volant ! Maudit soit-il !

Ton secret ! Ton secret est révélé ! Il sait ! Mais comment ? Même Artémis pourtant en première ligne n’a pu discerner l’origine de ta puissance. Le chaos est par nature imprévisible et donc indétectable, alors comment l’a-t-il sut ? Est-ce de la chance ? Une manœuvre de l'esprit ? Tente-t-il de te faire avouer ce qu'il suppose ?

Que faire, que faire à présent dieu du carnage ? Te risquer à jeter un regard en arrière vers ce père qui n’a jamais attendu qu’un prétexte pour te détruire au risque de lui montrer ton trouble ?

Non, c’est hors de question ! Il ne verra pas ton regard, il ne verra pas ton visage plein de haine, tu réserves cela pour ce délateur professionnel qui tente encore et toujours de s’arroger les faveurs du roi des dieux.

Pauvre bouffon ! Flagorneur ! Cireur de chausses mielleux ! Qu’il disparaisse sur le champ !

D’un bond tu franchis la distance qui vous sépare, armant ton bras droit pour frapper vite, pour frapper fort. Tu sais qu’il aura bien quelques tours de passe-passe à t’opposer, mais tu sais aussi qu’au combat, aucun Olympiens, aucun dieu, aucun être ne peut rivaliser avec toi.

De ta fureur tu creuses le sol de la salle du conseil, laissant derrière toi le sillon calciné résultant de ta puissance en action, de ton cosmos flamboyant, tu charges l’atmosphère de souffre et de cendres, changeant ce lieu en une arène propre à ta gloire, à ta seule gloire, celle qui n’est teintée que de sang.

*Dieu des voleurs, ton heure est venu et tes derniers souhaits seront exaucés. Puisque tu tiens tient tant à te rapprocher de père, alors je prendrai soin de lui offrir ta tête en cadeau pour qu’il en dispose à sa guise.*

Ton hurlement déchire bientôt le calme de l’Olympe allant jusqu’à couvrir le tonnerre de sa puissance alors que tu abats sur ton ennemi ta hache dentelé. Bientôt sa dépouille brisée craquera sous tes bottes et ton secret sera préservé alors qu’il l’emporterait avec lui dans sa tombe.

Arès défis Hermès dans un duel à mort

*Citation d'Ernest Hemingway parce qu'on est cultivé par chez nous Wink
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeDim 2 Fév - 21:32

Il fulminait, je le sentais. Mon fils maudit, paria parmi les douze, arrivait au terme de sa patience.

*Il a déjà tenu bien plus longtemps que je ne l’aurai crus possible, et cette nouvelle éloquence… L’évolution n’épargne personne j’imagine.*

Mes retrouvailles avec lui n’avait pas été de tout repos, à peine avais-je ouverts les yeux que je dus le rappeler à l’ordre alors qu’il tentait de détruire la Chasse incarnée.

Mettant ainsi un terme à plus de deux milles ans de sommeil, mes enfants perpétuellement en conflit s’étaient frayés un chemin jusqu’à moi malgré la Flamme de l’Olympe réputée inviolable.

*Soufflée, un bref instant, elle fut soufflée par l’un d’eux. Par quel prodige je m’interroge. Seul le keraunos en est capable.*

Des doutes, des doutes et des questions en ces heures décisives. L’humanité avait besoin de moi, besoin de nous, et je ne pouvais pas me permettre de perdre du temps sur ces interrogations, et pourtant…

*Est-ce vrai ? Quel pouvoir, quelle arme aurait pu percer l’énergie primordiale ?*

Le pouvoir aveugle du dieu sanglant m’arracha de mes introspections, il était arrivé à son quota de patience et comme le fou qu’il était, démontra encore une fois l’étendue de sa sauvagerie.

« Arès ! »

Me levant d’un bond, le tonnerre gronda au-dessus de nous alors que je foudroyais du regard ce fils indigne.

« Tiens ton rang, ou sors d’ici ! »

Tonnant au-dessus de toutes les autres, ma voix stoppa net le colosse de bronze et de fer noir alors qu’il s’avançait vers Hermès.

*Il n’a visiblement pas oublié. Mais est-ce que cela le retiendra encore longtemps.*

Mon pouvoir, le pouvoir du roi des dieux, ce pouvoir qui le dépasse, ce pouvoir qu’il convoite depuis toujours, le seul à même de le tenir en respect.

Son intervention avait chamboulé notre réunion, les muses et Arwen s’étaient abritées derrière une barrière défensive, Artémis se tenait devant elle, fière et droite comme la vierge farouche qu’elle était, et Hermès quant à lui se tenait sur la route du dieu de la destruction, il était visiblement sa prochaine victime.

*Hors de question, s’il m’a oublié, alors je me ferai une joie de me rappeler à ses souvenirs.*

Ma loi avait été bien trop de fois bafouée par l’orgueil et l’égo de mes pairs. J’avais jadis interdit aux dieux de se faire la guerre mutuellement, et avec mon réveil, je comptais bien le leur rappeler.

« Quoi ?! »

Hermès venait de déclarer une chose que j’avais toujours cru impossible, une chose que j’avais toujours craint.

*Arès ?! Maître du chaos ? C’est… Impossible ! Impossible ! Nul ne peut maîtriser le chaos ! Nul ne peut le plier à sa volonté ! Pas même moi !*

Et pourtant, cela expliquerait le mystère de la flamme de l’Olympe.

*Non… Mais comment ? Comment ce boucher est-il parvenu à accomplir un tel miracle ? Est-ce seulement possible ?*

J’avais alors deux choix, croire Hermès et prendre les mesures nécessaires, ou tout rejeter en bloc comme ma raison me l’ordonnait.

*Et si c’était vrai ? Et si Arès disposait véritablement d’une telle arme ? Que résulterait de notre affrontement ? Le keraunos et le chaos s’entrechoquant…*

Les conséquences étaient imprévisibles, totalement hors de contrôle, opposer une énergie quasi infinie à un vecteur d’entropie illimité ne pouvait se résoudre que par un cataclysme sans précédent. J’étais en échec, parfaitement en échec. Si Hermès avait raison, alors Arès devait désormais rester hors de ma portée.

Le hurlement long et puissant du dieu écarlate me tira de mes réflexions alors qu’il se jetait toutes haches dehors sur son délateur.

« Assez ! »

La foudre claqua entre mes mains alors que rapide comme l’éclair, j’abattais mon pouvoir sur ce parjure violant ma Loi une fois de trop.

« Hors d’ici, chien de guerre ! »

Frappant de nouveau le dieu de la guerre de mon pouvoir, je lui fis quitter la salle du conseil tel un boulet de canon, le faisant traverser portes et murs jusqu'à l'expulser enfin hors de mon temple. Qu’il aille donc s’écraser en son temple sinistre là où ses minions le divertiraient de leur borborygmes grotesques.

Le calme revenu dans mon palais, je chassais de mon cosmos la cendre et le souffre que mon turbulent enfant avait déposé ici et là avant de recomposer d’un geste la table ronde.

« Hermès… »

Toutes traces du passage du dieu du carnage étaient à présent effacées. Nous pouvions reprendre où nous en étions.

« Tes balivernes ne sont pas les bienvenues en ces murs. Garde tes élucubrations pour les faibles d’esprit à même de se faire charmer par tes dons. »

Je devais apparaître incrédule, il en allait de la suite de mon plan. Mais le dieu des voyageurs lui, devait savoir, aussi lui envoyais-je un message télépathique audible de lui seul.

"Hermès, viens me trouver après la réunion, tes dires me troublent et je tiens à en parler sérieusement avec toi, à l’abri des oreilles de tes sœurs."

La discrétion et le secret était désormais de mise, si Hermès avait raison, alors il nous faudrait jouer finement au risque de déclencher le plus grand cataclysme que la création ait jamais connu.

"Joue le jeu en attendant mon fils."


Cette histoire devait être réglée au plus vite, mais d’autre le devaient tout autant.

« En ce qui concerne maintenant tes dires concernant Spartes et son mystérieux commandeur, je ne puis qu’être en accord avec toi. Cet homme me doit des explications. »

Me tournant à présent vers Arwen, je la gratifiais d’un sourire affectueux avant de descendre vers elle.

« Arwen mon enfant, j’ai une tache à te confier. Tu connais Spartes, tu connais son dirigeant, je te nomme donc mon ambassadrice en cette terre sacrée. Vas-y porteuse de ma parole et annonce à cet Hazama que le roi des dieux le convoquera bientôt. »

Bien des choses seraient à éclaircir lors de cette entrevue, mais cela devrait attendre.

« Va mon enfant, que la bénédiction de l’Olympe t’accompagne. »

Déposant un baiser sur son front si pur, j’en profitais pour confirmer mes soupçons concernant sa paternité d’un rapide coup d’œil à ses oreilles si particulières et à cet éclat d’or qui brillait dans ses yeux bleu-vert.

*Oui, le maître du sommeil t’as donné certains de ses traits physique bel enfant.*

Sa tâche était maintenant claire, et je lui faisais entièrement confiance pour rejoindre par ses propres moyens la ville sacrée.

« Maintenant, parlons d’avenir. »

Gravissant une nouvelle fois les marches menant à mon trône royal, je fis volte-face afin de regarder mes enfants resplendissant dans leur nouvelle enveloppe corporelle. Ils me suivraient. Fidèles et puissants, mes enfants me suivraient sur le chemin que j’avais choisis pour nous, car j’étais leur père, j’étais leur roi.

« Nous allons reprendre les rênes de la création, et nous allons le faire de manière subtiles pour commencer. »

Mes quelques observations de la société humaine actuelles m’avaient renseigné sur leur organisation et sur leur hiérarchie. Nous commencerons par leurs chefs.

« Dans un lieu nommé Nations Unies se tient un groupe d’humain gouvernant le destin de leur semblable. C’est à eux qu’il nous faut nous adresser en priorité. Les principaux acteurs du destin politique et économique de l’humanité nous rejoindront de leur plein grès ou comprendrons leurs erreurs avec de l’aide. Un à un, ils tomberont sous notre contrôle ainsi que tous les faux prophètes, puis viendra le temps des miracles, le temps où nous nous révélerons peu à peu à la masse populaire sous diverses formes, attisant leur imagination et leur ferveur religieuse. Et lorsque'ils nous appellerons de leur vœux, lorsque leurs subconscients se souviendra de nous, nous n’aurons bientôt plus qu’à leur apparaître sous notre véritable jour pour qu’ils tombent à genoux devant leur créateur. »

Tous devraient participer, les guerriers, les stratèges, les inspirateurs, tous devraient œuvrer de concert afin que mon plan se déroule sans accro, et par ma volonté il en serait ainsi.

« Mes enfants, la gloire nous attends. Notre véritable place, celle que nous n’aurions jamais dut perdre va enfin nous revenir. Allez à présent. »

Une tâche immense nous attendait tous, et chacun avait à présent son rôle à jouer.

Jetant un coup d’œil rapide au dieu messager, je m’éclipsais pour ma part dans un des couloirs juxtaposant la salle du conseil, espérant qu’il saurait se faire discret lorsqu’il me rejoindrait.

Zeus intervient dans le défi lancé par Arès contre Hermès et chasse Arès du topic. Il pourra reprendre son RP à sa citadelle d’airain.

Artémis, Arwen et Clio peuvent terminer le topic, quand à Hermès, il peut ouvrir directement un nouveau topic privé où je le rejoindrais.
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Artémis
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeLun 3 Fév - 21:09

Défi !!!

Rien ne pouvait davantage harponner la déesse de la Chasse que cela. Les muscles bandés, la Lionne était prête à mordre, tendue à s'en faire souffrir, son regard devenu si sombre braqué sur son demi-frère. La Guerre ne pensait qu'à aiguillonner la Chasse sur la voie des sanglants chemins qui faisaient son quotidien. L'entraîner vers ce qui était la plus intense de toutes les traques : celle des humains armés de plus performantes de toutes les armes, celle des guerriers cosmiques. A ses yeux, les paroles d'Arès prenaient encore plus de charmes que celles des légendaires sirènes. Voir en cette puissance de la nature divine une ensorceleuse était sans nul doute la plus étonnante des visions et pourtant, un court instant, si bref mais bien réel, le dieu sanglant avait presque réussi à tourner la tête de sa cadette.

De quoi mettre en avant ta nouvelle puissance, mon frère. Entre fauves assoiffés de sang, enragés de la pire des façons, on se reconnait. Seulement...

A ce moment précis, la table éclata sur le côté, créant un fracas digne du seigneur des champs de bataille. Un son qui n'avait fait qu'éveiller en la déesse l'instinct qui était le sien.

- Je suis la Lionne protectrice des femmes. Bas les pattes, Arès, aucune d'entre elles ne sera jamais pour toi ! Si tu veux une adversaire, adresse-toi à moi !!!

Imposante et redoutable, parée du charisme de la puissante lionne du désert, celle écrasant tout sous ses pattes dorées, la déesse lune était sans doute sous la seule apparence plaisant à Arès. Une tueuse, une guerrière sans crainte des blessures, sans pitié tout comme lui, ne demandant qu'à rentrer ses crocs et ses griffes dans la chair de sa proie et sentir son sang couler avec force dans sa gorge. Un sang propulsé par un coeur gonflé de panique avant d'enfin sentir le dernier souffle quitter son corps.

Oui, ce que cette image d'une pseudo version féminine de lui devait lui plaire. Lui plaire autant que la vision de son jumeau, le magnifique et précieux Apollon devait le révulser.

Une lueur dans son regard, celle des braves avant que la voix de Zeus ne se fasse de nouveau entendre et, mieux encore, envoie valdinguer au cent mille diables le fier Arès.

Superbe lancer, père...

Une telle puissance était digne du maître de l'Olympe. Le temps de remettre un peu d'ordre dans sa tenue et la déesse lune prit la parole.

- Magnifique père, j'étais aussi prête à défendre mes soeurs et ma nièce. Arès est resté pareil à lui-même tout en évoluant comme nous tous. Maintenant, je prends note de tous ce qu'il s'est passé céans et de votre volonté. Dès que tout sera revenu dans l'ordre en Olympe, je m'attellerai à cela. Ma place n'est pas parmi ces assemblées de primates masculins. Ce n'est pas à vous que je dois rappeler combien la compagnie des hommes me répugne mais je peux apporter mon soutien de bien des façons.

Permettez juste que je me retire le temps de remettre de l'ordre dans les dégâts causés à mon temple et celui d'Apollon, ensuite, lorsque je me serai remise, je prendrais place sur le jeu que vous avez décidé de commencer. Les humains nous ont que trop négligés et nous avons tant de méthodes pour leur rappeler notre existence.


Puis, se tournant vers les Muses et Arwen.

- J'ai été heureuse de te rencontrer en ces terres, ma nièce, reçois ceci en cadeau de la part d'une parente. Pour ce qui est de ta mère et de ta tante, ne crains rien, je suis là pour tenir les brutes au loin. Pars donc tranquille, ma douce.

Et se tournant vers Hermès.

- Quant à toi, apprend que la parole, si elle peut s'avérer une arme redoutable, peut aussi causer ta perte. Un jour, ni père ni moi, ne serons là pour te sauver. Aussi veille à te renforcer ou à gagner en furtivité, jeune faon.

Et sur ces paroles, l'incarnation de la Lune s'éclipsa...

==> Temple d'Apollon

[Artémis offre une peau de biche aussi blanche que la neige à Arwen]

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Thalie
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeMar 4 Fév - 23:03

L'air autour de nous ne cessait de s'emplir d'électricité et de remous incandescents. C'en était plus qu'effroyable aux yeux de simples mortels mais pour nous, déesses, c'était tout autre chose. Je connaissais les Enfers, je connaissais la souffrance, j'en savais bien plus sur les terres de sang et de flammes de l'autre monde que la majorité des éveillés rassemblés en ce temple. Le Royaume de mon roi était aussi lumineux et merveilleux que lui mais il en était tout autre chose pour celui de son suzerain. Pour l'avoir traversé et pour avoir enduré les affres de la folie, je pouvais me réclamer de la même trempe que les plus anciens guerriers. Rares étaient les éléments à avoir de la portée sur moi mais en ce cas, elles étaient terrifiantes, voire mortelles dans le sens divins du terme. Rien de commun avec le simple scellement dont se délectait tellement notre soeur aux yeux pers. Non, c'était bien pire que cela, bien pire. Un instant, mon coeur s'affola de nouveau.

Hypnos, mon amour, mon roi, mon époux.

Dans le regard de Zeus, dans ses yeux, je sentais qu'il avait compris. Qu'il posait une question dont il avait déjà la réponse. Les origines d'Arwen, notre enfant, notre petite princesse lui étaient maintenant connues. Je ne savais quand exactement cela s'était produit mais j'en étais absolument certaine, le maître de l'Olympe savait. Et j'avais aussi la certitude que cette conviction s'était peintes sur mes traits.

Arwen, notre enfant...

Même savoir Arès sur le point de frapper ne pouvait me détourner d'elle et de cette angoisse que je ressentais pour elle autant que pour celui que j'aimais de toute mon âme. Les cris d'Arès, les réponses, flamboyante d'Artémis, verbale d'Hermès ne pouvaient m'en distraire jusqu'à ce que la puissance de Zeus, ne se fasse ressentir, s'abattant d'une seule frappe sur le dieu des Carnages. D'un regard, je le vis disparaître dans un fracas de poussières et de cendres. De quoi endommager encore davantage le temple suprême de l'Olympe. Tant de vacarmes en l'enceinte sacrée, de quoi dans les temps anciens finir sur un châtiment à la hauteur de l'injure. Pourtant, cela ne fut pas le cas. Arès avait été expulsé manu militari mais cela n'avait pas été suivi d'une malédiction ou d'une punition digne de la cruauté dont pouvait faire preuve certains de mes frères et soeurs. Cela semblait même trop doux.

Par deux fois, Arès avait attenté à la vie de certains des préférés de Zeus au sein de notre immense fratrie et par deux fois, Zeus l'avait simplement frappé sans émettre de vengeance sur sa tête. Certaines choses devaient occuper l'esprit du maître des Nuées. Certaines réalités qui le poussaient à faire preuve de mansuétude envers la Guerre.

Pense-t-il avoir un jour besoin de lui ?

La question me taraudait tandis que face à Clio, tapie entre moi et ma splendide Arwen, je m'efforçais de faire bonne figure. La vie pouvait ressembler en certains points à une Comédie avant de basculer aussi brusquement que traîtreusement dans la pire des comédies. Je me devais de paraître forte pour les miens. Pour mon merveilleux Lucian, pour notre petite princesse, pour Clio, ma tendre petite soeur, pour l'espiègle Hermès et même la redoutable Artémis. Tous étions du sang du grand Zeus...

Tous, nous sommes de la même famille.

Lentement, le calme revint et avec lui, la décision de Zeus. Un long soupir m'échappa soudain sans que personne ne puisse réellement en comprendre la raison profonde. N'importe qui pouvait songer que j'étais rassurée de voir Arès écarté pour un moment et cela me comblait. Je me sentais tellement mieux de savoir Arwen sur le point de repartir à Sparte. Là où elle n'aurait rien à craindre des accès de fureur de son oncle.

Lentement, je respirai, laissant même une délicate larme glisser le long de ma joue. J'étais tellement rassurée que cela avait fait tomber toute la tension accumulée en si peu de temps. D'un geste, j'attirai mon enfant contre moi. Ma main tombant sur la peau si blanche dont lui avait fait présent la déesse Artémis avant de nous quitter, ne me laissant pas le temps de répondre et encore moins de la remercier de son aide et de sa protection. On pouvait en dire bien des choses sur elle et son tempérament violent, parfois bien plus viril que celui de son jumeau. Comme en cet instant où elle s'était dressée, forte et fière face à Arès pour nous défendre, nous les Muses, ses soeurs qu'elle avait toujours protégées, et cette fois encore, elle n'avait pas failli. Jamais, elle ne plierait devant un adversaire et encore moins devant un mâle aussi gonflé de testostérones enflammées qu'Arès. Jamais, Artémis ne me laisserait ni mes soeurs et ma chère enfant. Elle venait à sa façon de me le faire comprendre. S'il nous arrivait quelque chose, à Hypnos et moi, Arwen ne serait pas seule. Sa tante, la puissante déesse Lune veillerait sur elle comme elle l'avait toujours fait avec le choeur des Muses. Puis, me reprenant au mieux, je murmurais à l'oreille de ma fille.

- Je suis tellement heureuse que tout se soit bien passé. Va, ma douce. Je ne sais que trop bien à quel point tu tiens à Sparte. Depuis que tu y es allée, tu rayonnes si fort. Tous nos rêves d'harmonie sont sur le chemin qui les fera passer de rêve à réalité. Ton père et moi serons toujours là pour toi.

J'avais baissé le ton sur la dernière phrase. Je savais que Zeus pouvait entendre quasi tout ce qu'il se passait en son temple mais cet instant était celui d'une nouvelle séparation entre ma fille et moi et je ne voulais que rien ne vienne le perturber. Je savais qu'Hermès aussi veillerait sur Arwen et j'espérais qu'avec de tels aides, elle n'aurait jamais rien à craindre et encore moins la cruauté d'un scellement ou d'une perte d'identité. Se perdre soi-même, rien ne devait être pire que cela. Contempler ainsi Clio m'avait fait tant de mal mais je n'avais pas eu l'occasion de le montrer et maintenant, je me surprenais à me promettre que jamais je ne le lui montrerais.

Non, nous devons être fortes. Nous, les Divines Inspiratrices, sommes là, au coeur du plan de Zeus.

Zeus, à qui, je n'avais pu que témoigner d'un geste mon agrément à son plan. Rien d'autre, je n'avais rien pu dire d'autres comme en ce dernier instant, je me taisais, serrant simplement mon enfant contre moi. L'heure du départ allait bientôt sonner.

==> Temple des Muses


Dernière édition par Thalie le Lun 17 Fév - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus   Palais de Zeus, salle de la Flamme - Une Biche aux cornes d'or pour réveiller Zeus Icon_minitimeMar 4 Fév - 23:55

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